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Beaucoup reste à faire pour l'industrie nationale
Sa contribution à la croissance économique n'est que de 1%
Publié dans Le Maghreb le 24 - 01 - 2008

Dans le sillage des indices de l'économie nationale au troisième trimestre de l'année dernière (2007), débattus avant-hier en Conseil de gouvernement, sous la présidence du chef de l'Exécutif, Abdelaziz Belkhadem, la situation dans laquelle se débat le secteur industriel n'est pas passée inaperçue. Le secteur en question, à cette période, était prédominé par des contre-performances qui ont fait que le secteur industriel dans toutes ses branches d'activité se présentait comme le maillon faible de l'économie nationale. En effet, entre autres croissances, celle réalisée par le secteur de l'industrie n'a pas dépassé le seuil de 1%, alors que les autres secteurs d'activité ont réalisé des performances qui donnent plus ou moins satisfaction.
Les indices du secteur de l'industrie sont ainsi présentés comme une tâche noire dans le tableau de l'économie nationale durant la conjoncture actuelle. Avec de telles réalisations, ce secteur industriel, dont ne peut, en aucun cas, se passer l'économie nationale pour être au rendez-vous du nouvel ordre économique mondial, est plus que jamais condamné à faire sa mue dans le sens de la rupture radicale avec les pratiques du passé. C'est, en tout cas, dans ce sens qu'ont toujours tenté de s'orienter les différents gouvernements qui se sont succédés depuis l'engagement de l'Algérie sur la voie des réformes tous azimuts, notamment durant ces deux dernières décennies. Mais, se confiner au stade des intentions et des projections cela ne peut être qu'un leurre qui permettra aucunement d'avancer. A présent, tous les regards demeurent rivés sur la nouvelle stratégie industrielle que le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, vient de concevoir afin de donner un nouveau souffle à l'industrie nationale. A l'heure actuelle, cette nouvelle feuille de route du MIPI est perçue comme une alternative qui permettra de relancer les différentes branches du tissu industriel.
Ce qui se concrétisera, comme prévu, par la consolidation des filières stratégiques, à l'image de l'industrie lourde, et la cession des autres entreprises publiques industrielles dont le rôle n'est pas jugé stratégique et qui traversent actuellement des phases marquées par des difficultés multidimensionnelles, sur les plans technologique, financier et de management, entre autres.
La nouvelle stratégie industrielle comprend également la reconfiguration des centres de gestion du tissu industriel national. Mais suffira-t-il d'envisager de nouvelles stratégies et autres plans de gestion pour se convaincre d'avoir assuré le sursaut de l'industrie nationale ? Assurément pas. En effet, la réussite des projections de cette nature est impérativement conditionnée par des actions concrètes et surtout ciblées. Pour cela, il est plus que nécessaire de localiser, en premier lieu, les facteurs de blocage qui freinent l'élan de ce secteur névralgique.
Ensuite, il y a urgence de venir à la rescousse du secteur privé qui, à travers le tissu de PME/PMI, doit constituer un élément de complémentarité avec les entités étatiques dans le but de s'assurer une véritable industrie créatrice de richesses et d'emplois. Les entreprises industrielles privées, créées ou à créer, nécessitent, avant tout, un réel appui financier qui, à son tour, ne peut être effectif sans l'éradication des lourdeurs administratives et bureaucratiques. Ce n'est qu'à partir de là que l'industrie nationale sera en mesure d'affronter les défis à venir et qui, d'ores et déjà, s'annoncent cruciaux.


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