La société algérienne évolue, les exigences s'accroissent chaque jour. Face aux problèmes économiques et financiers conséquence de la baisse des prix du baril de pétrole sur les marchés mondiaux depuis mai 2014 et leur influence négative sur les ressources du pays, l'Algérie est désormais consciente de l'absolue nécessité d'économiser ses ressources et d'éviter coûte que coûte l'endettement extérieur. Certes, le pétrole est de plus en plus moins cher que par le passé : mais il faut y faire avec en comptant sur ses propres moyens, son capital humain et l'intensité du travail productif : la gouvernance doit être économique, mieux, faire partie de la vie quotidienne de la société car c'est le défi majeur à surmonter par tout le monde. Dans ces conditions, le nouveau gouvernement de M. Tebboune est déjà interpellé par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika sur le comment définir une gouvernance économique fiable et tangible ? Elle doit, bien entendu être pérenne, bâtie sur des piliers solides pour durer. D'entretien, d'actualisation et de modernité faciles. Une économie simple, souple à conduire, mais rapide et performante. Un redressement conçu et construit en quelque sorte comme une unité économique globalement équilibrée. C'est là, précisément la démarche et le vouloir " économique " contemporain que la société réclame du nouvel Exécutif gouvernemental. Au regard de ses premières déclarations et autres annonces, le nouveau Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune semble être conscient de tous ces impératifs de développement, ses premières focalisations touchant à la sphère sociale et économique et de développement global se consacrent sans équivoque sur de nombreux projets et autres perspectives tous axés dans cette direction. Ainsi, en mettant au point une profonde réflexion sur l'alternative aux hydrocarbures assurant de nouvelles ressources au pays et orientée vers les secteurs productifs et plus durables en dehors de celui des hydrocarbures, le nouveau gouvernement annonce sa détermination à rester fidèle à la règle d'or : tenir compte en priorité des nouvelles exigences de la société algérienne, faire face avec beaucoup de prudence à la crise économique mondiale et également être en constant éveil vis-à-vis de la situation sécuritaire flamboyante au niveau régional et international. Une politique qui ne changera pas et qui s'abreuve de toutes les lumières de la réconciliation nationale et de la justice sociale. S'agissant d'une stratégie bien forte, le pari doit être gagné par M. Tebboune, son équipe et ses stratèges, en tout cas, il est déjà passionnant et requiert en contrepartie une mobilisation générale. Vigoureuse et pérenne. Et on finira par se dire : pourquoi pas ? M. Tebboune à travers ses élémentaires annonces sociales et économiques a déjà mis un grain de génie dans son interprétation des réponses à la situation actuelle. Capable de créer autour de son équipe gouvernementale un " champ magnétique " du désir et de la détermination pour la floraison et le succès de son plan d'action. Question d'interprétation, peut-être à travailler plus, beaucoup et d'avantage ? De l'orientation dans un tout autre sens, celui de la performance, de la compétitivité et de l'entretien régulier des segments forts de l'économie nationale. Les évidentes retrouvailles de M. Tebboune avec les réalités socio-politiques du moment, donnent l'impression d'être devant un espace de rayons où un trop abondant champ a été découvert en vrac, le tri restant à faire, et surtout le fil intérieur à nouer sur le plan des ressources naturelles et sur le plan financier. Un fil, qui doit surtout puissamment être renoué à travers une grande présence individuelle et collective ; réapprendre à l'Algérien le goût du travail et retrouver la foi dans son énergie quotidienne. Alors maintenant, pour répondre à la question, évidemment et à la lumière ce qui a été annoncé par le Premier ministre, Tebboune, c'est un vrai. Il interprète volontiers dans le début de ses fonctions à la tête du nouveau gouvernement, la vision économique et sociale du pays et en tenant compte de l'aspect recherché pour un développement qui aura des impacts positifs sur le plan social et sur tous les autres secteurs. Ça, il ne peut être se négliger et il faut avoir une vision d'avenir d'un côté ou de l'autre de la vie de la nation car il y aura de nouveaux acquis à conquérir dans le cadre de la poursuite de l'application du programme présidentiel, de nouveaux ponts que par le passé et ce conformément à la nouvelle Constitution amendée. Des ponts aux sens économique, social et politique du terme. Voilà pourquoi le citoyen du pays profond se tient sur la confiance dans ce nouveau gouvernement, se tient également sur la réserve, voire le rejet aux " spots politiciens " qui commencent à critiquer la nouvelle équipe gouvernementale alors qu'elle n'est qu'à ses débuts élémentaires sachant désormais que les mots ne sont que de la propagande et de l'intox et sont vidés de leur sens et singulièrement creux dans la bouche et le langage de leurs auteurs. Les détracteurs de toujours, démagogues et hypocrites aussi de toujours de l'action du programme politique en vigueur.