Le parti majoritaire en l'occurrence le FLN, vit le plus lamentable spectacle organique interne qu'il ait enregistré dans son histoire et même des pratiques qui n'ont pas été mises en branle lors de la crise de 2003, exception faite à la démission de certains ministre du gouvernement à l'incitation du SG de l'époque, Ali Benflis dans sa cabale contre le Président Abdelaziz Bouteflika. Grognards, déstabilisateurs, clans ici et là se multiplient et se conjuguent pour polluer en continu à la fois la situation organique et les structures pyramidales du parti. La preuve les pétitions s'entassent à divers niveaux. Les signataires, les uns pour soutenir l'actuel SG, Amar Saadani, les autres pour demander au Président du parti, Abdelaziz Bouteflika pour le destituer de ses fonctions à la tête du parti. Dans ce cadre, plus de 90 parlementaires paraît-il ont saisi le président de la République, président du FLN, Abdelaziz Bouteflika pour demander son intervention à mettre fin à cette situation. Un autre groupe de parlementaires, dans une sortie plus ou moins étonnante ont saisi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal pour interdire l'accès du ministre chargé des Relations avec le parlement, Tahar Khaoua à l'hémicycle. Du jamais vu dans les annales de l'Assemblée nationale populaire (APN), du jamais vu aussi que des députés se liguent contre un ministre de leur parti, notamment que Tahar Khaoua, ministre désigné par le chef de l'Etat est membre du Comité Central (CC). Puis il y a cette base militante dans divers régions du pays qui est ballottée d'un Mouhafedh à un autre et qui dès lors ne sait quelle ligne saine suivre. Ce remue-ménage est l'expression manifeste de l'implosion des rangs de l'ex-parti unique, car il y a trop d'indices qui montrent au clair du jour les ambitions personnelles de nombreux protagonistes à l'approche des échéances électorales de 2017 et dont les "demandeurs " pensent, face à cette anarchie que leur temps approche, et même ceux qui étaient dans un autre camp opposé au FLN et programme politique du président de la République, Abdelaziz Bouteflika depuis 1999 sont de la partie. Tout ce monde toute honte bue, se voit tous les traits de s'amuser avec les principes du parti tant la direction politique actuelle leur a offert des voies et des responsabilités au niveau des structures nationales et locales, puis, ces faux militants prennent déjà leurs désirs pour des réalités. Devant ce chaos, nombreux sont les militants irrités par cette situation qui fragilise le FLN dans toutes les directions et dans les domaines internes et dont l'environnement propre, fait obstacle au devoir parlementaire et qu'on ose déborder jusqu'au gouvernement. N'est-ce pas le SG, Amar Saadani, il y a de cela quelques semaines qui a pointé du doigt les ministres de l'Agriculture, des Finances et le Gouverneur de la Banque centrale et voilà en cours de semaine écoulée, un groupe de députés qui tient à envenimer les choses avec le gouvernement en interdisant à un membre du gouvernement d'accomplir son devoir et ses missions à l'intérieur de l'APN. La preuve, la séance de réponses aux questions orales des députés s'est tenue sans la présence du ministre chargé des Relations avec le parlement, Tahar Khaoua. Il semblerait selon des informations non vérifiées que ce dernier a été invité par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal de ne pas se rendre au siège de l'APN afin d'éviter tout affrontement avec les députés menés par le président du groupe parlementaire du FLN, Mohamed Djemaï. Décision sage de M. Sellal, mais qui ne rend pas justice à M. Khaoua dont la mission ou la tâche s'adresse à tous les groupes parlementaires siégeant à l'Assemblée. Face à ce folklore politique, face à ce laisser-aller qui prend une ampleur grave, les militants ont besoin de croire qu'au moins un des champs les unit, celui de leur attachement à l'histoire du parti et à son Président Abdelaziz Bouteflika. Tout ce monde qui se querelle depuis des années est convaincu sur cet attachement.