Le président de " Tedj ", Amar Ghoul, et son partenaire dans la campagne du président candidat, Abdelaziz Bouteflika, le Secrétaire général du Mouvement populaire algérien Amara Benyounès, ont failli être lynchés par des dizaines d'opposants au quatrième mandat de Bouteflika à Marseille. Ghoul et Benyounès cherchaient à quitter la salle, où, ils s'apprêtaient à animer un meeting, car l'assistance en colère, les a accueillis avec des slogans hostiles contre la candidature du président Bouteflika. D'ailleurs, les deux ministres ont trouvé beaucoup de difficultés à rejoindre leurs voitures, malgré la garde rapprochée qui essayait de trouver une issue au milieu de cette masse en colère qui les manie d'insultes et de violence verbale, et qui essayaient même de les approcher pour les malmener physiquement. Mais à défaut de cela, ils ont renversé leur colère sur les voitures qui les transportaient pour se retirer de l'endroit. Ghoul a essayé d'absorber une partie de leur colère par le biais de dialogue, mais les tentatives du président de " Tedj ", n'ont pas abouties, et n'ont pas réussi à convaincre la colère des insurgés. Une partie des révoltés appartient à une organisation nommée "Rassemblement pour une alternative démocratique et sociale en Algérie". Il semble qu'ils se sont déjà préparés pour contrecarrer les représentants de Bouteflika, où ces derniers, se sont déjà mis à distribuer des tracts contre la campagne contre le président candidat, intitulée " Pour arrêter la farce électorale ". L'un des militants de l'organisation a déclaré qu'ils étaient là pour appeler à une phase de transition et restaurer la légitimité en Algérie. Tandis que d'autres ont scandé à la vie du candidat Ali Benflis, en soulevant ses posters. Egalement, parmi ces révoltés, on retrouve les militants du RCD, l'ex parti de Ben Younes, qu'il a abandonné, après son refus de quitter le premier gouvernement de Bouteflika. Les choses étaient calmes au début de l'assemblée, mais avec le temps, des dizaines de personnes se sont rassemblées à l'entrée de la salle. Les choses ont faillis se dégénérées entre les partisans de Bouteflika et ses opposants, où les deux parties ont échangé des insultes et des accusations.