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La guerre est une bonne affaire pour certains
Publié dans Le Maghreb le 11 - 09 - 2013


Pour les marchands d'armes, on dit que " préparer la guerre est plus profitable que de la faire ". Il y a toujours quelque part des affaires à réaliser. Une vision lucrative de la guerre. Une vision lucrative des menaces annoncées. Pour les pays qui sont producteurs d'armes et d'équipements avancés, et qui sont tout le temps à la recherche d'une guerre pour vendre le plus possible de matériels, il est bien évident que ces pays exportateurs d'armes inventeront, ou créeront chez les pays importateurs les conditions d'engagement si ces dernières n'existent pas, dans la guerre. Des élections ont eu lieu en Irak et en Afghanistan sans que la " violence " n'ait cessé. Elle n'a pas cessé malgré le choix fait par les urnes. Les Américains et les dirigeants irakiens, qui ont organisé des élections, n'ont pas pu empêcher de nouveaux attentats très meurtriers, ce qu'ils n'expliquent pas du tout, ni ils n'expliquent, ni ils se les expliquent. Echec alors ? Les Américains ne reconnaissent que celles qui sont gagnées par " ceux " qu'ils parrainent. Normalement, des élections permettent de convaincre des populations qu'il existe d'autres voies que celle du chaos pour parvenir à la consolidation de la cohésion nationale comme moyen de réduction des vulnérabilités et de renforcement de la capacité à résister à toutes les menaces. Le président Bouteflika avait conjuré les implications des guerres en disant que dans des affrontements entre des Etats, ainsi que des affrontements à l'intérieur des Etats, seule la guerre aura gagné. Une guerre pour démocratiser l'Afghanistan et y rétablir les droits de l'homme ? Dans les deux cas, ce ne sont que des mensonges. A la veille de la guerre contre l'Afghanistan, Tony Blair lança le message suivant aux talibans : " Donnez-nous Ben Laden et nous vous laisserons continuer à gouverner ".Devant un tel marché proposé au mollah Omar, que restait-il de l'alibi des armes de destruction massive ? Que resterait-il de la volonté à combattre pour les droits de l'homme ? Que resterait-il comme volonté exprimée à " libérer " la femme afghane ? Des élections se sont tenues pour renforcer la démocratie. Quelle démocratie sous occupation militaire et sous la menace des chefs de guerre comme en Libye par exemple ? S'il s'agit de la démocratie " version occidentale ", il n'est pas certain que cette voie aboutisse, car, pour le moment, le risque est grand que cela ne soit basé sur la citoyenneté que se produira l'accès au pouvoir, mais sur la base de l'appartenance à une communauté et à une confession. Il est connu que la logique communautaire est pratiquement incompatible avec la logique démocratique. Des élections se sont tenues en Irak dans un contexte où la violence ne veut pas dire son dernier mot. Nous souhaitons bien que les Irakiens se réconcilient avec eux-mêmes, entre eux et les institutions, car il ne saurait y avoir d'autres voies que celle de la réconciliation. Les guerres suivies d'occupation militaire peuvent faire pousser le cri du vainqueur aux occupants dès l'entrée dans le pays agressé, mais la réalité amère reprend le dessus au moment où commencera à être fait le constat qu'en fait, il n'y a aucune victoire et que bien au contraire ceux-là se présentent comme des colonisateurs qui s'embourbent et ne savent plus comment s'en sortir. En Irak, ils n'ont pas encore savouré le fruit de leur occupation qu'ils avaient commencé à donner des plans de charge à leurs entreprises. Les Etats-Unis avaient cru qu'ils arriveraient à solutionner la question des talibans en " démocratisant "l'Irak. En réalité, ils avaient rendu service à l'autre pays ciblé après l'Irak et l'Afghanistan, soit l'Iran en détrônant les talibans en Afghanistan et le régime de Saddam Hussein en Irak. Les Américains ne savent plus comment s'en sortir. Ils entrent enthousiasmés dans la guerre et finissent forcés à évacuer leurs troupes pour ne pas avoir à prolonger leurs souffrances. Le logiciel des interventions militaires est le même. D'abord, destruction des infrastructures, soit un retour vers l'âge de pierre. Ensuite, provoquer une rupture de la cohésion nationale par la mise en évidence des problèmes réveillés par les clivages ethniques, ce qui est une préparation de la guerre civile. Ils savent bien que la logique ethnique est incompatible avec la logique démocratique et, pire encore, avec la logique des conflits confessionnels. Irak, Afghanistan, même logiciel américain. La Syrie aura-t-elle le même sort ? Démocratie importée, généralement président également importé, puis élections sous occupation étrangère. Quelle légitimité aux gouvernants quand les élections se déroulent sous occupation militaire étrangère ? Quelle démocratie qui reposerait sur des solutions importées, des responsables politiques importés, et qui ne soit pas l'objet d'une transaction politique nationale? Quelle légitimité si la réponse est la violence ? On dit qu'autant l'ancienne que la nouvelle administration américaine n'ont réellement aucune solution de retour à la paix aussi bien en Irak qu'en Afghanistan et qu'elles ne savent jusqu' où pourrait aller le bras de fer américain avec l'Afghanistan. La Libye a payé les errements occidentaux, la Syrie également.

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