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Brahimi inquiet pour la Syrie : La tenue de Genève 2 menacée
Publié dans Le Maghreb le 08 - 09 - 2013

A l'heure actuelle, la tenue de la conférence pour la paix en Syrie - Genève 2 - se retrouve compromise, a annoncé, avant-hier, à Saint-Pétersbourg l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, à l'issue d'une rencontre avec les chefs de diplomatie du G20.
"Nous travaillons ferme pour mettre en œuvre l'initiative russo-américaine en vue de convoquer une conférence internationale de paix à Genève. Mais maintenant, la tenue de Genève 2 est menacée en raison des événements du 21 août (la publication d'informations sur une attaque chimique présumée dans une banlieue de Damas et de leurs conséquences possibles). J'ai attiré l'attention des participants à la rencontre sur des conséquences éventuelles et j'ai exprimé l'espoir que nos efforts seraient poursuivis et que nous pourrions aider les Syriens à sortir de la crise", a déclaré le médiateur international devant les journalistes.
La conférence internationale sur la Syrie, baptisée Genève 2, devrait réunir à une même table des responsables du régime syrien et de l'opposition pour tenter de trouver une solution politique négociée du conflit entre Damas et la rébellion. Cette conférence doit reprendre les lignes d'un accord international signé à Genève le 30 juin 2012, mais jamais appliqué, dessinant les contours d'une transition politique en Syrie.

11 pays du G20 favorables à une intervention sans l'aval de l'ONU
Onze pays du G20 sont favorables à une intervention militaire en Syrie, même sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU, selon une déclaration conjointe dont le texte a été diffusé par la Maison- Blanche à Washington.
"Les chefs d'Etat et représentants d'Arabie saoudite, d'Australie, du Canada, de Corée du Sud, d'Espagne, des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, d'Italie, du Japon et de la Turquie ont adopté une déclaration en marge du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, en Russie", a indiqué la Maison- Blanche.
"Les pays signataires ont toujours appuyé une résolution ferme du Conseil de sécurité de l'ONU, étant donné que ce dernier doit diriger la réaction internationale, mais ils reconnaissent que le Conseil reste paralysé depuis deux ans et demi. Le monde ne peut pas attendre l'échec des procédures interminables qui ne peuvent qu'augmenter les souffrances en Syrie et l'instabilité dans la région. Nous soutenons les efforts déployés par les Etats-Unis et d'autres pays en vue de garantir le respect de l'interdiction d'utiliser des armes chimiques", lit-on dans la déclaration.

Canada, France, Turquie et Arabie saoudite prônent des frappes
Les Etats-Unis, la France, le Canada, l'Arabie saoudite et la Turquie sont favorables à une intervention armée en Syrie, a annoncé le président russe Vladimir Poutine à l'issue du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg.
"On sait que les Etats-Unis, la Turquie, le Canada, l'Arabie saoudite et la France se prononcent pour une opération militaire. Monsieur Cameron s'est également prononcé pour cette option, mais le parlement du pays, exprimant la volonté du peuple britannique, s'y est opposé. La chancelière allemande se comporte de manière très prudente: l'Allemagne n'envisage de participer à aucune opération militaire", a déclaré M. Poutine lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G20.
Outre les pays cités par le président russe, six Etats européens sont également prêts à soutenir l'intervention armée des Etats-Unis en Syrie sans le mandat de l'ONU. Il s'agit du Danemark, de la Croatie, de la Roumanie, de la Grèce, de la Lettonie et de Chypre.

L'entretien avec Obama constructif, mais les positions inchangées
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé aux journalistes à Saint-Pétersbourg que son entretien d'aujourd'hui avec son homologue américain Barack Obama s'était déroulé dans une atmosphère bienveillante, mais que chacun était resté sur ses positions.
"C'était un entretien très étoffé, constructif et bienveillant (…).Chacun est resté sur ses positions. Quoi qu'il en soit, c'était un dialogue. Nous nous entendons l'un l'autre. Nous comprenons les arguments. Je ne suis pas d'accord avec ses arguments. Il n'accepte pas les miens. Mais nous nous écoutons et essayons d'analyser", a déclaré le chef de l'Etat à l'issue du sommet du G20.
Et de préciser que l'entretien avait duré "20 à 30 minutes".
Selon le président russe, il a été convenu que Moscou et Washington poursuivraient des contacts en vue de désamorcer la crise syrienne.

Menace pour l'ensemble de la région
L'usage d'armes chimiques en Syrie représente une menace pour l'ensemble de la région et ne doit pas rester sans réponse, a déclaré le président américain Barack Obama à Saint-Pétersbourg lors d'une conférence de presse retransmise en direct par le site de la Maison- Blanche.
"L'utilisation insolente d'armes chimiques par le régime du président Bachar el-Assad, ce n'est pas une tragédie uniquement syrienne. C'est une menace pour la paix et la sécurité dans le monde, menace pour les voisins de la Syrie - la Turquie, la Jordanie, le Liban, l'Irak et Israël.
Cela menace de déstabiliser encore plus le Proche-Orient et risque de faire en sorte que ces armes tombent entre les mains de groupes terroristes", a souligné M. Obama.
Selon le président américain, la plupart des dirigeants du G20 sont d'accord pour tenir le gouvernement syrien pour responsable de l'attaque chimique près de Damas, mais restent divisés sur le recours à la force sans l'aval du Conseil de sécurité des Nations unies.
"Tout le monde est d'accord pour dire qu'on ne peut rester les bras ballants. Mes collègues en Asie, en Europe et en Afrique pensent qu'il faut réagir à l'usage d'armes chimiques contre la population syrienne", a-t-il affirmé.
Or, les analystes constatent que le sommet de Saint-Pétersbourg est marqué par de profondes divergences sur le dossier syrien. Washington tient les autorités syriennes pour responsable du bombardement à l'arme chimique qui aurait fait plus de 1 400 morts le 21 août dans une banlieue de Damas et envisage des frappes punitives, tandis que Moscou conteste la responsabilité de Damas.

