Le président du FNA, M. Moussa Touati, a expliqué la position de son parti par rapport à la révision de la Constitution en soulignant que "le Front national algérien ne s'oppose pas à l'idée de la révision de la Constitution ni à un 3e mandat du président de la République, mais émet des réserves quant à la manière de procéder à la révision de la loi fondamentale du pays". Une explication qui vient contredire les paroles de ce même responsable lors de son passage au forum de l'ENTV. Lors d'une conférence de presse organisée à la Maison de la culture et des arts "Mohamed Boudiaf" à Annaba, M. Touati a affirmé que sa conception sur la manière de procéder à la révision de la Constitution repose sur "la nécessité d'œuvrer à ce que le peuple fasse sienne l'idée de cette révision" . Concernant la vague de protestations qui a récemment marqué nombre de lycées à travers le pays, M. Touati a estimé que les réformes en cours sont "étrangères" au peuple algérien et visent "la marginalisation des compétences nationales". En outre, il a exprimé son souhait pour un changement dans l'exercice de l'activité politique et la consécration d'une culture de l'esprit de militant "constant et durable". Dans son évaluation des résultats obtenus lors des élections législatives et locales, il a exhorté ses militants à rester fidèles à la ligne de changement prônée par le FNA et à poursuivre les efforts en direction de l'élargissement des rangs de son parti. Par ailleurs, il a affirmé que le redressement de la situation passe inévitablement par la consécration de la souveraineté populaire. De son côté, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) tiendra son 4e congrès les 26, 27 et 28 mars prochain, selon un communiqué du bureau exécutif du mouvement et cela conformément aux statut et règlement intérieur du mouvement et à la décision prise par le bureau exécutif national du mouvement lors de la délibération du 17 janvier. Dans ce cadre, le MSP appelle ses militants à se mobiliser durant deux mois pour une meilleure préparation du congrès afin de garantir les conditions nécessaires pour son succès dans le cadre de la consultation effective et de la démocratie efficace qui reflète la force du mouvement et consolide sa place sur la scène nationale. Pour sa part, le FFS a tenu, ce jeudi, sa session ordinaire du conseil national, lors de laquelle, le premier secrétaire du parti, M. Karim Tabbou, a appelé à un débat national sur la situation du pays aux plans sécuritaire, social et dans le secteur de l'éducation. Par ailleurs, il a souligné l'impératif d'engager le pays dans un processus de changement qui doit se faire avec l'ensemble des forces politiques et sociales qui y trouveront un moyen de faire valoir leurs revendications. A noter que cette première session du conseil national portera sur l'évaluation de la situation politique et sociale du pays, et doit débattre du nouveau règlement intérieur du parti, examiner le programme d'action du secrétariat national et présenter sa composition.