Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a entamé des discussions avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry et l'émissaire de l'Union européenne Catherine Ashton les 9 et 10 novembre à Oman pour tenter d'arracher un accord global pour mettre fin à plus de dix ans de guerre froide entre les deux pays. :L'objectif de ces échanges est de rapprocher les positions, notamment sur la capacité iranienne d'enrichissement de l'uranium, avant la reprise des négociations entre l'Iran et les grandes puissances le 18 novembre en vue de parvenir à un accord définitif d'ici le 24 du mois en cours. A l'arrivée de John Kerry dans le sultanat d'Oman dimanche matin, un responsable américain a parlé d'une "réunion importante" pendant laquelle les deux camps "voudront faire des progrès dans le but de respecter la date butoir". Ali Akbar Velayati, proche conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, le guide de la Révolution iranienne, a réaffirmé que la République islamique ne renoncerait jamais à son droit à l'énergie nucléaire, rapporte la presse iranienne. Samedi soir, Mohammad Javad Zarif a déclaré à la télévision iranienne qu'il souhaitait parvenir à "une solution fondée sur le respect mutuel et la coopération" et a répété que les sanctions internationales contre Téhéran avaient été "inefficaces". Les pays occidentaux et Israël soupçonnent les Iraniens de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil, ce que dément Téhéran. Samedi, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a jugé possible un accord avant le 24 novembre. "Il n'y a pas de solution intermédiaire et nous sommes totalement concentrés sur les moyens de parvenir à un accord", a-t-il dit. "Personne ne veut revenir à la situation d'avant l'accord (intérimaire) de Genève. Ce serait un scénario trop dangereux", a-t-il poursuivi. "Les deux camps en sont conscients, ce qui me laisse penser qu'un accord est à portée de main. Nous y tenons et je vois la même détermination dans l'autre camp." John Kerry a déclaré mercredi que les négociations deviendraient beaucoup plus compliquées si un accord ne devait pas être conclu avant le 24 novembre, ajoutant que le groupe P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) ne prévoyait pas -pour le moment- de prolonger les discussions au-delà de cette date. Interrogé dimanche sur CBS, le président américain Barack Obama a déclaré qu'il existait toujours un "profond fossé" entre l'Iran et les Occidentaux sur ce dossier nucléaire. Pour rappel, des milliers des chiites iranien ont manifesté auprès de l'ex-ambassade américaine à Téhéran à l'occasion du 35ème anniversaire de sa prise par des étudiants qui coïncide à la plus importante cérémonie religieuse Achoura. Notons que les manifestants scandaient "mort à l'Amérique" et "mort à Israël", selon les images diffusées par la télévision d'Etat. Des effigies de l'oncle Sam ainsi que des drapeaux américain, israélien et britannique ont été brûlés.
Position des Etats-Unis En dépit de certaines déclarations officielles soutenant une interprétation unilatérale restrictive de l'Accord, il semble que l'administration d'Obama soit disposée à accepter que l'Iran dispose en définitive d'une capacité d'enrichissement. Les Etats-Unis rejettent par principe l'existence d'un "droit" à l'enrichissement de l'uranium, mais admettent au cas par cas que des Etats puissent en pratique avoir un programme d'enrichissement d'uranium. John Kerry déclarait ainsi le 24 novembre 2013 que l'Accord préliminaire ne se prononçait pas sur la question de savoir si l'Iran a un droit à l'enrichissement, et que cette question serait l'objet de négociations ultérieures. Cependant, dans le même temps, la menace d'une action militaire contre l'Iran a été brandie par le secrétaire d'Etat américain John Kerry le 26 janvier 2014 en cas de non-respect par l'Iran de l'Accord préliminaire de Genève, et a été sévèrement condamnée par l'Iran comme contre-productive, de nature à briser la confiance mutuelle, et contraire au droit international.
L'Arabie saoudite prochaine victime des USA Il est vrai que les Etats-Unis sont désormais la première puissance mondiale, ils monopolisent tous les domaines ou presque, d'ailleurs le pays de l'oncle Sam veut trouver un accord sur le nucléaire avec l'Iran afin d'évincer les pays de golf et l'Arabie Saoudite en particulier, mais aussi pour gérer toute seul les opérations opérations en Syrie et en Irak, afin d'affaiblir le monde arabe.