Les Bourses européennes ont clôturé la semaine en ordre dispersé, avant-hier, après la publication du rapport mensuel de l'emploi aux Etats-Unis dans l'après-midi, et au terme d'une semaine chargée. Paris et Francfort ont terminé à l'équilibre, Londres en baisse, tandis que Madrid, Lisbonne et Genève ont terminé en hausse. Bruxelles a terminé quasiment à son plus haut niveau depuis deux ans. "Il n'y a pas eu de grosse réaction du marché (français) au rapport sur l'emploi américain qui est contrasté et qui n'en dit pas beaucoup plus sur ce que pourrait décider la Fed" en termes de rachats d'actifs, selon Andréa Tuéni, analyste chez Saxo Banque.
L'Eurostoxx 50 a grignoté 0,08%. La Bourse de Paris a terminé à l'équilibre (+0,07%). L'indice CAC 40 a pris 2,92 points à 4 045,65 points, dans un volume d'échanges très faible de 1,2 mrd EUR. La veille, il avait gagné 1,25%. Renault a terminé en tête du CAC 40 (+3,51% à 62,58 euros) grâce à un relèvement de recommandation de JPMorgan. Axa a pris 2,21% à 17,13 euros. Air France-KLM s'est adjugé 2,49% à 6,42 euros. GDF Suez a gagné 2,02% à 16,95 euros. Eurofins Scientific a grimpé de 4,46% à 172,15 euros. Inside Secure a reculé de 2,45% à 2,39 euros. Stef a perdu 0,35% à 42,65 euros. Catering International et Services (CIS) a perdu 2,27% à 22,83 euros. Dassault Aviation a pris 1,98% à 922,95 euros. La Bourse de Londres a clôturé en baisse, l'indice FTSE-100 des principales valeurs perdant 34,11 points, soit 0,51% par rapport à la clôture de la veille, à 6 647,87 points. Le Dax, indice vedette de la Bourse de Francfort, a terminé à l'équilibre au terme d'une séance marquée par des résultats d'entreprises diversement appréciés et des chiffres en demi-teinte sur l'emploi américain. Le Dax a cédé 0,05% à 8 406,94 points tandis que le MDax des valeurs moyennes a avancé de 0,23% à 14 606,11 points. L'indice vedette de la bourse de Milan, le FTSE Mib, a terminé en baisse de 0,24% à 16 779 points. Prysmian a terminé en hausse de 3,36% à 16,9 euros.La banque Intesa Sanpaolo a reculé de 1,99% à 1,43 euro. Telecom Italia a chuté de 4,23% à 0,4908 euro. Mediaset a pour sa part lâché 1,96% à 3,302 euros. La Bourse suisse a terminé la semaine, après un jour de pause en raison de la fête nationale suisse, sur une hausse notable, avec un gain de 1,83% de l'indice SMI de ses valeurs vedettes à 7 963,93 points. Tous les titres ont fini sur une note positive. Le groupe suisse de biotechnologie Actelion a enregistré la plus forte hausse (+3,50% à 63,65 francs suisses), suivi de l'établissement bancaire UBS (+3,46% à 18,86 francs suisses). Pour sa part, la banque Crédit Suisse a gagné 2,32% à 27,82 francs suisses. La Bourse de Madrid a terminé en hausse de 0,40% à 8 574 points. FCC a fini sur un bond de 6,60% à 11,31 euros. IAG a grimpé de 7,10% à 3,652 euros. Amadeus a gagné 0,46% à 26,09 euros. Les valeurs bancaires ont fini dans le vert: Santander a gagné 0,22% à 5,545 euros, BBVA a pris 0,33% à 7,24 euros et CaixaBank a avancé de 0,25% à 2,847 euros. La Bourse de Lisbonne a terminé sur une hausse de 0,19% à 5 776,94 points, avec à peine six titres sur 20 dans le vert. L'indice vedette PSI-20 a été soutenu par les gains des poids lourds de la place lisboète. Le groupe pétrolier Galp s'est apprécié de 1,14%, Portugal Telecom de 0,14% et le groupe de distribution Jeronimo Martins de 1,48%. En revanche, les valeurs financières, marquées cette semaine par les résultats trimestriels en forte baisse des deux principales banques du pays, ont terminé en ordre dispersé. BCP a gagné 1,05%, tandis que BPI a cédé 1% et BES 1,85%. La Bourse de Bruxelles a terminé quasiment à son plus haut niveau depuis deux ans après avoir enregistré sa quatrième séance de hausse consécutive. Le Bel-20 s'est inscrit à 2760,20 points, après une progression de 1,57%. L'assureur Ageas a gagné 4,43% à 31,70 euros. Le groupe pharmaceutique UCB a lui gagné 3,96% à 45,99 euros. La plus forte baisse a été enregistrée par le groupe des gestions immobilières Befimmo-Sicafi qui a lâché 3,79% à 52 euros. L'indice AEX des principales valeurs de la Bourse d'Amsterdam a clôturé en baisse de 0,28% à 371,34 points. Les baisses les plus importantes ont été enregistrées par l'opérateur de télécommunications KPN, qui a perdu 4,03% à 1,99 euros, suivi par le spécialiste de la sécurité numérique Gemalto, qui a, lui, perdu 2,99% à 81,69 euros.
