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Mise à la retraite des professeurs de CHU : Boudiaf :" une décision qui s'inscrit dans le cadre des lois en vigueur sur les plans national et ...
Publié dans Le Maghreb le 03 - 05 - 2016

Le ministre de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé hier à Alger que la mise à la retraite des professeurs de CHU ayant atteint l'âge légal "n'est pas une sanction". Le ministre a précisé dans une déclaration à la presse en marge du Séminaire international sur la coordination hospitalière dans le prélèvement d'organes sur des personnes en état de mort cérébrale, que la mise à la retraite des professeurs de CHU ayant atteint l'âge légal "n'est pas une sanction" comme le prétendent certains mais il s'agit d'"une décision qui s'inscrit dans le cadre des lois en vigueur sur les plans national et international". Le ministre a déploré le fait que des professeurs âgés de 65 ans s'accrochent encore à leurs postes, affirmant que si un professeur est sollicité par un service ou un établissement, il doit signer une convention avec le ministère de la Santé pour pouvoir poursuivre son activité en tant qu'activité suppl émentaire. Il a affirmé que les professeurs mis à la retraite peuvent poursuivre normalement leur activit é pour l'encadrement pédagogique des thèses ou le suivi des projets de la recherche scientifique ou encore se consacrer à l'écriture. S'agissant de ceux qui occupent des postes de chefs de service (165 professeurs), le ministre a précisé que la mise à retraite de ces derniers permettra aux jeunes professeurs d'occuper les postes vacants, appelant les concernés à ne pas considérer cette décision comme une sanction. Selon le premier responsable du secteur, la décision de mise à la retraite des professeurs de CHU intervient conformé- ment aux lois en vigueur.
LES TRANSPLANTIONS D'ORGANES SUR DONNEURS DECEDES EN DEÇÀ DES BESOINS
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a déploré hier à Alger, que l'activité de transplantation d'organes sur donneurs décédés en Algérie soit en deçà des besoins des nombreux malades, en attente de greffes. S'exprimant à l'ouverture du Séminaire international sur la "coordination hospitali ère pour le prélèvement multi-organes" sur donneur décédé, le ministre a relevé qu'"en dépit des avancées enregistrées dans le domaine des transplantions d'organes, l'activité demeure en deçà des besoins exprimés par les nombreux malades, en attente de greffes". Il a cité, à ce propos, les pathologies des insuffisances rénales et des insuffisances hépatiques, pour lesquelles les greffes effectuées jusque-là, sont essentiellement sur donneurs vivants. Corroborant ses dires par des statistiques, M. Boudiaf a fait savoir que pour la greffe rénale, la moyenne annuelle tourne, au mieux, autour de 230 greffes, ce qui est "très peu comparativement aux demandes éligibles potentielles", se comptant par plusieurs milliers. "Cette situation montre les limites de la greffe à partir de donneurs vivants et indique de façon claire que la seule alternative est dans la mise en place d'un cadre organisationnel adéquat assurant le développement de la greffe d'organes, de tissus et de cellules à partir de donneurs en état de mort encéphalique", a-t-il poursuivi. Il a estimé qu'à ce titre, la situation des insuffisants rénaux chroniques "est édifiante, dans la mesure ou sur les quelque 23.000 patients actuellement dialysés ou en pré-dialyse, seul un tiers sont éligibles à la greffe", au regard de l'âge avancé du reste des malades. Plaidant pour une "actualisation du cadre juridique régissant l'activité de greffe et organisant les conditions du prélèvement", M. Boudiaf a insisté également sur une coordination hospitalière qui permette "à tous les intervenants de maîtriser les codes et protocoles en la matière". A ce propos, il a appelé à une "adaptation des urgences hospitali ères pour une plus grande efficacité" de sorte à influer "positivement" sur les proches du donneur décédé potentiel, en les amenant à consentir au prélèvement. Il a rappelé, dans ce cadre, l'expé- rience menée par le département qu'il dirige en 2002 et ayant révélé que la société "est favorable" au don d'organes, en même temps qu'elle a démontré "les freins qui limitent le développement du pré- lèvement à partir de donneurs décédés". "Tous les services des urgences, et plus particulièrement ceux des centres agréés pour les prélèvements, doivent s'organiser pour que les équipements nécessaires au diagnostic de la mort encéphalique soient accessibles en H24", at- il insisté, notant que le donneur potentiel "peut se présenter à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit". Dans le cadre du projet d'établissement, le ministre a insisté sur la mission incombant aux centres de prélèvement, à savoir "être en mesure d'assurer toutes les analyses biologiques nécessaires dans des délais médicalement acceptables". Le développement de la greffe à partir de donneurs décédés "devra être le fait d'un véritable plan de développement", a-t-il également préconisé, soulignant qu'avec la mise en place de l'Agence nationale des greffes, les moyens sont "en passe d'être réunis pour assurer un démarrage effectif et pérenne" de cette activité. La mise en place des banques de tissus ainsi que la mise sur pieds d'une logistique codifi ée s'agissant du transport des organes, des receveurs ou la mobilisation des transplanteurs, font également partie de ces moyens, a noté le ministre, s'engageant à "accompagner durablement" l'Agence des greffes par une stratégie de sensibilisation et de communication. Abordant la dimension religieuse de la question, le ministre de la Santé a consid éré que "contrairement à l'idée répandue, celle-ci ne pose aucun problème", arguant de ce que le Haut Conseil Islamique (HCI) ainsi que le Fonds documentaire des institutions islamiques de référence "vont dans le sens de la promotion du prélèvement d'organes, se référant en cela à la position encourageante de Cheikh Hamani".


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