Intervenant lors du forum, M. Sellal a invité les opérateurs économiques à saisir les "immenses opportunités d'affaires que recèle l'économie algérienne", engagée depuis 2014 dans un processus de mutation et de diversification, pour passer de l'exploitation des matières premières vers la production de biens et de services. Il a souligné que l'Algérie "compte sur l'appui et l'accompagnement de ses partenaires traditionnels afin de réussir cette phase importante de son développement socio-économique". Il a appelé les opérateurs économiques français à investir davantage en Algérie, en affirmant que le gouvernement algérien était disposé à accorder toutes les facilitations nécessaires. "Des mesures concrètes sont prises pour encourager l'investissement et le partenariat et améliorer le climat des affaires", a-t-il ajouté. Il a énuméré, à ce titre, les avantages comparatifs qu'offre l'Algérie dont la stabilité politique et macroéconomique, le coût de l'énergie, la main d'oeuvre qualifiée et le dynamisme du marché local. Selon les données des Douanes, les échanges commerciaux entre l'Algérie et la France ont totalisé 10,3 milliards de Dollars en 2015. La France est le deuxième fournisseur de l'Algérie et son troisième client. Le Premier ministre français Manuel Valls, a exprimé, de son côté, la volonté de son pays d'appuyer l'Algérie dans sa démarche de diversification économique, tout en insistant sur les potentialités d'un partenariat bilatéral dans des secteurs "stratégiques" comme la santé, l'agroalimentaire ou les transports. "Nous avons confiance dans les atouts de l'Algérie, dans son potentiel, dans la qualité de sa main-d'œuvre et dans le fait qu'ensemble nous pouvons peser davantage...", a-t-il fait valoir. A l'occasion de la tenue du 3ème CIHN, le Premier ministre français, Manuel Valls, a été reçu par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à qui il a remis un message du président français François Hollande. Il a fait état à l'issue de l'entretien de "la convergence de vue, la solidité et la densité des liens qui unissent la France et l'Algérie", affirmant que Paris tenait "à développer un partenariat d'exception avec l'Algérie dans tous les domaines". L'Algérie offre une large perspective de coopération avec des partenaires fiables Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait affirmé que l'Algérie compte sur les entreprises françaises pour l'accompagner dans la diversification de son économie, invitant ses "partenaires traditionnels" à saisir les "immenses" opportunités d'affaires offertes par cette économie. Les nombreux accords signés avant-hier à Alger entre des entreprises algériennes et françaises dans l'industrie ferroviaire, le numérique, la formation et l'agriculture, devraient ainsi contribuer à la relance des investissements en Algérie et constituent une opportunité pour prospecter de nouveaux partenariats dans d'autres filières industrielles sur lesquelles mise l'Algérie dans sa démarche de diversification de son économie. "L'Algérie, qui s'est engagée depuis 2014 dans un processus de mutation et de diversification de son économie, de l'exploitation des matières premières vers la production de biens et de services, compte sur l'appui et l'accompagnement de ses partenaires traditionnels afin de réussir cette phase importante de son développement socio-économique", a déclaré M. Sellal lors d'un point de presse animé conjointement avec son homologue français, Manuel Valls. "Je voudrais les inviter (entreprises françaises) à saisir les immenses opportunités d'affaires que recèle l'économie algérienne" a-t-il ajouté. De son côté, M. Valls a exprimé la volonté de son pays d'appuyer l'Algérie dans sa démarche de diversification économique, tout en insistant sur les potentialités d'un partenariat bilatéral dans des secteurs "stratégiques" comme la santé, l'agroalimentaire ou les transports. "L'Algérie s'est engagée dans un processus de diversification de son économie. Le contexte n'est pas facile, mais nous sommes là pour réussir ensemble et pour vous aider également à réussir", a souligné M. Valls lors du Forum d'affaires bilatéral. Par ailleurs, les propos de M. Sellal viennent confirmer le choix irréversible de l'Algérie de bâtir une économie diversifiée et compétitive pour sortir de la dépendance des hydrocarbures et mener le pays vers l'émergence économique. La démarche engagée, à cet effet, par les pouvoirs publics depuis deux ans et formalisée dans le cadre du plan d'action du gouvernement vise surtout à atteindre une croissance de 7% du produit intérieur brut (PIB) à l'horizon 2019 dans un objectif de faire émerger des entreprises nationales viables et productives capables de se hisser à la hauteur des exigences de qualité et de coût. Dans ce sillage, le partenariat économique algéro-français, qui a connu une évolution remarquable depuis plus de trois ans, pourrait constituer un important vecteur pour contribuer à la concrétisation des objectifs assignés par les autorités algériennes en matière de diversification de l'économie et de marquer une rupture définitive avec la dépendance vis-à-vis des recettes d'exportation des hydrocarbures.