Selon le dernier rapport du monétaire arabe, la Bourse d'Alger a enregistré une progression de ses activité de 4,3 % durant la fin du deuxième trimestre de l'année en cours Les deux seules (Groupe Saïdal, El Aurassi) valeurs y sont cotées pour un total de capitalisation boursière de 100 millions de dollars.Quand au actions, on a enregistré une augmentation nette de 15 900 actions par rapport aux 4 000 actions de 2006 . Par ailleurs, malgré ces résultats positifs , la bourse d'Alger est classée dernière dans le rapport du Fonds monétaire arabe qui a conclu que les causes de ce classement est dû l'absence des entreprises cotées .Le niveau des transactions enregistré à la bourse d'Alger est tellement faible qu'il ne permet pas de couvrir les frais de fonctionnement de l'institution boursière. L'état de la Bourse des valeurs d'Alger suffit, à lui seul, de lever le voile sur un secteur privé souvent latent dans certains domaines (services, assurances, banques, conseil, tourisme, industrie de pointe...). En effet, cette bourse a enregistré une capitalisation dérisoire de 100 millions de dollars contre 5 milliards de dollars pour la bourse de Tunis et 61 milliards de dollars pour la bourse de Casablanca, chiffre illustrant parfaitement le manque de dynamisme de la Bourse d'Alger par rapport à celles des deux autres capitales économiques voisines. En ce qui concerne l'industrie des loisirs et du tourisme, Alger ne fait guère mieux. Il est, en effet, bien curieux que cette institution, qui symbolise mieux que tout autre l'économie de marché, ne parvienne pas à élargir son portefeuille qui se résume à seulement deux entreprises, en l'occurrence Saidal et l'EGH El Aurassi Les emprunts obligataires, à l'évidence très utiles pour le financement des grandes entreprises, ont, certes, réanimé la Bourse d'Alger, mais on ne doit jamais perdre de vue que sa vocation première doit rester l'appel à l'actionnariat, notamment en faveur des petits porteurs. La relance du processus de cotation reste un enjeu capital pour l'investissement et la promotion de l'image de l'Algérie, qui ne saurait être reconnue comme un pays moderne tant qu'elle ne disposera pas d'une authentique institution boursière attestant de son ancrage dans un système de marché. Le fonctionnement de la Bourse, son organisation et la situation du marché algérien des capitaux devront être la base d'une importante réforme de modernisationLes responsables de la Bourse d'Alger ont élaboré, selon M. Rahni Makhlouf, directeur général de la SGBV, un plan de relance de cette institution prévoyant principalement la mise en place d'un système électronique de négociation en partenariat avec Euronext, la formation du personnel, le renouvellement du matériel informatique et la réorganisation de la SGBV.