Un attentat mené par des terroristes a fait sept blessés dans un quartier abritant de nombreux centres de la Sécurité au cœur de Damas, ont rapporté les médias officiels syriens. Il s'est produit derrière l'hôtel Dama Rose et près du siège d'un syndicat proche du pouvoir. Les blessés sont des civils, précise la même source. Selon des militants d'opposition, des installations militaires dans le centre de la capitale se trouvent à proximité. L'attentat a eu lieu dans un quartier abritant des bâtiments de la Sécurité et le siège de l'état-major, déjà visé le 26 septembre par un attentat. Deux kamikazes avaient alors lancé des voitures piégées aux abords et à l'intérieur du siège de l'état-major, tout près de la place des Omeyyades. L'attaque avait été suivie de violents combats entre rebelles et militaires dans le QG. Pas de dialogue avec les mercenaires du CNS Le quotidien gouvernemental " Al-Thaoura " a exclu, avant-hier, toute négociation avec le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, également critiqué par les Etats-Unis, le qualifiant de regroupement de mercenaires. Dans son principal éditorial, Al-Thaoura affirme que les Etats-Unis cherchent désormais, dans leur guerre contre la Syrie, à compter davantage sur les mercenaires de l'intérieur plutôt que sur des agents à l'étranger, après que Washington eut appelé l'opposition en exil à s'élargir à des personnalités à l'intérieur du pays pour une meilleure représentation. Pour le journal, Washington essaye de masquer son propre échec en l'imputant aux opposants en exil sous prétexte qu'ils sont déconnectés de la réalité syrienne et coupés de l'intérieur. Mais, ajoute-t-il, les futurs chefs de file de l'opposition appuyés par Washington seront des outils et des mercenaires au service des Etats-Unis dans la prochaine phase de leur guerre contre la Syrie. Les combats font toujours rage Plus tôt dans la journée d'hier, l'Organisation syrienne des droits de l'homme (OSDH) avait fait état de raids menés par l'armée de l'air syrienne sur la région de Damas, après des combats qui ont opposé à l'aube troupes et rebelles dans la capitale. Aucun bilan de ces violences n'était disponible dans l'immédiat. Ces nouvelles opérations militaires interviennent au lendemain d'une journée particulièrement meurtrière avec près de 200 personnes tuées, dont 36 dans le seul pilonnage par l'artillerie de l'armée de la région d'Idleb (nord-ouest), indique l'OSDH, qui dit s'appuyer sur un réseau de militants et de sources médicales. Ses chiffres ne peuvent toutefois être confirmés par d'autres sources. Trois chars syriens pénètrent dans la zone démilitarisée du Golan Trois chars syriens ont pénétré dans la zone démilitarisée du plateau du Golan séparant la Syrie d'Israël, a annoncé une porte-parole de l'armée israélienne. Selon lequel, Tsahal a porté plainte auprès de la force de maintien de la paix dans ce secteur. La porte-parole n'a pas fourni de précisions sur l'objet de cette incursion. D'après des médias israéliens, ces blindés participaient à des combats dirigés contre les insurgés syriens cherchant à renverser le président Bachar al Assad. L'armée israélienne a occupé des hauteurs stratégiques du Golan syrien lors de la guerre des Six-Jours de 1967.