Des discussions sont en cours entre la Centrale syndicale et les différents ministères concernant les statuts particuliers et le régime indemnitaire. C'est ce qui a été indiqué par le SG de la Centrale syndicale, dans une déclaration à la presse, en marge d'un repas du f'tour qu'il a partagé avec des citoyens au Foyer des cheminots. A noter que ce dossier vient accompagner la nouvelle grille des salaires. Tout en réaffirmant que quelle que soit la cadence d'une fédération ou d'un ministère concernant l'élaboration des statuts particuliers et du régime indemnitaire, ces derniers seront appliqués en janvier 2008, au même titre que la grille des salaires, avec effet rétroactif si nécessaire. Concernant la protestation des syndicats autonomes, il a estimé qu'il n'y a pas de manquements dans ce processus et que même "s'il n'est pas parfait, son côté négatif est perfectible". Avant d'ajouter que l'UGTA privilégie le dialogue et non la confrontation, laquelle "est toujours synonyme de négation". Pour le directeur général de la Fonction publique, M. Djamel Kharchi, c'est la première fois qu'une augmentation aussi conséquente est intervenue dans le secteur. Il a précisé, dans une déclaration au quotidien El Moudjahid, que l'indemnité complémentaire de revenu (ICR) et l'indemnité de sujétion spéciale (ISS) n'ont pas été supprimées comme prétendu mais plutôt intégrées dans le traitement de base dans ce souci de vouloir rétablir le ratio proportionnel entre le traitement de base et le régime indemnitaire, conformément au principe universel en matière salariale. Le DGFP indique que le nouveau système de rémunération dans sa globalité ne sera finalisé qu'après la troisième étape qui concernera l'harmonisation des régimes indemnitaires. Mettant en garde contre toute conclusion hâtive, il a souligné que ce système a consisté dans sa première phase en l'élaboration de la grille salariale alors que l'étape suivante sera caractérisée par la confection des statuts particuliers précisant que, le statut relevant des corps communs, sera le premier à être adopté en guise de statut référentiel. En outre, le patron de l'UGTA a rassuré que les augmentations sont perceptibles et que dans peu de temps les fonctionnaires vont constater des améliorations dans leurs salaires. Par ailleurs, le patron de la Centrale syndicale a souligné que la nouvelle grille des salaires n'est pas figée, mais va évoluer en fonction de l'évolution en termes de croissance et de disponibilités financières. Il a annoncé que l'UGTA travail actuellement sur un document didactique qui va expliquer clairement et nettement les augmentations des différents corps des fonctionnaires, rassurant qu'il n'y a pas de raison de s'alarmer. Pour ce qui est de la réduction de l'IRG prévue par la loi de finances 2008, M. Sidi Saïd a indiqué que l'UGTA s'est déjà penchée sur la question, ajoutant que le groupe de travail mis en place à ce sujet y travaille de façon à ce que ça puisse toucher un maximum de salariés. A ce titre, il a ajouté que la Centrale syndicale va étudier les propositions de la loi de finances et formuler des propositions avant d'annoncer que le secrétariat national de l'UGTA va se réunir après l'Aïd et abordera toutes les questions économiques et sociales. Invité à se prononcer sur le processus de privatisation, il a indiqué, à ce sujet, que l'UGTA a l'habitude de travailler tranquillement et sereinement avec le gouvernement sur tous les dossiers du monde de travail. Et concernant, le secteur économique public, il a souligné que des rencontres du travail avec le gouvernement sont programmées après l'Aïd. Il sera question de discuter de la manière de donner une dynamique nouvelle à ce secteur par rapport au marché, à l'emploi et à la croissance. Interrogé sur la situation de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), M. Sidi Saïd a estimé que cette société est une entreprise importante dans le développement économique, et que le gouvernement et l'UGTA trouveront des solutions non seulement pour la SNVI, mais aussi pour toutes les entreprises de la mécanique, de l'agroalimentaire ou autres. Dans ce cadre, il a ajouté qu'il est important de regarder le secteur public comme moteur de l'économie et qu'il y a un consensus sur la vision de la relance économique, entre l'UGTA, le gouvernement et le patronat, pour que les choses avancent correctement.