La majorité des Bourses européennes ont terminé la semaine en hausse, rassurées par un indicateur de confiance favorable en Allemagne et plusieurs résultats d'entreprises positifs aux Etats-Unis. Les investisseurs ont bénéficié de la nouvelle amélioration de la confiance des entrepreneurs allemands, qui a signé en janvier sa troisième hausse d'affilée et dépassé les attentes. Par ailleurs, "les résultats américains sont de bonne qualité", observe M. de Villepion vendeur d'actions chez Global Equities, à l'image de la plupart des publications depuis le début de la saison des résultats outre-Atlantique, à l'exception notable du géant Apple. L'Eurostoxx 50 a gagné 0,78% La Bourse de Paris a terminé en hausse (+0,69%). L'indice CAC 40 a pris 25,99 points à 3 778,16 points, dans un volume d'échanges limité, de 2,492 milliards d'euros. Parmi les valeurs, Vallourec a pris 3,06% à 42,89 euros. Crédit Agricole a gagné 2,27% à 7,58 euros après avoir vendu 5,2% du capital de son partenaire espagnol Bankinter, pour 115,735 millions. BNP Paribas a pris 1,32% à 46,67 euros et Société Générale 1,83% à 33,73 euros. Renault a pris 2,95% à 44,00 euros. STMicroelectronics a gagné 4,25% à 6,42 euros. Boiron a grimpé (+4,1% à 29,90 euros). En revanche, ArcelorMittal a lâché 1,39% à 13,17 euros après un abaissement de recommandation par UBS. Le sidérurgiste a confirmé la veille la fermeture définitive de six installations en Belgique. JCDecaux (-0,36% à 20,87 euros) a été affecté par le manque de visibilité affiché pour 2013 malgré un chiffre d'affaires 2012 "record". La Bourse de Francfort a terminé en forte hausse, se hissant à des niveaux plus atteints depuis plus de cinq ans. A la clôture, l'indice vedette Dax a gagné 1,42% pour finir à 7 857,97 points. L'indice des valeurs moyennes MDax a progressé de 0,44% à 12 730,86 points. Le groupe de chimie-pharmacie Bayer (+4,83% à 75,92 euros) était largement en tête de l'indice Dax. Son concurrent Merck KGaA a aussi pris 1,58% à 103,05 euros. Les banques ont également gagné un peu de terrain, avec Deutsche Bank en hausse de 0,89% à 36,65 euros et Commerzbank de 0,24% à 1,66 euro. En revanche, le fabricant d'engrais et de sel K+S (-0,63% à 34,45 euros) et le chimiste Lanxess (-0,66% à 64,49 euros) ont tous deux été pénalisés par l'abaissement des recommandations de leurs titres par Morgan Stanley. Parmi les autres valeurs en baisse, figurait le groupe d'énergie EON (-0,30% à 13,31 euros).Londres a clôturé en hausse malgré l'annonce d'une contraction du PIB britannique au quatrième trimestre pire que prévu. L'indice FTSE-100 des principales valeurs a pris 19,54 points, soit 0,31% par rapport à la clôture de la veille, à 6 284,45 points. TUI Travel a pris 3,94% à 293,1 pence, rebondissant après ses pertes récentes lorsque sa maison mère allemande TUI AG a annoncé renoncer à le racheter. Le groupe aérien IAG - regroupant les compagnies British Airways et Iberia - a pour sa part gagné 2,11% à 223 pence. Le secteur minier était en revanche dans le rouge, notamment Anglo American (-0,45% à 1 886 pence) après la publication de son rapport de production. Le Bourse suisse est revenue dans le vert, l'indice SMI des valeurs vedettes de la place suisse terminant sur hausse de 0,01% à 7 458,66 points. La banque Julius Baer a grimpé de 1,86% à 37,31 francs alors qu'un courtier a relevé son objectif de cours. UBS a cédé 0,98% à 16,09 francs tandis que Transocean, le titre le plus volatil de l'indice, a perdu 0,86% à 51,90 francs. Bruxelles a terminé en hausse de 0,65% à 2 570,58 points. La plus forte hausse a été enregistrée par le bancassureur KBC, qui a gagné 2,95% à 28,60 euros. Le chimiste Solvay a connu également une nette progression, prenant 2,44% à 117,50 euros. C'est le distributeur Delhaize qui a le plus baissé. Il a perdu 1,67% à 35,06 euros. La Bourse de Madrid a poursuivi sa hausse entamée la veille, gagnant à la clôture 0,68% à 8 724,6 points. Les valeurs bancaires ont suivi cette tendance, Santander, numéro un en zone euro par la capitalisation boursière, gagnant 0,77% à 6,539 euros, BBVA progressant aussi de 0,77% à 7,811 euros et CaixaBank de 1,08% à 3,083 euros. Parmi les meilleures performances, le géant pétrolier Repsol a enregistré une hausse de 1,87% à 17,45 euros. L'indice AEX de la Bourse d'Amsterdam a clôturé en hausse de 0,46% à 355,74 points. Le fabricant de systèmes de lithographie pour l'industrie des microprocesseurs ASML a gagné 3,07% à 54,70 euros. A la baisse, l'opérateur de télécoms KPN a cédé 2,44% à 4,24 euros. Lisbonne a fini en baisse de 0,12%, l'indice PSI-20 ayant terminé à 6 274,89 points. La place lisboète a été principalement pénalisée par le recul de deux poids lourds: le groupe pétrolier Galp (-2,16%) et l'opérateur Portugal Telecom (0,64%). Portugal Telecom a été condamné cette semaine par Bruxelles pour avoir conclu avec Telefonica un accord de non-concurrence sur les marchés ibériques des télécommunications. Le