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Yémen : Un nouveau gouvernement, afin de l'aider à sortir de la crise
Publié dans Le Maghreb le 09 - 11 - 2014

Le Yémen s'est doté avant-hier d'un nouveau gouvernement de 36 membres, censé aider le pays à sortir de sa grave crise politique, a annoncé l'agence officielle Saba.
La formation du nouveau cabinet --prévu par l'accord de paix conclu le 21 septembre, le jour de la prise de Sanaa par la rébellion chiite-- a pris du retard en raison des tiraillements entre insurgés et rivaux politiques.
Dans le nouveau gouvernement, qui compte quatre femmes dont l'une s'est vue attribuer le ministère de l'Information et une autre la Culture, quatre membres du cabinet sortant ont été reconduits dans leurs fonctions et trois autres ont changé de portefeuille. En revanche, un diplomate de carrière, Abdallah al-Saïdi, a été nommé ministre des Affaires étrangères, alors que le nouveau ministre de la Défense, le général Mahmoud al-Soubaïhi, était jusqu'à sa nomination commandant de la 4e région militaire, et celui de l'Intérieur, le général Jalal al-Rouichène, était chef de la police politique.
La formation du nouveau cabinet a pris du retard en raison des tiraillements entre la rébellion chiite et ses rivaux politiques. Mais le 1er novembre, les principales formations politiques ont signé un nouvel accord, parrainé par l'émissaire de l'ONU pour le Yémen Jamal Benomar, pour la formation d'un gouvernement de technocrates.
En vertu de cet accord, des représentants d'Ansaruallah et de leurs rivaux, dont le parti islamiste sunnite Al-Islah, ont mandaté le président Abd Rabbo Mansour Hadi et le Premier ministre Khaled Bahah pour former un gouvernement de compétences, qu'ils se sont engagés à soutenir.
C'est un compromis convenu pour surmonter la question du partage des portefeuilles ministériels entre les différentes formations politiques, à l'origine du blocage politique dans le pays, avait déclaré l'un des signataires, Abdel Aziz Jubari, secrétaire général de la Justice et de la construction (libéral).
Au lendemain de ce nouvel accord, l'émissaire de l'ONU avait averti, dans un entretien, que faute de mise en place rapide d'un gouvernement, les tensions entre chiites et sunnites risquaient d'augmenter et le pays de s'enfoncer davantage dans la crise. A l'exception de la nomination le 13 octobre de M. Bahah pour former un gouvernement, l'accord du 21 septembre est resté lettre morte. Il prévoit notamment le retrait des milices armées d'Ansaruallah de Sanaa et des autres provinces.
Mais les rebelles chiites affirment remplir le vide laissé par les forces de sécurité et aider à lutter contre le réseau extrémiste d'Al-Qaïda, bien implanté au Yémen.
Ansaruallah, qui a profité de l'affaiblissement du pouvoir central à Sanaa et de l'instabilité chronique dans le pays depuis le soulèvement de 2011 contre l'ancien président Ali Abdallah Saleh, a fait monter la pression sur M. Hadi en organisant le 31 octobre un rassemblement tribal à Sanaa.
Lors de ce rassemblement, un chef tribal de la rébellion chiite a prévenu M. Hadi qu'il devait former un nouveau gouvernement dans les dix jours, faute de quoi un Conseil de salut national serait mis en place.
l'annonce du nouveau cabinet a été faite quelques heures après une manifestation organisée à Sanaa par des milliers de rebelles chiites et partisans d'Ali Abdallah Saleh contre de possibles sanctions de l'ONU envers l'ancien homme fort du pays.
L'ex-président est vu comme le principal soutien des rebelles chiites qui se sont emparés de la capitale Sanaa et d'autres zones du pays depuis septembre.

L'ONU adopte des sanctions contre l'ex-président Saleh
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté des sanctions contre l'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh et deux chefs rebelles car ils compromettent la paix dans ce pays à l'instabilité chronique.
En l'absence d'objection au Conseil de sécurité, la demande américaine d'interdire à tous les Etats membres de l'ONU de délivrer des visas d'entrée à Ali Abdallah Saleh, président du Yémen de 1990 à 2012, et à deux chefs rebelles chiite, est entrée en vigueur vendredi à 22H00 GMT, a annoncé la présidente lituanienne du comité des sanctions.
Ces sanctions interviennent après la manifestation vendredi à Sanaa de milliers de rebelles chiites et partisans de l'ancien président Saleh, à la tête du pays de 1990 à 2012.
Le parti de M. Saleh, le Congrès populaire général (CPG), avait appelé ses partisans à descendre dans la rue et mis en garde contre toute sanction qui ne ferait, selon lui, qu'exacerber la crise au Yémen. L'ex-président est vu comme le principal soutien des rebelles chiites qui se sont emparés de la capitale Sanaa et d'autres zones du pays depuis septembre.
M. Saleh avait quitté le pouvoir au terme d'une année de contestation populaire contre son régime, à laquelle avaient largement participé les rebelles chiites, dits houthis.
Mais depuis, il semble s'être allié à des anciens ennemis et encourage le mouvement de rébellion chiite.
L'avancée des rebelles houthis a donné lieu à des combats meurtriers avec les tribus sunnites, alliées parfois pour la circonstance avec Al-Qaïda, très actif au Yémen.
Avec cette décision, les membres du Conseil de sécurité ont fait la preuve que la communauté internationale ne tolèrera pas l'usage de la violence pour contrecarrer les aspirations légitimes du peuple yéménite et la transition politique, a déclaré un responsable américain.
Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité, les Etats-Unis avaient décrété que l'ancien président Saleh est allé au-delà de la simple tentative de semer le chaos à travers le Yémen en utilisant les Houthis non seulement pour décrédibiliser le gouvernement mais aussi pour créer un climat d'instabilité propice à un coup d'Etat.

Hadi limogé de la direction de son parti
Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a été limogé de la direction de son parti, le Congrès populaire général (CPG), a annoncé hier cette formation présidée par l'ancien chef de l'Etat Ali Abdallah Saleh.
Le président a été accusé par le CPG d'avoir demandé à l'ONU des sanctions --adoptées vendredi-- contre M. Saleh, auquel il est reproché de compromettre la paix dans le pays.
Le CPG a indiqué avoir nommé deux personnes aux postes de vice-président et secrétaire général, jusqu'alors tenus par M. Hadi.


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