"Des compagnies internationales de renommée cherchent à investir en Algérie". C'est ce qu'a déclaré mardi à l'APS Miia Niskanen, directrice du bureau Oxford business group en Algérie. Quant aux secteurs qui intéressent plus ces sociétés d'envergure internationales, la même responsable souligne entre autres, "l'énergie, le bâtiment et les transports". Oxford business group est un cabinet d'intelligence dont la mission est de fournir aux investisseurs étrangers les informations et les indications les plus complètes sur les possibilités d'investissement dans les 25 pays émergents. Basé à Londres, il est présent notamment en Algérie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Egypte, au Qatar, au Maroc, aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Syrie, au Vietnam, au Brésil, c'est-à-dire dans des économies déjà puissantes ou présentant de réelles potentialités d'émergence. Ce bureau avait présenté à Alger en février dernier son rapport portant sur l'Algérie avec des interviews de hautes personnalités algériennes, dont celle du président Abdelaziz Bouteflika, et de ministres en charge des secteurs bancaires, des télécommunications et des transports. Des zooms sur les entreprises les plus dynamiques du secteur public et privé ont été publiés ainsi que des reportages mettant en relief les réformes entreprises par l'Algérie dans l'ensemble des secteurs et les possibilités d'exportation hors hydrocarbures. La représentante d'Oxford business group en Algérie affirme que l'édition 2007 aura un impact "encore plus important" au sein de la communauté d'affaires à l'étranger au vu de "la stabilité politique (en Algérie) qui, selon la même responsable, est à un stade plus avancé, et c'est là un élément clé pour l'investissement. Ce rapport qui est en phase de préparation mettra l'accent sur les sujets politiques afin de démontrer la "stabilité politique" de l'Algérie, souligne également la représentante d'Oxford business group en Algérie. Concernant le chapitre économique, l'édition 2007 va publier plusieurs articles sur le rapprochement entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, à la faveur de la visite du président Bouteflika dans ce pays en juillet dernier. Il s'agit, bien sûr de "l'évolution positive" de l'endettement extérieur réduit à une dette relativement marginale (moins de 5 milliards de dollars), de l'ouverture du capital du Crédit populaire d'Algérie (CPA) mais également, de la réforme du secteur des assurances. Une vingtaine d'entretiens sont programmés dont celui du ministre de la Communication, M. El Hachemi Djiar, ou encore du président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), M. Mohamed Chami, a précisé Mme Niskanen. Et d'ajouter que cinq experts étrangers s'attellent depuis des mois à confectionner ce rapport de près de 200 pages qui sera tiré à plus de 70 000 exemplaires et distribué dans le monde entier, a-t-elle ajouté. Ces experts se déplacent dans différentes régions du pays et c'est à ce titre qu'ils ont participé à la Semaine de l'énergie qui s'est déroulée fin novembre à Oran.