Le chef de la Mission d'Appui des Nations unies en Libye (Manul), Bernardino Leon, a affirmé qu'il cherche à parvenir à un accord politique pour résoudre la crise libyenne et, pas seulement organiser un 'dialogue' entre les protagonistes, selon des déclarations publiées par des médias libyens. M. Leon a prédit pouvoir parvenir à un accord dans les prochaines semaines, ont indiqué ces mêmes sources, rapportant une déclaration à la presse faite samedi soir au Caire en Egypte à l'issue d'une rencontre avec le Secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, qui a souligné que l'ONU 'travaille avec toutes les parties à travers un accord politique et pas seulement le dialogue pour le dialogue'. Le chef de la Mission onusienne a indiqué que sa rencontre avec le Mufti de Tripoli en Libye allait dans ce sens, relevant que: 'des formations armées existent sur le terrain et nous devons nous entendre avec elles et nous devons aider toutes les parties; donc, nous avons rencontré le Mufti'. Pour sa part, le Secrétaire général de la Ligue arabe a souligné que l'accord politique que cherche à concrétiser l'envoyé du Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, tiendra compte de la légitimité du Parlement libyen et du gouvernement qui en est issu. 'L'Etat libyen a vécu 42 années sans institutions; et il était temps de profiter de la stabilité à travers un accord prenant en compte la légitimité des institutions élues', a ajouté M. al-Arabi. Il a salué la perception de M. Leon pour résoudre la crise, sans révéler de détails, ajoutant qu'il (Leon) 'détient une longue expérience à travers son travail en tant que délégué de l'Union européenne en Afrique du Nord et possède une perception pour une solution tenant compte de la légitimité du Parlement libyen et du gouvernement qu'il a nommé et je suis totalement d'accord avec lui dans cette perception', a-t-il déclaré. Les Nations unies ont organisé le 29 septembre dernier à Ghadamès, une initiative de dialogue entre députés rivaux du Parlement libyen et qui peine à se poursuivre en raison de l'entêtement des belligérants qui privilégient la solution militaire malgré la mise en garde de la communauté internationale et les appels incessants pour un cessez-le-feu permettant de chercher une solution pacifique.