Manchester United et Chelsea n'ont pas réussi à se départager (0- 0), lors de la 19e journée de Premier League. Toujours sixièmes et alors que Louis van Gaal est sur la sellette, les Red Devils stoppent leur série de trois revers de rang en Premier League mais enchaînent un sixième match sans victoire. Chelsea signe un deuxième nul consécutif. L'avenir de Louis van Gaal est toujours en suspens. Mais si l'entra îneur néerlandais de Manchester United prend la porte dans les prochains jours, ce ne sera pas lié à ce match nul obtenu contre Chelsea (0-0). Les Red Devils ont mis un terme à leur série de trois revers de rang en championnat. Mais ils continuent leur surplace avec ce sixième match sans succès en championnat et voient Tottenham (3e) prendre cinq points d'avance. De son côté, Chelsea (14e) signe un deuxième nul avec Guus Hiddink sur son banc. Sur un siège éjectable, Louis van Gaal peut au moins se dire qu'il n'a pas été lâché par ses joueurs. Dans un match rythmé en première période puis beaucoup moins agréable après la pause, les Mancuniens ont montr é un visage un peu plus convaincant que lors de leurs dernières sorties. Un peu plus seulement. Car leur prestation n'a pas été emballante non plus. MANCHESTER MANQUE ENCORE DE REALISME Les coéquipiers de Wayne Rooney, aligné en pointe, ont cependant eu l'occasion de renouer avec la victoire. Mais ils ont cruellement manqué de réalisme. Comme souvent cette saison. Mata a trouvé la barre (3e), Martial le poteau (16e) et Wayne Rooney a manqué deux occasions qu'il aurait mises au fond il y a encore quelques mois (74e et 85e). Et pour ne pas arranger les affaires mancuniennes, Thibaut Courtois était dans un bon soir et a brillé en sortant un bel arrêt face à Herrera (56e). Si l'attaque de Manchester United n'a pas su conclure, sa défense n'a elle pas été rassurante. Encore une fois aussi. Chelsea, avec Eden Hazard qui est resté encore muet malgré sa titularisation en 9, a failli en profiter en contre-attaque, après le retour des vestiaires. Mais la maladresse de Matic (62e) a fait son oeuvre et David De Gea n'a pas voulu laisser Courtois remporter leur duel à distance. Le portier des Red Devils a répondu présent en sortant les occasions de Pedro puis d'Azpilicueta (48e). Au final, Manchester United et Chelsea n'ont pas vraiment avancé. Ni au classement, ni sur le plan du jeu. ÖZIL PROPULSE ARSENAL EN TÊTE Mesut Özil a délivré une 16e passe décisive cette saison et marqué pour offrir à Arsenal une victoire contre Bournemouth (2- 0) synonyme de leadership, lundi. Arsenal a donc bien tout du champion. Sans être brillant, sans sembler dominer son adversaire de la tête et des épaules, les Gunners se sont tranquillement imposés (2-0) face à Bournemouth, lundi, pour s'emparer provisoirement de la tête de la Premier League, en attendant le choc de mardi entre Leicester et Manchester City, respectivement 2e et 3e. Emmené par un grand Mesut Özil, passeur et buteur, Arsenal n'a jamais vraiment douté face à de timides Cherries, malgré vingt premières minutes compliqu ées. La déroute de Southampton (4-0) n'est plus qu'un (très) vilain souvenir. Deux jours après l'inexplicable claque reçue au St Mary's Stadium, les joueurs d'Arsène Wenger se sont bien repris face à Bournemouth, lundi pour le compte de la 19e journée du championnat. Et pourtant, le match aurait pu être différent si Mr. East avait sanctionné d'un penalty la faute de Gabriel Paulista sur Gosling (59e). D'autant que trois minutes plus tard, Özil se chargeait de doucher les derniers espoirs des Cherries en doublant la mise de l'intérieur du pied gauche à la suite d'un magnifique mouvement sublimé par sa une-deux décisive avec Giroud (62e). Un but qui a définitivement calmé les ardeurs d'une vaillante équipe de Bournemouth qui a embété durant une heure le nouveau leader de Premier League. ET DE 16 POUR ÖZIL ! Après vingt minutes, Arsène Wenger avait d'ailleurs faire la grise mine. Car son équipe était dominée, en grosse difficulté défensive, notamment à gauche où le duo Daniels-Pugh faisait vivre un enfer au pauvre Bellerin, totalement dépassé. Mais les Cherries n'ont pas su exploiter leurs deux situations chaudes de la première mitemps, Mertesacker sauvant devant King (13e) et Arter voyant sa volée contrée au dernier moment (14e). D'ailleurs, s'ils ont cadré en seconde grâce à Ritchie (72e) mais surtout Murray (90+1e), ils n'ont réellement été plus dangereux, se montrant incapables de réaliser le geste juste dans la surface de réparation. Tout le contraire des Gunners dont le réalisme en première période a fait mal à Bournemouth. Premier corner, premier ballon déposé par Özil - sa 16e passe décisive de la saison en championnat - et premier but, signé Gabriel Paulista (27e). Une situation qui se répètera ensuite à l'identique trois corners durant mais Boruc (34e) et l'impr écision de Mertesacker (34e) et Ramsey (42e) ont empêché les Gunners de vite se mettre à l'abri. Sans doute le seul point noir d'une soirée assez tranquille pour les Londoniens mais qui aurait pu l'être encore plus si Walcott (66e), Giroud (78e) et Oxlade-Chamberlain (82e) ne s'étaient pas montrés aussi maladroit et si Boruc n'avait pas été si brillant (35e, 71e, 91e). Qu'importe. Ce soir, le leader, c'est bien Arsenal. TOTTENHAM GOÛTE AU PODIUM Tottenham a provisoirement accédé au podium pour la premi ère fois de la saison en allant battre Watford (1-2). Tottenham y est. Certes provisoirement mais cela confirme sa belle remontée après son début de saison catastrophique. Grâce à leur victoire à Watford (1-2) et en attendant le résultat de Manchester City qui joue mardi à Leicester, les Spurs s'installent sur le podium de la Premier League pour la premi ère fois de la saison avec cette troisième victoire de rang. Un beau lundi pour les Londoniens. Pour Aston Villa ou encore Crystal Palace, cette semaine débute moins bien, voire beaucoup moins bien.