Quoique l'on pense du fond et de la forme des nouvelles mesures économiques prises par le gouvernement en réponse à la conjoncture financière difficile que traverse le pays en raison de l'amoindrissement des réserves de change conséquence de la chute brutale des prix du baril de pétrole sur les marchés mondiaux, il faut objectivement lui reconnaitre le mérite d'aborder cet imprévu économique et financier frontalement et sans la moindre complaisance ou erreur d'appréciation et d'amener tout le monde à bord dans ce vaste périmètre de relance économique, de la croissance et l'investissement productif. UNE DEMARCHE TENDANT À UN DEVELOPPEMENT POSITIF Une détermination politique n'est-ce pas par rapport à ce qu'il y a comme priorité, de défis mais aussi à prendre acte qu'il s'agit d'une démarche tendant à un développement positif mené au travers d'une réflexion d'un niveau et d'une plateforme d'un niveau socio-économique conforme à ce qu'il est exigé en cette phase concernant les actions et les retouches à entreprendre . Pourquoi donc certaines voix disqualifient d'entrée de jeu une telle intelligente maitrise des conséquences de la chute des cours pétroliers sur l'économie nationale. Une maitrise que déjà experts et économistes neutres reconnaissent comme effective et porteuse de résultats à moyen et long termes. Elle est en ellem ême exceptionnelle en ces temps très durs. Elle arrive au bon moment, c'est-à-dire à un moment où l'inertie de la mauvaise gestion, de l'inexploitation rationnelle des richesses nationales sont peu rentables et où l'action du gouvernement se révèle dans toute son ampleur par la disponibilité de moyens, d'instruments et de mécanismes et modules nécessaires, pour que soit le vrai renouveau socioéconomique pour les mêmes cause, les mêmes effets visant de nouveaux indicateurs. LES TURPITUDES D'UNE SITUATION Ce qui frappe dans le discours économique officiel du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, c'est cette manière de ne point occulter totalement les turpitudes de cette situation, de ses besoins et de ses solutions urgentes. Effectivement, une situation qui dure mais à remodeler en priorité et par définition classique les maux qui sont engendrés mutuellement pour créer un confinement dans lequel la critique la plus pointue est fléchée contre la gouvernance économique, soient définitivement éradiqués et pour un discernement d'une nouvelle piste à caractère remarquable au sens neutre et premier du terme. Si l'on peut conclure que l'économie nationale reste à transformer et qu'elle est guettée par une multitude de chocs endogènes et exogènes, c'est par le travail, la valorisation de la production et de la productivité, les compétences pointues pour une bonne gouvernance, la volonté commune de tous pour une action motivée par des mobiles d'aisance sur tous les fronts de l'économie nationale qu'il est possible de dépasser cette phase difficile sans trop d'accrocs. REMONTER LE MORAL DES CITOYENS L'amélioration de ces critères peut à tout moment permettre la hausse spontanée de la croissance économique. Mais cela aide aussi à remonter le moral des citoyens et leur donner un sentiment de sécurité sociale. Les mêmes critères peuvent aussi être un formidable outil de transformation rationnelle économique et sociale ainsi qu'un moyen d'approche nécessaire pour y parvenir et comme opportunité d'exercice et de méthodologies destinés à la bonne gouvernance dans tous les secteurs. Aujourd'hui, d'une mesure à l'autre, le gouvernement semble avoir réuni les conditions pour impulser une dynamique nouvelle à l'économie nationale. C'est la priorité majeure du moment. Malgré cette parenthèse de la crise du prix du baril de pétrole, il y a beaucoup de choses à réaliser, aussi bien dans les domaines de l'économie, du social que dans des investissements nouveaux. Les potentialités économiques de chaque région du pays sont désormais complémentaires. La volonté politique de refonder l'économie existe. Avec la chute continue du prix du baril de pétrole, la mondialisation, l'expansionnisme des pays développés, il est certain que l'Algérie est soumise à de nouvelles exigences. Il s'agit, donc, de se mettre à l'uvre pour aller de l'avant. C'est ce qui a été convenu de faire entre le gouvernement, les autorités locales, la société civile et les partenaires économiques et sociaux.