L'équipe nationale n'a jamais vécu un tel fiasco en coupe d'Afrique des Nations même durant les années 2000. En plus des préparations catastrophique et inexplicable, Les responsables de la FAF, l'ex-entraîneur national y compris les joueurs n'ont pas été à la hauteur des attentes du peuple lors de cette manifestation continentale. Non seulement le stage bloqué a débuté très en retard, et l'arrivée tardive des joueurs en sélection, n'a que dévoilé le vrai visage des Verts au monde. On comprend parfaitement les intentions de tout le monde mais la sortie prématurée de l'EN dès le premier tour, personne ne peut l'a digérer. On a eu droit à tout type de médiocrité, sauf à la discipline, les résultats et les prestations du premier ordre. En fait, cette élimination est bel et bien justifiée, il reste juste le rapport détaillé à remettre au ministère de la Jeunesse et des Sports pour boucler le dossier du Gabon. C'est la troisième CAN de suite depuis 2013, qu'on rate lamentablement en tant que sélection favorite pour la consécration, notre "meilleure des mauvaises CAN" et celle de la Guinée Equatoriale où en quart de finale face au future champion, la Côte d'Ivoire pourtant prenable... Il semble que la FAF n'a rien appris de ces derniers échec, l'instance de Raouraoua reproduit à chaque fois les mêmes erreurs du passé, alors que les artisans de ces fameuses débâcles ne sont pas prêts pour se retirer et avouer publiquement qu'ils ont échoué dans leur mission, sachant qu'ils ont eu plus d'une chance pour rectifier le tir. Je ne veux plus parler de l'incompétence de Leekens mais plus tôt de nos responsables qui sont passés complètement à côté de la plaque, il est vrai que beaucoup de choses se sont améliorés, mais revenir à la case de départ à chaque fois c'est un peu trop pour une équipe qui a tous les atouts pour réussir. Il est temps de se baser sur le produit local, consolider uniquement par les perles rares de l'outre-mer. Je suis persuadé que notre championnat possède de bon éléments sur tous les compartiments, malgré les conditions précaires qui règnent dans l'entourage du football algérien. J'évoque les jeunes joueurs qui auraient pu être utiles au Gabon, à l'image de Bendebka, Benguit, Chita, Meziane et plein d'autres oiseaux rares. Seulement ces derniers n'ont pas eu leur chance comme l'avaient les Cadamuro, Guedioura, Zeffane ou encore Belkaroui. Je ne peux pas en vouloir à ces derniers joueurs évoqué etait sortis mais ils ont montré leur insuffisance sur le terrain et il est temps de céder la place aux autres qui montent en puissance. A présent, les responsables du foot algérien, à leur tête M. Raouraoua devront vite tirer les leçons de cet échec, tout en commençant par le choix d'un nouvel entraîneur. le choix du Serbe Milovane Rajevac et le Belge George Leekens ne devrait jamais se reproduire... Ces nombreux problèmes de l'EN sont arrivés jusqu'à la réclamation du départ du président de la FAF Mohamed Raouraoua. Le boss de Dely Brahim se trouve aujourd'hui face à une situation critique qui peut le pousser à jeter l'éponge et remettre le flambeau à une autre personne pour conduire le navire de football algérien à une côte plus saine. Certes, il est très dur de perdre la confiance sur une équipe qui a rendu ce peuple heureux depuis l'épopée d'Oumdorman et en coupe du monde avec une qualification historique au deuxième tour... La question qui se pose, est-ce que la confiance reviendra de nouveau ? Une chose très difficile pour la concrétiser avec les données actuelles.