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Le gouvernement pris à partie
REVISION DE LA CONSTITUTION
Publié dans L'Expression le 16 - 05 - 2006

Les députés, en vertu de l'article 84 de la Constitution, peuvent déposer une motion de censure contre l'Exécutif.
Le Front de libération nationale donne un avant-goût de ce que seront les débats à l'occasion de la déclaration de politique générale du gouvernement qui sera présentée au Parlement par M.Ahmed Ouyahia, au début de la semaine prochaine. Et pour cause, le groupe parlementaire du FLN a exprimé son «mécontentement» sur les performances du staff gouvernemental. Dans un communiqué sanctionnant sa réunion, tenue hier, des critiques acerbes ont été adressées au gouvernement qui «multiplie les échecs et les contradictions et qui n'arrive pas à gérer les attentes de la population».
Les parlementaires sont revenus un an en arrière, pour rappeler au staff d'Ouyahia que la sonnette d'alarme a été tirée, à l'occasion de la présentation de la dernière déclaration de politique générale en 2005: «Nous avons pourtant mis en garde, à l'époque, le gouvernement contre les dangers de ces choix économiques et ses graves répercussions sur la société». Un an après, la leçon ne semble pas avoir été retenue, selon les rédacteurs du communiqué qui, usant «de leur devoir constitutionnel» rappellent l'Exécutif à l'ordre.
Dans une analyse de la situation économique, les députés remarquent que «l'embellie financière, réalisée grâce aux efforts du président de la République, n'est pas ressentie par le peuple. Le pouvoir d'achat est faible, le chômage continue d'être ce spectre qui menace des millions de jeunes...» En somme, le gouvernement a échoué à mettre à exécution le plan de soutien à la relance économique. Mais les critiquent ne s'arrêtent pas là. L'arsenal juridique visant à promouvoir l'investissement n'a pas atteint ses objectifs, idem pour le projet du million de logements. Le spectre de la corruption et de la criminalité menace la stabilité du pays, battant en brèche les «efforts du président de la République dans le cadre de la lutte contre le terrorisme» et la promotion de la «réconciliation nationale». Le FLN accuse, en des termes très voilés, le gouvernement d'être le complice de cette machine rentière, «qui élargit de plus en plus le fossé entre les pauvres et les riches».
Dimanche, le président du groupe parlementaire du FLN M.Ayachi Daâdoua, a convoqué les responsables des différentes structures du Parlement, pour une réunion consacrée exclusivement à débattre du bilan du gouvernement, mais aussi pour départager entre eux les secteurs qui seront débattus à l'occasion de la présentation de la déclaration de politique générale.
Des sources parlementaires font état d'une mobilisation totale dans le camp du FLN à la veille de ce test important pour M.Ahmed Ouyahia. Il faut savoir que l'enjeu est de taille. Les députés ont, en vertu de l'article 84 de la Constitution, la possibilité de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Cette dernière, pour passer, n'a besoin que du vote des 2/3 des députés pour être validée. Le chef du gouvernement peut demander à l´Assemblée populaire nationale un vote de confiance. Si cette requête est rejetée, il présente la démission de son gouvernement. Mais le risque de perdre est aussi grand, sachant que dans ce cas, «le président de la République peut avant l´acceptation de la démission, faire usage des dispositions de l´article 129». Une disposition qui permet au chef de l'Etat de dissoudre l'Assemblée populaire nationale et préparer des élections législatives dans les 3 mois qui suivent la dissolution, dans le cas où il soutient son chef du gouvernement.
Or, il ne faut pas perdre de vue que la décision de placer ou d'écarter un chef du gouvernement est politique, et fait partie des prérogatives exclusives du président. Cela dit, la déclaration de Abdelaziz Belkhadem, hier, annonçant que son parti n'est pas contre le maintien d'Ouyahia à la tête du gouvernement, nous amène à écarter ce premier scénario.
L'autre thèse, évoquée par les observateurs, concerne un éventuel remaniement ministériel au lendemain de la présentation de la déclaration de politique générale. Cette thèse avance comme argument les critiques formulées par M.Bouteflika à l'encontre de quelques ministres, le 8 avril dernier, à l'occasion de la tournée qu'il a effectuée à Alger.
L'on rappelle que l'année dernière, la présentation de politique générale a suscité un débat houleux à l'APN. Ouyahia et son staff n'avaient pas échappé aux tirs à boulets rouges des députés, qui ont fini par adopter la résolution finale. Assisterons-nous au même scénario cette année?
Outre le FLN, le MSP, El Islah et le PT ont brossé un tableau noir du bilan du gouvernement.


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