Il y a quelques années, nombre de voix ont conclu que l'Algérie est économiquement mal partie sur le plan industriel, une appréciation logique puisqu'à l'heure actuelle, elle sert de base à une nouvelle option industrielle marquée par des objectifs précis par la détermination de dépasser le souci de la production nationale. Une autre ambition, aussi est de conquérir l'espace commercial et économique du marché mondial. Une feuille de route tracée par le gouvernement avec la plus grande assurance donnée à tous les acteurs pour les accompagner dans cette démarche, comme ailleurs aux entreprises publiques et privées pour un retour à la performance et à la compétitivité et dont on sait trop la conviction du ministre du Développement de l'industrie et de la Promotion de l'investissement sur cette question. C'est dire, aussi, à quel point l'accession à une nouvelle culture économique fait l'objet d'attention particulière tant que la stratégie industrielle en question demeure ouverte à toutes les initiatives et autres opportunités. Si le gouvernement parle, aujourd'hui, d'une nouvelle relance industrielle, c'est qu'il s'agit de passer de l'économie étatique à l'économie de marché avec comme principaux " moteurs " les secteurs public et privé. Un langage qui n'est pas nouveau mais réactualisé pour forger l'existence d'une économie variée. C'est d'ailleurs, dans ce sens que la dernière tripartite (Gouvernement-Patronat-UGTA), s'est préoccupée essentiellement en vue de redynamiser l'entreprise. Rien de surprenant à cela. La relance du secteur industriel peine à décoller parce que la symbiose entre le secteur public et le secteur privé a, jusqu'à présent, mal fonctionné et n'a pas fondamentalement changé les effets de ce traumatisme économique en résultat. La remise en cause de cette donne, qui a peu donné, incite à une meilleure union stratégique de ce développement, c'est-à-dire une marche inverse, à partir de l'autre " versant " de la réalité : une communauté de base composée des secteurs privé et public associée dans le besoin à des partenariats étrangers afin de repenser l'approche de ce développement. Il s'agit de systématiser cette option quant à un processus économique tangible. Mais que d'aucuns des acteurs de ce mouvement ne s'y trompent. Si la racine du ressourcement nécessaire à la consolidation et à la promotion de la production nationale porteuse de richesses et d'emplois avant tout, il ne reste pas moins que la recherche de l'action que s'est fixée le gouvernement qui doit tendre à la transformation du système économique dans son ensemble et des rapports sociaux, en particulier.