secteur bancaire, qui avait enregistré de fortes hausses depuis le début de l'année, a clôturé en ordre dispersé. BCP a gagné 0,91% et BPI 0,63%, mais BES s'est replié de 0,53%. Le FTSE Mib de Milan, a clôturé en légère baisse de 0,21% à 18 711,31 points. La séance a été marquée par une très forte reprise de la banque BMPS, au cœur ces derniers jours d'un scandale de produits dérivés, et dont le titre a grimpé de +11,25 points à 0,2596 euros. De son côté, le fabricant de pneumatiques Pirelli a connu une baisse de 3,46 points à 9,21 euros et Saipem de 2,38 points à 31,59 euros. Wall Street vivifiée par de bons résultats d'entreprises Wall Street a terminé la semaine sur une note positive, les indices profitant de résultats d'entreprises meilleurs que prévu et d'un indicateur allemand favorable: le Dow Jones a gagné 0,51% et le Nasdaq 0,62%. Selon des résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a avancé de 70,65 points à 13 895,98 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 19,33 points à 3 149,71 points. L'indice élargi Standard and Poor's 500 s'est adjugé 0,54% (+8,14 points) à 1 502,96 points. Il dépasse ainsi à la clôture le seuil symbolique des 1 500 points pour la première fois depuis décembre 2007 et termine en hausse pour la huitième séance consécutive, ce qui n'était pas arrivé depuis 2004. Les fondamentaux économiques sont bons, a remarqué Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management. Près de 70% des entreprises du S&P ayant publié leurs résultats ont publié des bénéfices et des chiffres d'affaires supérieurs aux attentes du marché, a-t-il remarqué. Alors que la banque centrale américaine continue de mener une politique monétaire très accommodante, les investisseurs qui étaient restés jusque-là en retrait, craignant les risques liés aux débats politiques à Washington sur le budget ou le plafond de la dette, reviennent sur le marché, a-t-il expliqué. Cela permet au S&P d'enregistrer sa plus longue série de séances à la hausse depuis 2004, a-t-il noté. Dans ce contexte, les investisseurs ne veulent en effet pas risquer de passer à côté de profits et injectent de façon continue sur le marché de l'argent encore frais en ce début d'année, a remarqué Michael Gayed, de Pension Partners. Tokyo: le Nikkei bondit de 2,88% en clôture, recul du yen aidant L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a bondi, avant-hier, de 2,88%, profitant d'un nouveau fort repli du yen face au dollar et à l'euro, un mouvement favorable aux entreprises exportatrices nippones, encouragé par des spéculations sur les décisions de la banque centrale du Japon. A la fermeture du marché tokyoïte, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a gagné 305,78 points pour s'élever à 10 926,65 points, son niveau le plus haut en clôture depuis mi-avril 2010. Il n'a cependant progressé que de 0,12% sur l'ensemble de la semaine, ce qui marque néanmoins la 11e semaine de hausse d'affilée, une durée qui ne s'était pas vue depuis 42 ans selon le groupe d'informations économiques Nikkei. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a quant à lui augmenté de 2,17% pour finir à 917,09 points. Le volume des échanges a été une fois de plus très élevé, avec 3,34 milliards de titres échangés sur le premier marché. Les cours des actions à Tokyo bougent au gré des mouvements des devises car les affaires des poids lourds de la cote, comme les constructeurs d'automobiles ou entreprises d'électronique, sont extrêmement sensibles aux évolutions des monnaies. Dans le secteur de l'électronique, l'action Canon s'est élevée de 1,52% à 3 350 yens, Sharp n'a pas bougé à 327 yens et Panasonic a engrangé 2,72% à 604 yens. L'action Sony s'est quant à elle distinguée par un bond de 8,49%, propulsée par des informations selon lesquelles son activité de batteries lithium-ion pourrait fusionner avec celle de NEC et Nissan. A la fin de la journée, le titre a affiché une hausse de 101 yens à 1 290 yens. Sony a bénéficié aussi de la hausse du dollar et de l'euro face au yen, une bonne chose pour ses finances puisque le groupe encaisse 80% de ses recettes de ventes hors du Japon. L'action NEC a aussi été très appréciée, elle a augmenté de 4,80% à 218 yens, tandis que Nissan a pris 2,58% à 874 yens. Ont aussi été recherchées les valeurs d'autres sociétés très actives à l'étranger comme les entreprises d'industries lourdes, les fabricants d'équipements industriels, les maisons de négoce ou encore les transporteurs maritimes. L'action de la société japonaise GS Yuasa, fournisseur des batteries des appareils Boeing 787, est restée inchangée à 315 yens. Les causes de deux récents incidents liées à ces batteries ne sont toujours pas élucidées après plus d'une semaine d'enquête aux Etats-Unis sur un exemplaire équipant un Boeing 787 de Japan Airlines (JAL, action inchangée à 3 655 yens) et au Japon sur un spécimen de sa compatriote All Nippon Airways (ANA) dont le titre a grignoté 0,56%.
