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Bras de fer entre Obama et Poutine
La crise syrienne consacre la division du G20, réuni a Saint-Petersbourg
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 09 - 2013

La réunion du G20 a été dominée par la crise syrienne. Les Etats-Unis et leurs alliés «poussent» pour une série de frappes contre le régime de Bachar al Assad. La Russie s'y oppose sans l'aval de l'Onu. La crise humanitaire en Syrie prend des dimensions dramatiques. Aucune solution politique n'est en vue.
La réunion du G20 a été dominée par la crise syrienne. Les Etats-Unis et leurs alliés «poussent» pour une série de frappes contre le régime de Bachar al Assad. La Russie s'y oppose sans l'aval de l'Onu. La crise humanitaire en Syrie prend des dimensions dramatiques. Aucune solution politique n'est en vue.
La question d'une probable série de frappes aériennes pour sanctionner le président syrien Bachar al Assad, accusé par les Etats-Unis et leurs alliés, notamment la France et la Grande-Bretagne, d'être responsables de l'attaque chimique présumée de la semaine dernière dans la plaine de la Ghouta autour de Damas et qui aurait fait selon les sources entre 500 et un millier de morts, a consacré la division du G8 sur la crise syrienne.
Les preuves américaines sur la prétendue utilisation d'armes chimiques par l'armée syrienne ont été rejetées par la Russie. La Russie ne peut pas reconnaître les preuves américaines d'utilisation d'armes chimiques en Syrie car elles sont loin d'être convaincantes, a déclaré jeudi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov dans une conférence de presse au sommet du G20 sur la crise syrienne.
M. Peskov a indiqué que la Russie ne bloque pas les autres pays sur leurs décisions, mais encourage ses partenaires à examiner la situation en Syrie de façon responsable et à ne pas utiliser l'attaque présumée pour justifier les raisons de leurs propres actions. Le porte-parole du Kremlin a résumé la position de la Russie.
«Nous ne pouvons pas accepter les preuves (américaines) qui, de notre point de vue, ne sont pas du tout des preuves et sont loin d'être convaincantes», a déclaré Dmitri Peskov. Selon lui, le Conseil de sécurité de l'Onu est le «seul organe légitime» dans les affaires internationales autorisé à utiliser des forces légitimes.
«Ni la Russie ni les Etats-Unis» ne peuvent prendre de telles décisions seuls, a-t-il souligné, relevant que pour Moscou, «aucune décision ne doit être prise avant que les experts de l'ONU achèvent leur enquête et fournissent des preuves pour déterminer qui a utilisé des armes chimiques en Syrie».
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov et son homologue français Laurent Fabius devaient s'entretenir, hier, en marge du sommet du G20, dominé par la crise syrienne, rapportent des agences. La Russie et la France divergent sur l'idée d'une intervention militaire en Syrie, défendue par Paris mais rejetée par Moscou. Rappelons que les autorités syriennes rejettent ces accusations et imputent cette attaque aux rebelles, affirmant que ces derniers ont commis cet acte pour justifier une intervention étrangère dans le pays.
Les tensions diplomatiques autour de la Syrie qui dominent la réunion des pays membres du G20 se sont exacerbées depuis l'attaque à l'arme chimique qui a eu lieu le 21 août à Mouadamiyat al-Cham et dans la Ghouta orientale, faisant plusieurs centaines de victimes.
Le président américain Barack Obama, le Premier ministre britannique David Cameron et le président français, François Hollande ont tous les trois convenu qu'il n'y avait aucun doute sur la responsabilité du gouvernement syrien dans une «attaque chimique».
La guerre froide entre Obama et Poutine
La Russie et la Chine expriment de sérieux doutes sur cette question. Depuis plusieurs jours la crispation entre Etats-Unis et Russie va croissant, avec menaces d'escalade militaire et rebuffades diplomatiques, et ce, malgré la cordialité forcée de la poignée de main officielle à Saint-Pétersbourg entre Obama et Poutine. La présence renforcée dans les eaux de la Méditerranée des navires de guerre des deux puissances donnent une autre dimension à la crise syrienne.
Et l'annonce que la Russie, rapportée, hier, par une source militaire citée par l'agence Interfax, va envoyer un nouveau navire de guerre vers les côtes syriennes après avoir embarqué une «cargaison spéciale» à Novorossiïsk en mer Noire, n'est pas faite pour détendre l'atmosphère. Le navire de débarquement Nikolaï Filtchenkov, dont le port d'attache est Sébastopol, va faire escale vendredi à Novorossiïsk avant de faire route vers la Méditerranée, a indiqué cette source de l'état-major de la Marine russe.
La Russie, dont les navires de guerre ont maintenu une présence dans l'est de la Méditerranée depuis le début de la crise syrienne, a dépêché dans la zone ces derniers jours plusieurs autres navires, dont un bâtiment de surveillance électronique et deux grands navires de débarquement. Pour sa part, le chef du gouvernement italien Enrico Letta a estimé dans la nuit de jeudi à vendredi que lors du dîner du G20 les divisions sur la Syrie s'étaient «confirmées».
Le dîner vient de se terminer, au cours duquel s'est confirmée la division à propos de la Syrie, a dit M. Letta sur son compte officiel Twitter, depuis Saint-Pétersbourg (Russie), lieu de la réunion du sommet du G20.
Le sommet du G20 a fait, cependant, abstraction du côté humanitaire de la question. Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, s'est alarmé, hier, à Saint-Pétersbourg de la crise humanitaire. "La crise humanitaire en Syrie est sans précédent dans l'histoire contemporaine et les dirigeants des pays du G20 doivent trouver une issue politique à la crise", a déclaré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lors d'une rencontre en marge du sommet du G20 consacrée à la situation humanitaire en Syrie.
