Dans le cadre de l'instauration d'une nouvelle ère économique, le gouvernement ne cesse depuis un certain temps à apporter des aménagements propres pour fluidifier la relance du secteur industriel et à élargir le champ de l'investissement productif et rentable aux entreprises nationales. Dans un autre cadre, il s'agit de rationaliser les règles relatives aux conditions fiables préalables à la préparation de l'après-pétrole en débarrassant l'économie nationale des perversions et des phénomènes bureaucratiques qui en dénaturent l'esprit même de son développement, voire de sa promotion. Mais, il s'agira, aussi par une saine pratique politique, d'éviter l'incompréhension entre les différents partenaires sociaux et économiques à travers l'accroissement de la confiance commune dans ce processus de relance économique. La consolidation de l'économie nationale en vue de son intégration dans le marché mondial devrait se poursuivre à travers, en particulier, la continuation de son programme de modernisation et du processus de mise à niveau des entreprises, le redéploiement du secteur public marchand et la revalorisation du programme de partenariat. Il s'agira, dans un autre volet, d'approfondir les réformes économiques qui doivent demeurer une priorité. Dans le cadre de ces réformes, le développement de l'investissement demeure un facteur fondamental de la relance de la production et de la création d'emplois, en somme, de la croissance durable. Cependant, la promotion et le développement de l'investissement ne seront viables qu'une fois la flexibilité et l'efficience de l'environnement des affaires dans lequel opèrent les entreprises, seront assainies. Cela explique que sur le plan pratique et opérationnel, les politiques et les mesures directes liées au développement de l'investissement sont à revoir car elles sont nécessaires pour une mobilisation plus active dans ce domaine. Ces préalables sont également liés à l'amélioration du dispositif en question, au développement du marché du foncier économique transparent, et à la disponibilité d'un marché financier actif. A travers ce processus de rénovation de l'économie nationale, la modernisation de l'entreprise et des structures économiques qui lui sont rattachées, sont désormais considérées comme axes importants de la stratégie de relance de la production nationale. En effet, la durabilité de la croissance est le principal défi auquel fait face, actuellement, l'économie nationale. Or, celle-ci ne peut, réellement, être atteinte que par le développement d'un secteur productif et innovateur. Celui-ci passe par la modernisation des PME-PMI, ainsi que par l'amélioration des infrastructures et de l'environnement des entreprises. C'est là, un objectif à réaliser que se fixe le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, M. Amara Benyounés, à travers son amélioration au titre de la compétitive dans ses multiples dimensions, la densification du tissu industriel, et le renforcement du positionnement des entreprises sur le marché local et le marché extérieur. Ces objectifs seront concrétisés à travers des politiques d'incitation et de soutien, selon les axes de la modernisation de l'entreprise par l'amélioration de ses capacités techniques et technologiques, ainsi que son mode de gestion, l'appui à l'internationalisation dans la perspective de développer les exportations, le partenariat et la sous-traitance internationale, la qualification des ressources humaines et son adaptabilité à la demande de l'entreprise, la réhabilitation et la modernisation des institutions et des infrastructures d'appui à l'entreprise pour améliorer la qualité de l'offre de service.