La petite Nihal a été assassinée dans des conditions atroces. C'est une lourde perte pour sa famille, non seulement pour le village d'Aït- Abdelwahab mais pour toute l'Algérie qui est sous le choc. Tout le monde pleure la disparition vers l'autre monde de cette adolescente âgée de 4 ans arrachée à la vie par un monstre. A qui profite ce crime sur un être qui vient d'ouvrir les yeux sur un monde cruel, une société de violence criminelle et où s'accroissent la haine et le manque de considération envers la vie humaine. Les enlèvements, kidnappings et assassinats d'enfants dans le passé un phénomène inconnu des familles algériennes sont devenus une réalité vivante insupportable et dangereuse tant les sanctions infligées aux ravisseurs-assassins n'ont pas été à hauteur des crimes commis. A qui profite ce énième crime perpétré contre une adolescente ? Question rituelle pour démasquer l'auteur ou les auteurs. Si les résultats préliminaires communiqués jeudi par le procureur de la République près le tribunal des Ouacifs effectués à partir d'éléments collectés par le Groupement de la gendarmerie nationale d'Ouacif ont révélé qu'ils appartiennent à la petite Nihal et donc de sa mort confirmée par le procureur, en l'état actuel de l'enquête en cours, bien des points restent obscurs. En effet, seuls les restent humains et quelques vêtements de la défunte ont été retrouvés par les gendarmes. Tout reste à élucider sur celui ou ceux qui ont ourdi ce crime. De toute évidence, il s'agit là pour l'opinion publique d'éléments fondamentaux pour reconstituer ce crime atroce, déterminer l'auteur ou les auteurs, comprendre quel était le mobile ; voir si, où et à quel niveau existaient des complicités. N'est-il pas incroyable que le cerveau de l'assassinat de Nihal ait choisi pour accomplir son forfait, la venue d'Oran de la famille pour y passer ses vacances à Aït -Abdelwahab ? Il faut se demander, et il importe de savoir, comment et pourquoi un événement d'une aussi exceptionnelle gravité a pu se produire dans ce village paisible de la Grande Kabylie. Il faut aussi le savoir pour le respect auquel a droit Nihal, sa familles, et toutes les mères algériennes. En effet, pour tout cet ensemble de famille la clarté et la vérité méritent la première place dans la vie. Mais voilà qu'un monstre est passé par-là pour arracher la petite Nihal à la vie. Comment, avec quels arguments convaincre les familles algériennes, désormais inquiètes de la sécurité de leurs progénitures devant l'ampleur de ce phénomène ? Tout d'abord, la société algérienne dans son ensemble doit s'unir pour le convaincre. Encore, faut-il que l'Etat passe à la sanction sévère, provoque un échantillon. Dans le cas d'une éventuelle arrestation de l'assassin de la petite Nihal, celui-ci devra servir d'exemple aux autres à savoir l'application de la peine de mort à son encontre et son exécution en public. L'Etat devra également prendre en compte que le crime perpétré contre Nihal, et bien avant elle d'autres enfants innocents a été condamné à l'unanimité par les Algériennes et les Algériens. Il ne faisait plus aucun doute que la proclamation de la peine de mort contre ces monstres est désormais exigée par tout le monde pour ne plus mettre en danger la vie de nos enfants. D'ailleurs, nombre de voix, d'associations et du mouvement associatif, l'avaient, ces derniers temps, plusieurs fois, laissé entendre avec satisfaction. La tristesse générale aux quatre coins du pays par l'annonce du terrible assassinat de la petite Nihal en est la plus émouvante démonstration pour le rétablissement de la peine de mort, en particulier pour ces monstres qui s'attaquent et assassinent l'esprit juvénile de nos enfants.