Les prix du pétrole restaient stables mardi en cours d'échanges européens, les marchés préférant marquer le pas après la baisse de la semaine dernière et avant les données hebdomadaires sur les réserves américaines qui seront publiées mercredi. Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 49,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en légère hausse de 2 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de juin prenait un cent à 46,44 dollars. Les cours de l'or noir, qui avaient légèrement remonté lundi, se stabilisaient mardi, les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour rassurer les marchés ne suffisant pas à faire réellement rebondir les prix. "L'Opep teste les réactions du marché à différents scénarios, mais ce dernier n'est pas vraiment impressionné. Si le cartel veut vraiment réduire les réserves mondiales, particulièrement dans les marchés les plus visibles, les coupes de production doivent être plus rapides que les hausses d'extraction de pétrole de schiste", a prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix. Plusieurs participants à l'accord de l'Opep et de ses partenaires, qui limitent leur production au premier semestre 2017 pour écluser les réserves mondiales, ont laissé entendre que l'accord pourrait être renouvelé jusqu'à fin 2017. "En plus, la presse relaie la possibilité que les baisses (pratiquées au premier semestre) pourraient être intensifiées. Cela pourrait avoir un sens vu la hausse de la production américaine, mais cela signifierait que l'Opep et ses partenaires perdraient des parts de marché", ont expliqué les analystes de Commerzbank. Les données hebdomadaires sur les réserves américaines, publié par le Département américain de l'Energie (DoE) mercredi, restent le baromètre officiel de l'état du marché. "Les réserves de brut ont reculé en avril, et celles de produits raffinés ont baissé plus que d'habitude au printemps", ont commenté les analystes de Commerzbank. Pour la semaine achevée le 5 mai, les analystes tablent sur une baisse des réserves de brut de 2 millions de barils, une hausse des réserves d'essence de 350.000 barils, et une baisse des réserves de produits distillés de 800.000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
Très légère hausse en Asie Les cours du pétrole étaient orientés mardi en très légère hausse en Asie après la dégringolade de la semaine passée, tout en demeurant en dessous de la barre symbolique des 50 dollars. Vers 03h20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en juin, progressait de 5 cents à 46,48 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en juillet, gagnait 7 cents à 49,41 dollars. Des indications de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) selon lesquelles le cartel et ses partenaires pourraient prolonger au-delà de juin les baisses de production ont ragaillardi les investisseurs. Mais l'inquiétude demeure forte quant à la surabondance de l'offre. Ces efforts internationaux pour soutenir les prix ont été contrecarrés notamment par la hausse de la production américaine. "Les investisseurs attendront de connaître cette semaine les chiffres des réserves américaines pour guetter des signaux positifs qui pourraient faire revenir les acheteurs sur le marché, et empêcher de plus amples baisses", a observé le groupe S&P Global Platts.
Le Koweït croit en une extension de la réduction de production Le ministre koweïtien du Pétrole a affirmé lundi que les pays producteurs de pétrole devraient renouveler un accord sur une extension de six mois de la réduction de la production de pétrole lors de leur réunion à la fin du mois de mai. "Il y a un consensus presque total sur l'importance d'étendre l'accord sur au moins six mois", a déclaré, dans un communiqué, Essam al-Marzouk, qui préside la commission chargée de vérifier les réductions. Le ministre a souligné que son pays soutenait une reconduction de l'accord, estimant que les effets de la réduction de la production vont se faire ressentir dans les prochains mois avec la baisse des stocks mondiaux. Les deux plus grands producteurs de pétrole, la Russie et l'Arabie Saoudite, ont évoqué lundi une extension de l'accord de réduction de la production. "La Russie est solidaire des efforts de nos partenaires pour rééquilibrer le marché et estime que l'initiative commune pour stabiliser le marché mondial est actuellement effective", a déclaré le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak, cité par par des agences d'information. "Nous sommes en train d'examiner plusieurs variantes et nous estimons qu'une extension pour une plus longue période (de l'accord) contribuera à assurer plus rapidement un retour des marchés à des conditions meilleures". Dans le même temps, le ministre saoudien de l'Energie Khaled Al-Faleh a affirmé à Kuala Lumpur qu'il était "plutôt confiant que l'accord sera prolongé sur la deuxième moitié de l'année et probablement au-delà", selon l'agence d'information financière Bloomberg. "Les producteurs de pétrole associés (à cet accord) sont déterminés à faire tout ce qu'il faut pour réaliser l'objectif de ramener le niveau des stocks à leur niveau moyen des cinq dernières années", a dit M. al-Faleh, cité par l'agence. Les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont convenus en novembre de réduire leur production de 1,2 million de barils par jour (mbj) sur une période de six mois à compter du début du mois de janvier de cette année en vue de soutenir les cours. Cette mesure a été partiellement suivie par des producteurs non membres du cartel, Russie en tête. La question était de savoir si l'Opep allait reconduire cette mesure pour six mois supplémentaires, au cours de sa réunion du 25 mai. Les prix du pétrole sont tombés la semaine dernière sous les 50 dollars le baril, le marché étant toujours inquiet d'une abondance de l'offre et se demandant si les baisses de production étaient suffisantes pour réduire le niveau des stocks.
Moscou et Ryad pour une extension de l'accord Les deux plus grands producteurs de pétrole, la Russie et l'Arabie Saoudite, ont évoqué lundi une extension de l'accord de réduction de la production, à quelques semaines d'une réunion de l'Opep prévue fin mai. "La Russie est solidaire des efforts de nos partenaires pour rééquilibrer le marché et estime que l'initiative commune pour stabiliser le marché mondial est actuellement effective", a déclaré le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak, cité par des agences d'information. "Nous sommes en train d'examiner plusieurs variantes et nous estimons qu'une extension pour une plus longue période (de l'accord) contribuera à assurer plus rapidement un retour des marchés à des conditions meilleures". Dans le même temps, le ministre saoudien de l'Energie Khaled Al-Faleh a affirmé à Kuala Lumpur qu'il était "plutôt confiant que l'accord sera prolongé sur la deuxième moitié de l'année et probablement au-delà", selon l'agence d'information financière Bloomberg. "Les producteurs de pétrole associés (à cet accord) sont déterminés à faire tout ce qu'il faut pour réaliser l'objectif de ramener le niveau des stocks à leur niveau moyen des cinq dernières années", a dit M. al-Faleh, cité par l'agence. Les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont convenus en novembre de réduire leur production de 1,2 million de barils par jour (mbj) sur une période de six mois à compter du début du mois de janvier de cette année en vue de soutenir les cours. Cette mesure a été partiellement suivie par des producteurs non membres du cartel, Russie en tête. La question était de savoir si l'Opep allait reconduire cette mesure pour six mois supplémentaires, au cours de sa réunion du 25 mai. Les prix du pétrole sont tombés la semaine dernière sous les 50 dollars le baril, le marché étant toujours inquiet d'une abondance de l'offre et se demandant si les baisses de production étaient suffisantes pour réduire le niveau des stocks.