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La France sous pression européenne pour respecter ses engagements budgétaires
Publié dans Le Maghreb le 15 - 10 - 2007

Pressions de l'UE et de la BCE sur la France pour qu'elle respecte l'engagement d'un retour à l'équilibre d'ici 2010.
Les responsables de l'Union européenne et la Banque centrale européenne (BCE) font monter la pression sur le gouvernement français pour qu'il respecte l'engagement d'un retour à l'équilibre de ses finances publiques d'ici 2010.
"Je veux croire que la France fera tout pour atteindre l'équilibre en 2010", a lancé jeudi le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, soulignant que le niveau des dépenses publiques français est proportionnellement "le plus important" de l'Union européenne. M. Juncker, également président de l'Eurogroupe, qui réunit les 13 ministres des Finances de la zone euro, a aussi dénoncé un projet de loi de finance 2008 "en-deçà des engagements pris". Mercredi, le chef économiste de la BCE, Jürgen Stark, avait lui jugé "dramatique" l'évolution des finances publiques françaises.
Le gouvernement de Dominique de Villepin s'était engagé au printemps, aux côtés des 12 autres pays de la zone euro, à ramener la dette sous 60% du produit intérieur brut (PIB) et à annuler le déficit public de la France d'ici 2010. Mais le gouvernement de François Fillon a repoussé à 2012 ce double objectif pour donner la priorité aux mesures de relance, comme le "paquet fiscal".
Le projet de budget 2008 prévoit donc seulement de réduire marginalement les déficits publics, à 2,3% du PIB contre contre 2,4% en 2007, tout comme la dette de l'Etat (64,0% en 2008 contre 64,2% cette année).
Le ministre du Budget Eric Woerth a jugé que l'engagement de 2010 pouvait être atteint si la France parvenait à une croissance de 3% sur les trois prochaines années, hypothèse difficilement réalisable alors que l'économie européenne marque le pas.
Même l'échéance de 2012 est incertaine, car le gouvernement table sur une croissance de 2% à 2,5% l'an prochain, alors que la majorité des économistes ne compte plus que sur 1,8%-1,9%.
D'autant que la dette enfle dangereusement: elle est montée à 66,6% du PIB à la fin du deuxième trimestre contre 65,4% un trimestre plus tôt. Le Commissaire européen aux Affaires étrangères Joaquin Almunia s'est d'ailleurs alarmé lundi d'un possible dérapage budgétaire, jugeant que le déficit public français serait sans doute "légèrement supérieur aux chiffres qui ont été présentés par le gouvernement". Le ministre néerlandais des Finances, Wouter Bos, a lui avoué "pas mal d'inquiétudes" concernant le budget français, fustigeant des prévisions de croissance "pas très réalistes".
"Je crains que la croissance ne soit pas au rendez-vous, qu'on se retrouve dans une impasse budgétaire, et que le gouvernement adopte une politique qui renforce le ralentissement", commente Olivier Gasnier, économiste de la Société Générale. Pour lui, les protestations européennes resteront sans effet, au moins jusqu'aux élections municipales de mars. Mais il souligne que la France peut difficilement ignorer les injonctions européennes. "Ca irait si tous les pays de la zone euro étaient dans le même cas", remarque-t-il. Mais la France est isolée. L'Allemagne compte publier des comptes quasi à l'équilibre cette année, et l'Espagne prévoit un excédent annuel de ses comptes publics supérieur à 1,15% du PIB entre 2008 et 2010.
Même le Portugal, ancien "cancre" budgétaire, a réussi au terme de deux années de rigueur à ramener son déficit des finances publiques de 6 à 3%, dans la limite du Pacte de stabilité, abaissant également sa dette publique à 64,4% en 2007 contre 64,8% en 2006. Seule l'Italie fait concurrence à la France: elle entend ramener son déficit public à de 2,4% à 2,2% du PIB l'an prochain et vise une baisse de la dette à 103,5% en 2008 contre 105,1% en 2006.


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