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Des pertes de 500 millions de dinars par an pour la BCR
Contrefaçon
Publié dans Le Maghreb le 11 - 10 - 2007

L'entreprise BCR vient de traverser une étape importante caractérisée par la signature avec la direction générale des Douanes d'un accord au terme duquel les deux parties vont essayer de voir ensemble les voies et moyens à même de limiter le phénomène de la contrefaçon et réduire ses effets sur l'activité de l'entreprise. Selon M. Mohamed Hadi Ouadfel, PDG de l'entreprise BCR, ce phénomène nécessite une action concertée de toutes les institutions concernées.
Outre, les Douanes, il cite le secteur du commerce, la justice à travers les tribunaux, les institutions de normalisation etc. Les produits qui menacent cette entreprise sont fabriqués à l'étranger. Ils viennent selon le P-DG de BCR du Sud-Est asiatique et transitent par des plate-formes commerciales, notamment Dubaï et la Turquie. Pour lui, toute la problématique repose sur le fait de reconnaître le vrai produit du faux. " Aujourd'hui, les contrefacteurs développent un tel génie à copier l'original, que le consommateur non averti ne saura jamais faire la différence ". C'est là dit-il l'objectif attendu de cette plate-forme de l'accord entre BCR et la direction générale des Douanes. " Non seulement il s'agit de mettre un dispositif de concertation et d'information, mais surtout de mettre en place un plan de formation du corps des inspecteurs de façon à ce qu'ils sachent comment on fabrique un produit et quels sont les caractéristiques qui font qu'un produit est original par rapport à un produit qui est copié ". Il explique dans ce sens que la formation sera engagée avec les Douanes, ce qui permettra à ses services de reconnaître la différence et de déceler la contrefaçon. M. Ouadfel reconnaît que le phénomène de la contrefaçon est relativement récent, et se mettre au diapason de la lutte demande un certain temps. " Il n'est jamais trop tard pour bien faire, l'essentiel est d'entamer la démarche pour contre carrer les contrefacteurs ". D'après lui, l'entreprise BCR souffre de ce problème depuis 1994 et qui a pris une dimension particulière à partir de 1998. Il estime que si on arrive à accélérer le processus " on peut arriver à très court terme à limiter les effets de la contrefaçon ". En plus du dispositif qui va être mis en place par le service des Douanes, le P-DG de l'entreprise BCR préconise la mise en œuvre d'un contrôle obligatoire, expliquant que quand il s'agit de produit qui présente un risque pour la santé et la sécurité du consommateur on imagine les conséquences par exemple d'une installation de gaz qui est contrefaite " là nos produits sont fabriqués selon les normes algériennes et homologués et qui doivent obligatoirement être contrôlés à l'entrée, c'est le dispositif ultime qui va permettre de réduire totalement l'effet de la contrefaçon ".Ouadfel estime que la perte du chiffre d'affaires de l'entreprise BCR en rapport avec les effets de la contrefaçon qu'elle subit, représente une moyenne de 500 millions de dinars/an. " Si nous considérons que la marge bénéficiairest de 20%, il y a une perte de rentabilité moyenne et par année de 100 millions de dinars ". Le phénomène de la contrefaçon est en expansion permanente. Il représente 10% de l'économie mondiale évoluant à hauteur de 300 milliards d'euros chaque année. De l'avis du P-DG de l'entreprise BCR, l'évolution en Algérie est peut-être plus rapide. " C'est un phénomène qui prend une dimension énorme et dangereuse, et il suffit de faire un tour au niveau des grandes places commerciales (El-Hamiz ou El Eulma) pour prendre la mesure réelle du phénomène de la contrefaçon en Algérie.A son avis et en réponse au choix stratégique fait par BCR, la norme doit constituer l'élément privilégié d'arbitrage entre les différents intervenants. " Nous avons choisi de nous inscrire dans la démarche de normalisation. Et je pense que les pouvoirs publics devraient développer le concept de la normalisation et de façon à leur permettre de réguler l'activité commerciale, l'opérateur d'être protégé par rapport à ces risques de contrefaçon et le consommateur d'être sécuristé par rapport aux produits qu'il consomme ". A cet effet, il considère que la norme est la réponse idéale à ce type de
préoccupation.


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