Nous allons vous raconter à travers le récit d'un homme qui aime sa contrée, l'histoire d'une reine …qui a perdu son trône.” Sour El Ghozlane, Histoire d'une civilisation ” est le titre de l'ouvrage qu'a signé un passionné d'une ville, Omar Boudjerda, chez Dar El Kitab dans le cadre de “ Alger, capitale de la culture arabe ”, un événement qui a vu la publication de 1246 ouvrages. La reine vous l'aurez compris, c'est cette ville jadis appelée Auzia. Dans cet ouvrage, l'auteur donne avec une rare précision, des détails historiques, architecturaux, esthétiques, de Sour El Ghozlane, cette ville des poètes et intellectuels, qui regorge de richesses patrimoniales. Au XVIe siècle avant JC, cette localité a vu défiler plusieurs conquérants, avait fait face à de terribles guerres, mais en est toujours sortie plus grande et plus riche, grâce bien sûr, à la redoutable résistance de ses militaires et politiques autochtones. Omar Boudjerda qui cite d'incontournables repères historiques, a beaucoup d'amertume. Il regrette que ce lieu digne d'un musée à ciel ouvert, soit aujourd'hui complètement négligé par les autorités locales et autres sur le plan du développement scientifique, urbanistique, éducatif, culturel. Cette ville antique qui recèle d'extraordinaires vestiges historiques, devra, selon l'auteur, être boostee afin de servir de région touristique, servant la mémoire collective des Algériens, et autorisant la découverte d'un pan de l'Histoire humaine plus que millénaire. Sour El Ghozlane n'est pas seulement une ville antique, mais aussi une terre nourricière pour tant de poètes qui ont tété à ses mamelles à l'image de Djamel Amrani, Romain, Tassit, Mohamed El Mili, Henri Welson, John Piraz, Mostepha Lacheraf, Hamri Bahri, Yahia Bouaziz, Ibn Khaldoun etc…