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Attentats de Paris : Assaut antiterroriste au nord de Paris, deux djihadistes présumés tués
Publié dans Le Maghreb le 19 - 11 - 2015

Cinq jours après les attentats de Paris, un assaut policier d'ampleur, lancé à l'aube hier et ayant fait deux morts, se poursuivait en milieu de matinée à Saint-Denis, en proche banlieue parisienne, ciblant le Belge Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des tueries de vendredi.
L'assaut s'est terminé, mais les opérations de sécurisation se poursuivaient à la recherche d'éventuels autres suspects. "L'assaut vient d'être terminé. Les forces de l'ordre restent sur place pour sécuriser l'environnement, notamment les riverains", a-t-on précisé. L'opération, en lien avec l'enquête sur les attentats du 13 novembre, a fait deux morts dans les rangs de djihadistes présumés - une femme qui s'est fait exploser et un suspect dont l'identité reste à déterminer - et cinq blessés chez les policiers. Les forces de l'ordre ont procédé à sept interpellations: trois "extraites" par la police de l'appartement visé, deux dans des appartements voisins, et deux autres à proximité.

Cerveau des attentats visé
Les enquêteurs ciblaient Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Sa présence dans l'immeuble situé près du Stade de France n'était toutefois pas certaine, selon une source judiciaire qui parle d'"hypothèse de départ". Une autre source a indiqué que "les forces de l'ordre recherchaient des terroristes qui préparaient un acte prochain sur la base d'informations de la SDAT (les services antiterroristes, ndlr) et de l'étranger". Selon elle, il s'agissait d'"une nouvelle équipe qui projetait un attentat à La Défense." L'opération antiterroriste a débuté avant l'aube en plein cœur de cette ville populaire à forte population immigrée de la périphérie nord de la capitale, à moins d'un kilomètre du Stade de France, visé par l'un des attentats du 13 décembre qui ont fait 129 morts et 352 blessés, et ont été revendiqués par l'Etat islamique (EI). La femme kamikaze a activé son gilet explosif au début de l'assaut vers 04H20 (03H20 GMT), selon le procureur de Paris, François Molins, en charge de l'enquête. Au moins trois policiers ont été blessés dans l'opération de Saint-Denis, qui a pour cible l'organisateur présumé des attentats les plus meurtriers de l'histoire de France, le djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, selon une source policière. Cet homme de 28 ans, ex-petit délinquant ayant grandi à Bruxelles, était parti combattre en Syrie courant 2013 au côté des djihadistes de l'EI, dont il l'est devenu l'un des visages de la propagande sous le nom d'Abou Omar al-Baljiki. Il est aussi le commanditaire présumé d'attentats projetés en Belgique par une cellule djihadiste, attentats pour lesquels il aurait fait un aller-retour en Europe depuis la Syrie, se jouant des services de sécurité.

Des soldats devant la basilique
Pendant plus de trois heures, des explosions et rafales d'armes automatiques ont retenti à intervalles réguliers dans le centre historique et piétonnier de Saint-Denis, près de la basilique des rois de France. L'armée a été déployée et les habitants ont reçu l'ordre de rester confinés chez eux. En cinq jours d'enquête, les policiers sont parvenus à remonter la piste des sept kamikazes - dont l'opération suicide était là aussi une dramatique première en France - et établir le scénario des attaques, des actes de guerre planifiés en Syrie, organisés en Belgique et perpétrés en France avec des complicités françaises, selon le président François Hollande. Trois équipes coordonnées composées de neuf hommes au total et non huit, comme cru jusqu'à présent: trois kamikazes aux abords du Stade de France, trois autres dans la salle de spectacles du Bataclan et trois assaillants pour les terrasses de bars et restaurants. Quatre d'entre eux ont été identifiés et sont Français, dont au moins trois ont combattu en Syrie dans les rangs des djihadistes. Un kamikaze du Stade de France reste à identifier: l'homme est passé par la Grèce cet automne et on a retrouvé près de son cadavre un passeport syrien à l'authenticité douteuse. L'un des membres du commando, Salah Abdeslam, 26 ans, dont le frère Brahim Abdeslam s'est fait exploser, est toujours en fuite et activement recherché, notamment en Belgique. Deux complices présumés ont été arrêtés samedi dans le quartier de Molenbeek à Bruxelles, plaque tournante du djihadiste en Europe. Inculpés par la justice belge pour attentat terroriste, les deux hommes, Mohammed Amri, 27 ans, et Hamza Attou, 20 ans, sont soupçonnés d'avoir exfiltré Salah Abdeslam en Belgique après les tueries.

Le Charles de Gaulle sur le départ
Après le traumatisme, les autorités françaises ont organisé en quelques jours la riposte, qu'elles ont promis impitoyable.
Mardi soir, des bombardements français ont à nouveau frappé Raqa, fief syrien de l'organisation djihadiste, pour le troisième jour consécutif. La Russie avait aussi plus tôt bombardé l'Etat islamique en Syrie. Les frappes des deux pays au cours des dernières 72 heures dans le nord de la Syrie ont causé la mort de 33 djihadistes de l'EI, a affirmé hier l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Le porte-avions Charles de Gaulle devait appareiller mercredi depuis son port d'attache de Toulon (sud) pour la Méditerranée orientale. La France veut bâtir une coalition unique avec les Etats-Unis et la Russie pour détruire l'EI, qui contrôle de vastes territoires en Irak et en Syrie. Sur le plan intérieur, le gouvernement français a présenté hier un projet de loi sur la prolongation de l'état d'urgence pour trois mois.

Une sorte de squat
Dans le centre de Saint-Denis, les habitants, réveillés au son des explosions et des coups de feu, étaient stupéfiés de l'assaut en cours: On se croirait en guerre, s'est exclamé un témoin.
Un homme, propriétaire ou locataire de l'appartement visé par les policiers d'élite, figure parmi les personnes interpellées.
Un ami m'a demandé d'héberger deux de ses potes pour quelques jours, a-t-il raconté, quelques instants avant d'être menotté. On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service, je n'étais pas au courant que c'était des terroristes, s'est justifié cet homme tandis qu'une de ses amies expliquait qu'il s'agissait d'une sorte de squat. Selon elle, les deux visiteurs sont arrivés il y a deux jours.


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