Le groupe pétrolier norvégien Statoil a vu son bénéfice net reculer de 12,5% en 2012, à 68,9 milliards de couronnes (9,26 milliards d'euros), a-t-il annoncé. Principale capitalisation d'Europe du Nord, la compagnie a maintenu son objectif de produire plus de 2,5 millions de barils équivalent-pétrole par jour (mbep/j) en 2020 contre un petit peu plus de 2 mbep/j l'an dernier (+8% sur un an). Le recul des résultats, malgré une hausse de la production et le cours élevé des hydrocarbures, s'explique largement par la base de comparaison avec l'exercice 2011 marquée par des gains financiers exceptionnels. Le bénéfice d'exploitation accuse, quant à lui, une baisse plus limitée (-2,5%), à 206,56 milliards, pour un chiffre d'affaires en forte hausse, à 723,42 milliards de couronnes contre 670,21 milliards un an plus tôt. Au cours de l'année écoulée, le ratio organique de remplacement des réserves était de 1,1, ce qui signifie que Statoil a découvert plus d'hydrocarbures qu'il n'en a produits. Le groupe va accélérer ses investissements pour accroître sa production de 25% Au-delà, ces dépenses pourraient culminer à 25 milliards de dollars en 2017 et 2018, selon Trond Omdal, un analyste d'Arctic Securities cité par l'agence Dow Jones Newswires. L'objectif est de découvrir de nouveaux gisements et de mettre en exploitation ceux déjà découverts en vue d'atteindre l'objectif de produire plus de 2,5 millions de barils équivalent-pétrole par jour (mbep/j) en 2020 contre un petit peu plus de 2 mbep/j l'an dernier. Si elle a augmenté de 8% en 2011, la production devrait temporairement baisser cette année à cause d'une cession d'actifs à l'allemand Wintershall annoncée en octobre, d'une montée en régime plus lente qu'attendu dans le gaz de schiste aux Etats-Unis, d'une anticipation des ventes de gaz en 2012 qui rognera celles de 2013 et des incertitudes liées à In Amenas. Cette année, Statoil projette de forer une cinquantaine de puits d'exploration contre 46 en 2012, une année très fructueuse avec 23 découvertes (dont 14 en Norvège et 9 dans le reste du monde).Le ratio organique de remplacement des réserves est de 1,1, ce qui signifie que Statoil a découvert plus d'hydrocarbures qu'il n'en a produit.Malgré une hausse de la production et le cours élevé des hydrocarbures, la compagnie détenue aux deux tiers par l'Etat norvégien a vu son bénéfice net reculer de 12,5% en 2012, à 68,9 milliards de couronnes (9,26 milliards d'euros), essentiellement parce que l'exercice 2011 avait été marqué par des gains financiers exceptionnels et à cause d'une hausse des dépenses. Le bénéfice d'exploitation accuse, quant à lui, une baisse plus limitée (-2,5%), à 206,56 milliards, pour un chiffre d'affaires en forte hausse, à 723,42 milliards de couronnes contre 670,21 milliards un an plus tôt. Bien qu'en baisse, les résultats trimestriels ressortent au-delà des attentes des analystes. En milieu de matinée, l'action prenait 2,36% à la Bourse d'Oslo, faisant mieux que le marché (+1,19%).