Le ministre palestinien de l'Information, Ryadh Al Maliki, a révélé la liste des invités à la Conférence internationale de paix initiée par les Etats-Unis et prévue le mois de novembre prochain. L'Algérie compte parmi les invités à cette rencontre. Selon Al Maliki, le président américain, George W. Bush, a l'intention d'inviter les membres du Quartette international, ceux du G8, tous les membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU, les membres du Comité de suivi de la Ligue arabe et trois grands pays musulmans. Le Quartette est composé des Etats-Uni, de l'Union européenne, de la Russie et des Nations unies. L'ajout des pays du G8 signifie que le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon et le Royaume uni seront invités. En tant que membre du Conseil e sécurité, la Chine sera également invitée. Le comité de suivi de la Ligue arabe, créé pour poursuivre l'application de l'initiative de paix arabe, comprend l'Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie, la Palestine, le Qatar, le Liban, l'Egypte, le Maroc, Oman, l'Algérie, Bahreïn, le Yémen et le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa. Enfin, la Turquie, l'Indonésie et la Malaisie ont été ajoutées à la liste des invités. Le diplomate palestinien a déclaré jeudi, que le président Abbas et d'autres pays demanderaient aux organisateurs de la conférence d'inviter l'Inde, l'Afrique du Sud, le Brésil, la Grèce et l'Espagne. Le ministre a déclaré également, lors d'une conférence de presse à Ramallah, que les négociations seront basées sur une déclaration commune que Abbas et le Premier ministre israélien Ehud Olmert devraient élaborer dans les prochaines semaines des entretiens bilatéraux. La déclaration, selon Al Maliki, abordera des questions telles que les frontières d'un futur Etat palestinien, la statut de Jérusalem et le destin des réfugiés palestiniens. Al Maliki a indiqué que la déclaration sera soumise pour approbation aux Palestiniens par référendum. Le président Abbas pense que les négociations ne devraient pas durer plus de six mois, parce que les négociations précédentes ont déjà achevé une partie considérable du sujet.