L'ONU paralysée sur la question syrienne
Il est inadmissible de recourir à la force sans mandat du Conseil de sécurité de l'ONU, mais ce principe ne fonctionne pas en cas d'inaction du Conseil, a déclaré le président américain Barack Obama lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg.
"Le Conseil de sécurité de l'ONU demeure pratiquement paralysé dans ses démarches visant à régler la question syrienne", a déclaré le locataire de la Maison -Blanche.
Selon lui, la plupart des pays accusent Damas d'avoir utilisé des armes chimiques, mais la Russie en pense autrement.
"Les condamnations et les résolutions ne suffisent pas à elles seules pour mettre un terme à la violation des normes internationales", a ajouté le président américain.

Moscou met en garde les USA contre des frappes sur les sites chimiques
Moscou met en garde les Etats-Unis contre des frappes sur les sites chimiques en Syrie, rapporte vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.
"Nous mettons en garde les autorités des Etats-Unis et de leurs alliés contre toute frappe sur les sites chimiques et les territoires adjacents.
De tels actes provoqueraient un nouveau tournant dangereux dans l'évolution tragique de la crise syrienne", prévient la diplomatie russe à l'occasion de l'examen à Washington de "scénarios" d'une opération militaire américaine en Syrie.
Et d'ajouter que cela aurait pour conséquence un risque de rejets de gaz chimiques hautement toxiques, et tout ce qui pourrait en découler pour la population civile et l'écologie.
"Par ailleurs, il n'est pas à exclure qu'à l'issue d'une action aussi folle, des munitions chimiques et des gaz de combat puissent tomber entre les mains de commandos et de terroristes", lit-on sur le site du ministère.

La Russie continuera à aider la Syrie en cas de frappe
La Russie continuera d'aider la Syrie en cas de frappe militaire, a déclaré le président russe Vladimir Poutine à l'issue du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg.
"Vous voulez savoir si nous aiderons la Syrie? Nous le ferons, comme nous le faisons actuellement. Nous lui livrons des armes, nous collaborons dans le domaine économique. J'espère que nous élargirons notre coopération humanitaire, notamment en accordant une aide humanitaire aux civils syriens qui se trouvent actuellement dans une situation difficile", a indiqué M. Poutine à la question de savoir si la Russie aidera la Syrie en cas de frappes.

La Douma suspend ses relations avec le Congrès US
Le refus des parlementaires américains d'évoquer la question syrienne avec une délégation russe pousse la Douma à suspendre ses relations avec le Congrès des Etats-Unis, a déclaré vendredi à RIA Novosti le président de la commission des Affaires étrangères de la chambre basse du Parlement russe, Alexeï Pouchkov.
"Les contacts avec le Congrès américain ne sont plus possibles dans une telle situation. J'ai du mal à imaginer que l'on puisse les renouer rapidement après une telle réaction des élus américains", a indiqué M. Pouchkov.
Dans ce contexte, le Parlement russe a jugé inutile d'envoyer une délégation aux Etats-Unis, a ajouté le député, soulignant que le Congrès des Etats-Unis "se transformait en organisation antirusse adoptant des lois antirusses".
"Il s'agit notamment de la loi Magnitski", a précisé M. Pouchkov.
Le Congrès "initie des listes noires, cherche à les élargir au maximum et fait des déclarations agressives à l'adresse de la Fédération de Russie et d'autres pays", a affirmé le député.
Selon lui, le refus du Congrès de négocier avec les parlementaires russes témoigne de la politique unilatérale des Etats-Unis. Cette politique est à l'opposé de celle de la Douma qui est toujours ouverte aux contacts.
"Le Congrès est une force dénuée de tout caractère constructif dans les relations russo-américaines", a conclu M. Pouchkov.

Les USA évacuent leurs diplomates du Liban
La plupart des diplomates américains en poste au Liban et leurs familles quittent ce pays en raison de la menace pour leur sécurité, indique un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth.
"Le 6 septembre, le département d'Etat rappelle les employés ordinaires de l'ambassade américaine à Beyrouth et les membres de leurs familles en raison des menaces pesant sur leur sécurité. Le département d'Etat déconseille en outre aux Américains de se rendre au Liban", lit-on dans le communiqué.
L'ambassade souligne que les Américains qui se trouvent actuellement au Liban et qui refusent de quitter ce pays doivent bien peser leur décision et prendre conscience des risques qu'elle comporte.
Le président américain Barack Obama a demandé l'approbation du Congrès pour des frappes militaires visant à "punir" le régime du président syrien Bachar el-Assad. Washington se déclare persuadé que les autorités syriennes ont utilisé des armes chimiques dans une banlieue de Damas le 21 août dernier.


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