La Bourse de New York clôture à de nouveaux sommets La Bourse de New York a battu de nouveaux records , avant-hier, pour la deuxième séance consécutive, restant optimiste malgré un rapport mensuel sur l'emploi et le chômage aux Etats-Unis jugé décevant. Selon les résultats définitifs à la clôture, deux indices vedettes de Wall Street se sont hissés à de nouveaux sommets: le Dow Jones Industrial Average a avancé de 0,19% (+30,34 points) à 15 658,36 points, et l'indice élargi S&P 500 de 0,16% (+2,80 points) à 1 709,67 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, s'est quant à lui adjugé 0,38%, soit 13,85 points à 3 689,59 points, se hissant à un nouveau plus haut en presque 13 ans. Après avoir évolué en léger recul tout au long de la séance, les indices boursiers new-yorkais ont regagné en vigueur et se sont hissés en territoire positif peu avant la clôture du marché. Propulsée la veille par un net regain d'optimisme sur l'économie américaine à de nouveaux zéniths, la Bourse new-yorkaise avait été freinée à l'ouverture par la sortie d'un rapport décevant les attentes d'une accélération des embauches aux Etats-Unis. Seules 162 000 créations d'emploi ont été enregistrées en juillet contre 175 000 anticipées et 188 000 en juin. En outre, les statistiques pour mai et juin ont été revues en baisse par rapport aux premières estimations, a noté Harm Bandholz, économiste de UniCredit Research. Le taux de chômage a toutefois reculé à 7,4% contre 7,6% en juin, alors que les experts misaient sur une baisse plus légère, à 7,5%, s'établissant à un plus bas depuis décembre 2008. Ces chiffres, bien que décevants, montrent que l'économie continue de s'améliorer, mais à un rythme un peu plus lent qu'espéré, a commenté Peter Cardillo de Rockwell Global Capital. Wall Street misait aussi sur la poursuite d'une politique monétaire très accommodante, au vu de la progression plus chaotique que prévu du marché de l'emploi, dont la Banque centrale américaine (Fed) a fait l'un de ses objectifs principaux. Des propos tenus vendredi dans un discours par l'un des dirigeants de l'institution, James Bullard, ont rassuré le marché dans ce sens: la Fed devrait attendre d'avoir davantage de données sur les résultats du deuxième semestre avant de prendre une décision sur sa politique monétaire, a-t-il déclaré. La remontée des indices, avant-hier, reflétait enfin la solidité technique du marché, selon les experts. A l'issue d'une semaine de bonnes nouvelles économiques dans le pays, les opérateurs continuent à profiter d'opportunités d'achats, pariant sur une poursuite de la tendance haussière du marché à court terme, et achètent dès qu'ils voient un peu de faiblesse, a remarqué Michael James de Wedbush Securities. Sur le front des valeurs, le groupe informatique Dell affichait l'une des meilleures performances du marché, grimpant de 5,06% à 13,61 dollars. Son P-DG-fondateur Michael Dell a accepté vendredi d'améliorer encore un peu son offre contestée de rachat. Le géant informatique Apple s'appréciait de 0,44% à 458,67 dollars. Le gouvernement américain a réclamé, avant-hier, des changements des pratiques commerciales du groupe concernant les contenus électroniques, après sa condamnation pour entente sur le prix des livres en ligne. Au lendemain de la présentation par le fabricant de portables en difficulté Motorola d'un Smartphone personnalisable et fabriqué aux Etats-Unis, sa maison-mère, le géant de l'internet Google lâchait 0,06% à 903,70 dollars. Salué pour ses bons chiffres trimestriels, l'assureur AIG grimpait de 3,42% à 48,68 dollars. Après Comcast (-0,28% à 45,71 dollars) et Time Warner (-1% à 116,50 dollars) cette semaine, le secteur des médias continuait vendredi à afficher de bons résultats trimestriels avec Viacom (+6,41% à 79,12 dollars), avec les nettes hausses de ses bénéfices nets et chiffre d'affaires trimestriels, portés par l'accélération de ses recettes publicitaires. Dans l'énergie, le numéro deux américain Chevron, qui a fait état d'un bénéfice en forte baisse et moins bon qu'attendu, cédait 2,02% à 123,88 dollars.