“La situation n'est pas alarmante en raison de la bonne évolution des malades atteints du syndrome néphrétique mis sous un simple traitement symptomatique”, lit-on dans un communiqué rendu public, lundi soir, par la direction de la santé et de la population. Le même responsable a précisé que le "CHU de Sidi Bel Abbès a enregistré jusqu'à lundi à 17h, 64 cas d'hospitalisation cumulés dont 15 malades ont déjà quitté l'hôpital, après une bonne évolution et guérison totale''. Par ailleurs, "l'enquête épidémiologique est toujours en cours et a permis, grâce aux résultats des examens biologiques et anatomopathologiques reçus par différents laboratoires (Oran, Sidi Bel Abbés et Alger), de confirmer l'étiologie infectieuse". En revanche, plusieurs cas de typhoïde ont été signalés à Djelfa dans la localité de Aïn Oussera. Deux personnes ont été immédiatement évacuées à Alger, à l'hôpital des maladies infectieuses d'El Kettar. Une commission des MTH (maladies à transmission hydrique) a été installée sur place. Cette commission vient de prendre la décision de recenser et fermer tous les puits creusés légalement dans cette région. Le directeur de l'hydraulique de la wilaya qui s'exprimait, hier, dans les ondes de la Radio, a affirmé que le problème n'était absolument pas hydrique : "les équipes de l'ADE des autorités locales et de l'hydraulique sont depuis hier sur place pour constater toutes anomalies et prendre les mesures nécessaires pour contrecarrer cette situation", disait-il, tout en ajoutant que "la situation est complètement maîtrisée et qu'il n y a pas à s'alarmer". Plusieurs dizaines de personnes, 24 au total ont été hospitalisées (14 adultes et 10 enfants), sont toujours sous observation médicale. Seules deux personnes ont été évacuées sur Alger. Les derniers résultats des analyses révèlent six nouveaux cas de typhoïde. Une cellule de crise vient d'être installée et présidée par le wali de Djelfa lui-même. Elle s'est rendue hier sur les lieux et elle a rendu visite aux malades.