L'Union des banques maghrébines (UBM) organise, en collaboration avec l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) d'Algérie, une rencontre sur le " Développement du capital investissement dans les pays du Maghreb " les 14 et 15 novembre 2007 à Alger. Cette rencontre regroupera, outre les banques membres, les sociétés et les associations de capital investissement, les régulateurs des valeurs mobilières (CMF-Tunisie, COSOB-Algérie, CDVM-Maroc) et des institutions européennes telles que la BEI, AFD/Proparco, Fédération bancaire française, SIPAREX et d'autres encore. Le programme proposé tient compte de la réalité du terrain dans la région : Plus de cent (100) participants sont attendus pour cette manifestation dont une vingtaine d'intervenants représentant les banques membres, les Bourses, les sociétés et associations de capital investissement. Notons que l'activité de capital investissement et celle de capital risque sont trop peu souvent dissociées. Cette confusion provient de la traduction un peu hâtive de l'anglais " venture capital " . Le capital investissement est une dénomination assez large englobant plusieurs activités dont le capital risque fait partie : le terme " capital investissement " recouvre le financement en capital de l'entreprise à différents stades de son existence. Ainsi, les firmes de " private equity " interviennent à toutes les étapes de la vie d'une entreprise Plusieurs thèmes seront débattus lors de cette rencontre tels que : “Où en est le capital investissement dans les pays maghrébins ?, “Quelle est la dynamique du Capital investissement dans ses pays ? “Les contraintes, les facteurs de succès, les opportunités”. Concernant l'Algérie, La Finalep est la première société de capital investissement en Algérie. Sa mission principale est la promotion de l'investissemen par le biais du partenariat algéro-européen. A la différence des banques qui octroient des prêts, la Finalep intervient en fonds propres en prenant des participations directement dans le capital social des entreprises, accesoirement, principe au niveau du compte courant. Sa participation est toujours minoritaire, elle peut représenter 10 à 20 % du capital social, selon la taille et les besoins de l'entreprise. Elle se fait en numéraires et peut être totalement libellée en dinars ou bien pour moitié en devises. La société de capital investissement peut réaliser, à titre accessoire, dans le cadre de son objet et pour le compte des entreprises intéressées, toute opération connexe compatible avec son objet On enregistre l'arrivée en Algérie de plusieurs groupes spécialistés dans le domaine, tels que Maghrebinvest et Swiscorp, mais cette activité n'a pas toujours atteint les normes souhaitées .