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Japon : Timide croissance au premier trimestre
Publié dans Le Maghreb le 21 - 05 - 2016

Le Japon a renoué avec la croissance au premier trimestre, mais la faiblesse de la progression souligne la petite forme de la troisième économie mondiale, que ne parvient pas à doper la stratégie de relance "abenomics".
Entre janvier et mars, le Produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,4% sur un trimestre, après un recul d'autant fin 2015 (-0,4%, chiffre révisé négativement), selon les données préliminaires publiées par le gouvernement.
Le Japon évite certes une récession - deux trimestres consécutifs de repli -, mais il n'y a pas de quoi pavoiser, jugent les observateurs, certains prédisant même une contraction au second trimestre. La reprise a été "soutenue par un effet technique en raison de l'année bissextile", explique Kohei Iwahara, analyste de Natixis, ajoutant que ces statistiques pourraient être significativement revues lors de la seconde estimation le 8 juin. Les Japonais ont en effet eu un jour de shopping supplémentaire en février, ce qui a tiré la consommation des ménages (+0,5%), principal élément derrière la hausse du PIB au côté de la demande publique et du commerce extérieur. "Même en dehors de ce point, il y a des éléments positifs", note Shotaro Kugo, économiste à l'Institut de recherche Daiwa, citant la reprise des achats de biens durables, tels que les voitures et l'électroménager. Les investissements non résidentiels des entreprises ont en revanche fléchi (-1,4%). Les patrons sont réticents à faire des dépenses alors que le yen s'est renforcé depuis le début de l'année et que la demande venue de l'Asie demeure faible.
Face à cette médiocre performance, le gouvernement prépare un nouveau plan de relance, venant s'ajouter à l'enveloppe spéciale de 778 milliards de yens (62 milliards d'euros) adoptée mardi par le Parlement pour soutenir la région de Kumamoto, frappée mi-avril par une série de séismes.

TVA : hausse ou pas ?
Selon des informations de presse, Shinzo Abe envisagerait par ailleurs de reporter une impopulaire hausse de la TVA - une annonce attendue en amont des élections sénatoriales de l'été -, pour éviter que ne se répète le scénario de 2014 quand un relèvement de 5 à 8% avait plongé l'économie en récession.
Le Japon risque cependant de se heurter à la réticence de certains de ses partenaires soucieux de rigueur budgétaire, Allemagne en tête, qu'il reçoit à partir de vendredi dans la région de Sendai (nord-est) pour un G7-Finances, une semaine avant la tenue d'un sommet à Ise-Shima (centre de l'archipel).
Si elle agit de la sorte, "l'administration Abe devra rétablir sa crédibilité quant à son engagement" à réduire la colossale dette du pays (près de 250% du PIB), avertit Tobias Harris, analyste chez Teneo Intelligence.
Le Premier ministre, qui déploie depuis trois ans une politique articulée autour de trois "flèches" (relance budgétaire, assouplissement monétaire et réformes structurelles), a assuré à maintes reprises qu'il ne repousserait pas une nouvelle fois cette mesure, qui devait initialement entrer en vigueur en octobre 2015 avant d'être différée à avril 2017.
"Pour transmettre le système de protection sociale aux générations futures et garantir la confiance des marchés comme de la communauté internationale, à moins d'un choc économique tel que la faillite de la banque Lehman Brothers (en 2008) ou le désastre du nord-est (tsunami et accident nucléaire de mars 2011), je n'ai pas changé d'opinion sur le fait qu'il faut comme prévu augmenter cette taxe", avait insisté Shinzo Abe fin mars. Mercredi, il a dit qu'il prendrait sa décision "le moment venu" et a défendu sa politique, estimant qu'elle "portait ses fruits" même si "l'économie est plus faible que prévu".
Malgré ses promesses passées, il pourrait arguer de la fragilité du redressement du pays pour agir et ainsi donner du temps à la Banque du Japon (BoJ). Pendant ce temps, celle-ci devrait opter pour le statu quo, et "sauver les rares munitions qui lui restent" après avoir instauré fin janvier les taux négatifs dans l'espoir de stimuler le crédit, estime Natixis.
"L'élément clé pour savoir quand elle reprendra le relais dépend du yen", ajoutent les analystes. "Si le yen devait s'apprécier davantage, il lui sera difficile de ne pas assouplir davantage sa politique".


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