Les échauffourées entre partisans de Benflis et ceux de Bouteflika ne manquent pas à l'occasion de cette campagne. Les insultes, invectives et propos « grossiers » révèlent sa face sombre. La deuxième semaine de la campagne s'inaugure avec des dérapages et des incidents entre candidats. Les échauffourées entre partisans de Benflis et ceux de Bouteflika ne manquent pas à l'occasion de cette campagne. Les insultes, invectives et propos « grossiers » révèlent sa face sombre. La deuxième semaine de la campagne s'inaugure avec des dérapages et des incidents entre candidats. Avant-hier à Marseille en France, Amar Ghoul et Amara Benyounes, ont failli être lynchés par des dizaines de supporters de Ali Benflis. Décidément, tous les coups sont permis. Les traditionnels meetings où tout était serein jusque-là, deviennent des arènes de combat où la violence physique est utilisée pour faire taire ou perturber un candidat. Le dernier meeting des deux membres du staff électoral de Bouteflika en a fait les frais. Les partisans de Benflis qui utilisent les invectives et les « gros bras » dans un espace fermé dédié à une campagne électorale est un dépassement de plus. Louisa Hanoune s'est faite huer où avec difficultés, elle arrivait à terminer son discours dans un rassemblement dans une ville de l'intérieur. D'autres « abus » ont été relevés sous forme d'attaques verbales à peine voilées. Les plus insidieuses c'est lorsque certains candidats en quête de voix utilisent un langage loin de refléter la retenue d'un homme politique prétendant à l'élection présidentielle. Fawzi Rebaine n'est pas allé par le dos de la cuillère pour qualifier les membres du gouvernement de « prédateurs ou voleurs » de l'argent public. Louisa Hanoune pour haranguer les foules s'emploie à discréditer les institutions en les qualifiant d'« annexes de l'étranger ». Moussa Touati, bien que sobre dans ses discours, s'arrange pour faire des déclarations peu soucieuses de l'éthique d'un candidat d'une campagne électorale. Et Benflis qui commençait sa campagne par dévoiler les axes de son programme électoral, ne fait pas fi du respect du candidat Bouteflika. Il déclare sans ambages que « l'Algérie est devenue une monarchie » ou une « république familiale » et que lui « ne viendrait pas avec sa famille » s'il serait élu. Quant aux partisans du président candidat, l'inspiration ne manque pas pour faire appel aux vieux réflexes de la démagogie et de l'enrôlement par des subterfuges. La convocation du personnel médical des hôpitaux d'Alger pour un débat avec le ministre de la Santé a été une « supercherie » où ces derniers avaient été piégés en découvrant qu'ils avaient un rendez-vous électoral avec Sellal. Une pratique qui subsiste encore avec toutes les conséquences qu'elle entraîne sur la moralisation de la vie politique qui doit mettre à l'abri de toute tentative de partialité des administrations publiques lors d'une élection. En réalité, de tels comportements démontrent que sur le plan communicationnel, la plupart des candidats n'ont pas bien défini le contenu de leurs interventions publiques. Ce déficit est palpable sur le mode de discours improvisé selon l'humeur du moment où les locutions et adages populaires malséants sont à flots dans les sorties sur le terrain. L'anarchie de l'affichage des images de candidats dans des espaces non autorisés et l'utilisation de symboles de la nation contribuent à renforcer le non-respect d'une campagne que tous les candidats ont promis « saine et propre ». Pourtant, ces candidats ne sont pas censés ignorer que tout dérapage et toute campagne insidieuse peuvent les mettre dans l'embarras et sous le coup de la loi. On attendra ainsi le rapport que va certainement dresser la commission nationale de surveillance des élections. Avant-hier à Marseille en France, Amar Ghoul et Amara Benyounes, ont failli être lynchés par des dizaines de supporters de Ali Benflis. Décidément, tous les coups sont permis. Les traditionnels meetings où tout était serein jusque-là, deviennent des arènes de combat où la violence physique est utilisée pour faire taire ou perturber un candidat. Le dernier meeting des deux membres du staff électoral de Bouteflika en a fait les frais. Les partisans de Benflis qui utilisent les invectives et les « gros bras » dans un espace fermé dédié à une campagne électorale est un dépassement de plus. Louisa Hanoune s'est faite huer où avec difficultés, elle arrivait à terminer son discours dans un rassemblement dans une ville de l'intérieur. D'autres « abus » ont été relevés sous forme d'attaques verbales à peine voilées. Les plus insidieuses c'est lorsque certains candidats en quête de voix utilisent un langage loin de refléter la retenue d'un homme politique prétendant à l'élection présidentielle. Fawzi Rebaine n'est pas allé par le dos de la cuillère pour qualifier les membres du gouvernement de « prédateurs ou voleurs » de l'argent public. Louisa Hanoune pour haranguer les foules s'emploie à discréditer les institutions en les qualifiant d'« annexes de l'étranger ». Moussa Touati, bien que sobre dans ses discours, s'arrange pour faire des déclarations peu soucieuses de l'éthique d'un candidat d'une campagne électorale. Et Benflis qui commençait sa campagne par dévoiler les axes de son programme électoral, ne fait pas fi du respect du candidat Bouteflika. Il déclare sans ambages que « l'Algérie est devenue une monarchie » ou une « république familiale » et que lui « ne viendrait pas avec sa famille » s'il serait élu. Quant aux partisans du président candidat, l'inspiration ne manque pas pour faire appel aux vieux réflexes de la démagogie et de l'enrôlement par des subterfuges. La convocation du personnel médical des hôpitaux d'Alger pour un débat avec le ministre de la Santé a été une « supercherie » où ces derniers avaient été piégés en découvrant qu'ils avaient un rendez-vous électoral avec Sellal. Une pratique qui subsiste encore avec toutes les conséquences qu'elle entraîne sur la moralisation de la vie politique qui doit mettre à l'abri de toute tentative de partialité des administrations publiques lors d'une élection. En réalité, de tels comportements démontrent que sur le plan communicationnel, la plupart des candidats n'ont pas bien défini le contenu de leurs interventions publiques. Ce déficit est palpable sur le mode de discours improvisé selon l'humeur du moment où les locutions et adages populaires malséants sont à flots dans les sorties sur le terrain. L'anarchie de l'affichage des images de candidats dans des espaces non autorisés et l'utilisation de symboles de la nation contribuent à renforcer le non-respect d'une campagne que tous les candidats ont promis « saine et propre ». Pourtant, ces candidats ne sont pas censés ignorer que tout dérapage et toute campagne insidieuse peuvent les mettre dans l'embarras et sous le coup de la loi. On attendra ainsi le rapport que va certainement dresser la commission nationale de surveillance des élections.