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Les négociateurs laissent la porte ouverte jusqu'au 7 juillet: Le chef de l'AIEA à Téhéran aujourd'hui
Publié dans Le Maghreb le 02 - 07 - 2015

Le chef de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA) Yukiya Amano doit se rendre aujourd'hui à Téhéran, au moment où les grandes puissances et l'Iran tentent de conclure à Vienne un accord historique sur le nucléaire iranien, a-t-on appris hier de sources diplomatiques.
L'AIEA est appelée à jouer un rôle majeur de contrôle et de vérification en cas d'accord entre Téhéran et les grandes puissances. Cet accord verrait le programme nucléaire iranien placé sous étroit contrôle international, en échange d'une levée des sanctions contre Téhéran.
M. Amano a quitté Vienne hier et aura des entretiens aujourd'hui avec les autorités iraniennes, selon ces sources diplomatiques proches des négociations. Le diplomate japonais aura des entretiens avec le président Hassan Rohani et le président du Conseil suprême de sécurité nationale, Ali Shamkhani, a indiqué de son côté l'agence iranienne Irna. M. Amano a été invité pour discuter notamment des activités passées, autrement dit la PMD (possible dimension militaire) du programme nucléaire iranien, a précisé Irna.
La PMD est un des aspects les plus délicats des négociations. L'AIEA soupçonne Téhéran d'avoir mené des recherches au moins jusqu'en 2003 pour se doter de la bombe atomique, et cherche à avoir accès aux scientifiques impliqués, ainsi qu'aux documents et sites qui pourraient avoir abrité ces recherches.
Téhéran a toujours démenti avoir voulu ou vouloir se constituer un arsenal militaire nucléaire, affirmant que les documents sur lesquels se base l'AIEA sont des faux. Le but du voyage de M. Amano est de parler des activités passées et d'entendre les propositions iraniennes pour résoudre les différends, a ajouté Irna, citant une source proche des négociations.

Jusqu'au 7 juillet
Les grandes puissances et l'Iran, engagés à Vienne dans des négociations incroyablement complexes, ont laissé la porte ouverte jusqu'au 7 juillet au moins pour parvenir à un accord historique sur le nucléaire iranien. Un temps espéré pour le 30 juin, ce compromis historique encore introuvable bien qu'à portée de main, selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, fait l'objet d'un marathon diplomatique depuis plus de vingt mois. Les discussions sans précédent entre Téhéran et le P5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, et Allemagne) ont donné lieu en novembre 2013 à un accord intérimaire, renouvelé deux fois, et servant de cadre aux discussions.
Ce Plan d'action conjoint, qui permet une suspension partielle des sanctions internationales contre l'Iran, en échange du gel d'une partie de son programme nucléaire, expirait le 30 juin au soir. Les pays du 5+1 et l'Iran ont décidé de prolonger jusqu'au 7 juillet les mesures prises dans le cadre du Plan d'action conjoint afin de donner plus de temps aux négociations pour parvenir à une solution à long terme dans le dossier nucléaire iranien, a déclaré mardi une porte-parole américaine à Vienne, officialisant la prolongation des négociations. Cette dernière ne signifie pas nécessairement que les négociations se prolongeront jusqu'au 7 juillet, ni qu'elles s'achèveront le 7, a précisé la porte-parole, Marie Harf. Un peu auparavant, l'Union européenne avait aussi annoncé qu'elle prolongeait d'une semaine le gel de certaines de ses sanctions contre l'Iran afin de donner plus de temps aux négociations.

Reprise du ballet diplomatique viennois
La communauté internationale veut s'assurer que le programme nucléaire iranien, révélé au début des années 2000, est à vocation strictement civile et que Téhéran ne cherche pas à se doter de la bombe atomique, en échange d'une levée des sanctions internationales qui étranglent son économie. Mais, après plus de vingt moins de tractations, les négociateurs butent toujours sur des points cruciaux. Les bilatérales et entretiens croisés ont repris mardi suivant une orchestration désormais coutumière. Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, revenu mardi à Vienne après avoir consulté pendant 24 heures à Téhéran, s'est longuement entretenu avec son homologue américain John Kerry. Il a également rencontré Yukiya Amano, le chef de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA), appelée à jouer un rôle crucial de vérification en cas d'accord. M. Zarif a aussi vu son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier et devait s'entretenir avec Sergueï Lavrov, arrivé mardi dans la capitale autrichienne. Les négociations sont arrivées à un point sensible. Le seul accord que la nation iranienne acceptera est un accord juste, équilibré (respectant) la grandeur nationale et les droits du peuple iranien, avait déclaré M. Zarif dans la matinée.
Toujours les mêmes points de blocage
Les discussions avancent lentement, a reconnu mardi une source iranienne. L'inspection des sites suspects iraniens par l'AIEA constitue un des points cruciaux de la négociation. L'agence a certes déjà accès aux sites nucléaires iraniens déclarés, mais voudrait avoir la possibilité d'élargir son périmètre d'inspections, y compris à des sites militaires. Une demande à laquelle le Guide suprême iranien Ali Khamenei, décisionnaire ultime sur le dossier nucléaire, s'est catégoriquement opposée à plusieurs reprises. D'autres questions clés restent à régler, comme la durée d'un accord. La communauté internationale veut brider le programme nucléaire iranien pendant au moins dix ans, mais l'ayatollah Khamenei s'est élevé la semaine dernière contre une limitation trop longue dans le temps des capacités iraniennes.
La levée des sanctions constitue aussi un nœud de première importance, Téhéran souhaitant des mesures immédiates, quand le P5+1 veut une levée progressive et sous condition de ces sanctions. Un accord définitif aurait des répercussions internationales importantes, ouvrant la voie à un rapprochement déjà entamé entre les Etats-Unis et l'Iran, et marquerait le retour de la République islamique chiite sur les scènes régionale et internationale. Au grand dam d'Israël et des régimes sunnites de la région. Un accord serait une énorme erreur, a lancé mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. C'est un danger. Un danger pour Israël, pour l'Italie, pour l'Europe, pour les Etats-Unis, pour le monde, a-t-il dit.


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