«C'est une crise humanitaire sans précédent dans l'histoire contemporaine. La communauté internationale ne doit ménager aucun effort pour mettre fin aux souffrances du peuple syrien», a déclaré Ban Ki-moon. «Nous devons étudier les possibilités qui permettront d'éviter la poursuite de la militarisation du conflit, et relancer la recherche de voies de règlement politique», a-t-il indiqué.
La question d'une probable série de frappes aériennes pour sanctionner le président syrien Bachar al Assad, accusé par les Etats-Unis et leurs alliés, notamment la France et la Grande-Bretagne, d'être responsables de l'attaque chimique présumée de la semaine dernière dans la plaine de la Ghouta autour de Damas et qui aurait fait selon les sources entre 500 et un millier de morts, a consacré la division du G8 sur la crise syrienne.
Les preuves américaines sur la prétendue utilisation d'armes chimiques par l'armée syrienne ont été rejetées par la Russie. La Russie ne peut pas reconnaître les preuves américaines d'utilisation d'armes chimiques en Syrie car elles sont loin d'être convaincantes, a déclaré jeudi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov dans une conférence de presse au sommet du G20 sur la crise syrienne.
M. Peskov a indiqué que la Russie ne bloque pas les autres pays sur leurs décisions, mais encourage ses partenaires à examiner la situation en Syrie de façon responsable et à ne pas utiliser l'attaque présumée pour justifier les raisons de leurs propres actions. Le porte-parole du Kremlin a résumé la position de la Russie.
«Nous ne pouvons pas accepter les preuves (américaines) qui, de notre point de vue, ne sont pas du tout des preuves et sont loin d'être convaincantes», a déclaré Dmitri Peskov. Selon lui, le Conseil de sécurité de l'Onu est le «seul organe légitime» dans les affaires internationales autorisé à utiliser des forces légitimes.
«Ni la Russie ni les Etats-Unis» ne peuvent prendre de telles décisions seuls, a-t-il souligné, relevant que pour Moscou, «aucune décision ne doit être prise avant que les experts de l'ONU achèvent leur enquête et fournissent des preuves pour déterminer qui a utilisé des armes chimiques en Syrie».
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov et son homologue français Laurent Fabius devaient s'entretenir, hier, en marge du sommet du G20, dominé par la crise syrienne, rapportent des agences. La Russie et la France divergent sur l'idée d'une intervention militaire en Syrie, défendue par Paris mais rejetée par Moscou. Rappelons que les autorités syriennes rejettent ces accusations et imputent cette attaque aux rebelles, affirmant que ces derniers ont commis cet acte pour justifier une intervention étrangère dans le pays.
Les tensions diplomatiques autour de la Syrie qui dominent la réunion des pays membres du G20 se sont exacerbées depuis l'attaque à l'arme chimique qui a eu lieu le 21 août à Mouadamiyat al-Cham et dans la Ghouta orientale, faisant plusieurs centaines de victimes.
Le président américain Barack Obama, le Premier ministre britannique David Cameron et le président français, François Hollande ont tous les trois convenu qu'il n'y avait aucun doute sur la responsabilité du gouvernement syrien dans une «attaque chimique».
La guerre froide entre Obama et Poutine
La Russie et la Chine expriment de sérieux doutes sur cette question. Depuis plusieurs jours la crispation entre Etats-Unis et Russie va croissant, avec menaces d'escalade militaire et rebuffades diplomatiques, et ce, malgré la cordialité forcée de la poignée de main officielle à Saint-Pétersbourg entre Obama et Poutine. La présence renforcée dans les eaux de la Méditerranée des navires de guerre des deux puissances donnent une autre dimension à la crise syrienne.
Et l'annonce que la Russie, rapportée, hier, par une source militaire citée par l'agence Interfax, va envoyer un nouveau navire de guerre vers les côtes syriennes après avoir embarqué une «cargaison spéciale» à Novorossiïsk en mer Noire, n'est pas faite pour détendre l'atmosphère. Le navire de débarquement Nikolaï Filtchenkov, dont le port d'attache est Sébastopol, va faire escale vendredi à Novorossiïsk avant de faire route vers la Méditerranée, a indiqué cette source de l'état-major de la Marine russe.
La Russie, dont les navires de guerre ont maintenu une présence dans l'est de la Méditerranée depuis le début de la crise syrienne, a dépêché dans la zone ces derniers jours plusieurs autres navires, dont un bâtiment de surveillance électronique et deux grands navires de débarquement. Pour sa part, le chef du gouvernement italien Enrico Letta a estimé dans la nuit de jeudi à vendredi que lors du dîner du G20 les divisions sur la Syrie s'étaient «confirmées».
Le dîner vient de se terminer, au cours duquel s'est confirmée la division à propos de la Syrie, a dit M. Letta sur son compte officiel Twitter, depuis Saint-Pétersbourg (Russie), lieu de la réunion du sommet du G20.
Le sommet du G20 a fait, cependant, abstraction du côté humanitaire de la question. Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, s'est alarmé, hier, à Saint-Pétersbourg de la crise humanitaire. "La crise humanitaire en Syrie est sans précédent dans l'histoire contemporaine et les dirigeants des pays du G20 doivent trouver une issue politique à la crise", a déclaré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lors d'une rencontre en marge du sommet du G20 consacrée à la situation humanitaire en Syrie.
«C'est une crise humanitaire sans précédent dans l'histoire contemporaine. La communauté internationale ne doit ménager aucun effort pour mettre fin aux souffrances du peuple syrien», a déclaré Ban Ki-moon. «Nous devons étudier les possibilités qui permettront d'éviter la poursuite de la militarisation du conflit, et relancer la recherche de voies de règlement politique», a-t-il indiqué.


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