Les modalités d'élection du président de l'Assemblée populaire communale rendues publiques, dimanche, par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales énoncent qu'en cas d'égalité des voix, le président est élu parmi la liste ayant obtenu le plus grand nombre de voix, une démarche qui vise à consolider la prévalence du suffrage populaire et à conforter le choix souverain des électeurs. Cette décision est aussi perçue comme un message à l'adresse des jeunes élus qui auront ainsi l'occasion de prendre une part active dans la gestion des affaires de la cité, d'autant que la plupart des partis ont présenté des candidats jeunes. D'ailleurs c'est ce qu'a confirmé par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, qui avait, lors de la conférence de presse qu'il a tenue vendredi dernier à l'issue du double scrutin, relevé l'effort fait par les partis politiques dans l'amélioration de la composition de leurs listes en précisant que plus de 72% des candidats ont moins de 50 ans, alors que 35% des élus aux APC sont des universitaires. Il a également affirmé que ce choix est un changement qualitatif qui a dû avoir son effet pour la mobilisation des citoyens.A noter que plusieurs partis ont critiqué le maintien de la formule "du plus âgé" qui date de l'époque du parti unique, mais ces nouvelles modalités abrogent les dispositions de l'instruction du 25 octobre relatives à la mise en oeuvre de la règle de l'élu le plus âgé en cas d'égalité des sièges entre deux ou plusieurs listes de candidats. Selon des observateurs politiques, ces mesures visent à donner le maximum de crédibilité au processus électoral, alors que le choix de l'élu le plus âgé dans une situation d'égalité entre les candidats où les listes était un paramètre en déphasage avec une démarche respectueuse du choix populaire.