Le Maghreb : Vous avez signé Sour El Ghozlane, histoire d'une civilisation et vous projetez de faire un autre ouvrage sur la même ville qui s'intitulera : Auzia, l'historique. Pourquoi ce besoin presque acharné de parler d'une seule ville ? Omar Boudjerda : Je tiens d'abord à saluer les journalistes qui nous offrent souvent leur espace d'expression, et en qui nous croyons…D'abord, parce que c'est ma ville natale, ensuite, elle constitue l'une des régions du pays qui a beaucoup à donner sur le plan de l'histoire et de la civilisations. J'ai un rapport très filial avec cette ville qui fut jadis extraordinaire, un véritable pôle aussi économique que culturel. Pourquoi nommez-vous Sour Ghozlane, reine et pourquoi cette couronne perdue ? En réalité, ce terme est trop faible par rapport à la générosité de cette ville merveilleuse. Oui, Sour El Ghozlane est une reine de par sa richesse patrimoniale, ses hommes et ses femmes braves, poètes et guerriers. Reine est bien entendu une métaphore qui rend compte d'une extraordinaire richesse sur tous les plans. Pensez-vous avoir tout dit dans votre ouvrage ? Je suis satisfait de ce que j'ai écrit selon mes recherches, mes capacités aussi bien culturelles que littéraires autour de tout ce qui se rapporte à cette ville antique. Vous avez été récemment honoré par la ministre de la Culture Khalida Toumi, pour votre participation à la BN sur un colloque autour de la poésie populaire de Sour El Ghozlane. Comment çà c'est passé ? L'honneur revient à la Ligue nationale de la poésie populaire algérienne. Je profite de cette occasion pour lancer un appel afin d'élargir les rangs de cette ligue aux jeunes épris de leur culture ancestrale. Cette ligue a déjà réalisé 12 œuvres et quatre études académiques ainsi que plusieurs rencontres et festival pour encourager les jeunes talents et sortir de l'oubli la poésie populaire. Votre appréciation sur “ Alger, capitale de la culture arabe ” Je félicite tous ceux qui ont contribué à l'organisation de ce grand rendez-vous et à leur tête la ministre de la Culture, qui a donné la chance à tous les artistes pour s'exprimer, chacun dans son domaine culturel et ses compétences. Propos recueillis par Rebouh Hinda