Son nom est Omar Boudjerda, et il est natif de Sour El Ghozlane. Le résultat de ses recherches ont donné un manuscrit sur l'histoire de la ville qui, à travers les siècles, porta tour à tour les noms d'Auzia, d'Aumale avant de reprendre au lendemain de l'indépendance celui de Sour El Ghozlane. Ces travaux, qui se réclament rigoureusement de l'historicité des faits rapportés, embrassent les époques romaine, arabe, ottomane puis coloniale, et même beaucoup plus haut, en ces temps fort éloignés où l'on suppose que, vers 700 ou 800 ans avant J.-C., une colonie de la ville de Thyr, s'était installée à Sour El Ghozlane. Ces travaux ont été consignés dans un volumineux manuscrit déposé le 11 février 2004 au ministère de la Culture. Selon son auteur, il se trouve actuellement à la direction du livre, au service chargé de la publication des manuscrits qui ont été accueillis favorablement par le comité de lecture. Cinq exemplaires de ce manuscrit ont été envoyés à ce jury . « Il m'a répondu favorablement 6 mois après leur réception. Depuis, c'est le silence », nous déclare son auteur qui fait le lien de cet état de fait avec le changement intervenu peu après à la tête de la direction du livre. Le nouveau responsable ne cessait d'exhorter le jeune auteur à la patience, lequel estime que cette vertu a des limites. Saisissant au bond les propos de la ministre de la Culture, tenus, selon lui, il y a deux ans sur les livres qui n'ont pas été publiés, il lance un appel à la responsable de ce département afin que son manuscrit soit parmi ceux qui ont été retenus pour être édités. La ministre aurait déclaré, selon l'auteur du manuscrit, que « plus de 1100 titres seront publiés », lors d'une conférence de presse radiophonique. Et notre jeune auteur « de saluer la création de la Caisse nationale pour la créativité, initiative heureuse en ce sens qu 'elle accorde les mêmes chances à cette catégorie qui était marginalisée et dépourvue d'avantages » et ne pouvant accéder au monde de l'édition. Les 10 milliards, dont cette caisse est dotée et qui selon lui ont fait crier Benachenhou « au gaspillage de l'argent du Trésor public », ont été répartis comme suit : 40% pour les arts, 15% pour la recherche, 15 autres pour les prix et les récompenses et 30% pour les livres. Cet encouragement s'est déjà traduit par la publication de 215 livres sur les 500 manuscrits, dont le sien est toujours en dépôt.