La nouvelle génération d'Algériens qui s'intéresse peu à certains sauts politiques dans le vide, rêve à voir émerger une nouvelle culture politique qui se substitue à celle, partisane qui, à ses yeux ne sert que ses propres ambitions et de plus, ruine le processus démocratique. Quelle mauvaise appréhension de l'actualité politique nationale que celle des acteurs qui prétendent connaître la réalité et qui saisissent la décision du président américain Donald Trump d'aménager le siège de l'ambassade de son pays à El-Qods pour s'en prendre à la politique étrangère de l'Algérie ou à son constant engagement envers le peuple Palestinien. En fait, les rivalités, les conflits sont entre les forces conservatrices et celles de l'anarchie dans l'utilisation de la liberté d'expression et de la pratique démocratique. Celles aussi qui œuvrent pour le retour aux temps révolus de la tragédie nationale. Ces forces n'ont trouvé meilleur moyen que d'utiliser comme fer de lance l'autorité de l'Etat pour la préservation de l'ordre public pour se cacher et exigent la levée de l'interdiction des manifestations dans la capitale. Les auteurs de cette demande jouent sur ce clavier de l'opposition mais oublient que par rapport aux autres forces politiques en présence, ils sont minoritaires sur tous les fronts, sur toutes les tribunes et même sur le plan organique. Comment l'expliquer sinon par le fait que, le peuple algérien a atteint un tel degré de maturité politique, de civisme et de patriotisme qu'il n'a plus besoin d' " éclaireurs " pour lui montrer qui sont ses vrais supports, ses défenseurs et ses adversaires au sein de l'arène politique nationale… même sous couvert de l'objectivité. En effet, que représente cette objectivité quand elle vise à diviser la société algérienne et à maintenir une balance égale entre les patriotes, les nationalistes et ceux qui sont manipulés et téléguidés… ? A ce propos, le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia a, jeudi lors de sa rencontre avec la communauté nationale à Paris, insisté pour dire que " l'Algérie doit toujours demeurer au-dessus des différences et même des divergences politiques ou autres ", relevant que chacun peut avoir ses propres opinions publiques et certains peuvent également être des opposants au pouvoir et "c'est leur droit ". Il a demandé à l'assistance de ne pas rester "indifférente " devant les tentatives de diviser la communauté nationale ou de porter atteinte à l'unité de l'Algérie. C'est dire que les acteurs du paysage politique dont les convictions, la culture nationaliste et les options politiques leur interdisent de soutenir tout ce qui est de nature à modifier les fondements de la République, la stabilité du pays, son développement socio-économique, l'atteinte à la réconciliation et à l'unité nationale. En cette conjoncture socio-politique que traverse le pays, ils doivent accorder leurs violons pour faire face ensemble à certaines dérives, certains imprévus que d'aucuns profilent à l'horizon. Il existe, hélas, un passif extrêmement lourd dans ce domaine. En servant essentiellement d'autres desseins, ces dérives n'ont fait que porter atteinte à la cohésion nationale et au prestige de l'Algérie. Atmosphère politique partisane étouffante, absence de programmes clairs, propagande et rumeurs des plus élevées, lenteur organique et querelles internes sont, parmi d'autres facteurs qui rendent l'activité politique sans aucune âme, quasi précaires et sans rendement à la fois pour la démocratie et les intérêts suprêmes de la Nation. Il s'agit d'un des sujets les plus récurrents dans la littérature pluraliste algérienne. Cette impraticabilité politique résultant d'une mauvaise et déloyale compétitivité de nombre de formations politiques conséquence directe de cet environnement distinctif empêche la démocratie de se positionner plus haut". Si bien en termes absolus qu'en termes compétitifs. Les retombées de cet état de fait se font sentir au niveau du faible caractère du débat politique. Cette donnée " devenue presque immuable est d'autant plus inquiétante, d'autres constituants politiciens sont restés inchangés depuis la décennie noire et se sont même renforcés ces jours-ci. Le discours politique dans ce sens, implique toujours la critique destructive et les spéculations vaines. Plusieurs raisons doivent inviter à se pencher sur l'énigme de ces politiciens qui vouent le pays à l'échec, en occultant sa stabilité et son développement socio-économique. Le rayonnement international que s'est acquis le processus de la Réconciliation nationale de par l'éclat du développement socio-politique qui façonne aujourd'hui la vie nationale et celle des populations, le prestige externe de l'Algérie, sont mis malheureusement en cause par ceux qui tiennent à faire reculer cette foudroyante émergence positive de l'Algérie sur tous les domaines et sur tous les fronts. Ils sont en train de déformer les acquis, la vision du futur et de fausser les espoirs de la nouvelle génération et ce, au moment où le pays grâce à la métamorphose apportée par les multiples réformes politiques et économiques, la nouvelle loi fondamentale du pays amendée fait figure de modèle et de vitrine de stabilité malgré ses difficultés économiques et financières, surtout après avoir vaincu l'hydre sauvage du terrorisme. Sur ce sujet, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a rappelé jeudi à Paris devant la communauté nationale, qu'il existe encore des insuffisances en matière de développement, relevant que " l'Algérie a fait des progrès " dans ce sens. " Sur le plan du développement, nous avons encore des insuffisances, mais l'Algérie a fait des progrès énormes, notamment durant les 18 ans de direction du Président Abdelaziz Bouteflika La nouvelle génération d'Algériennes et d'Algériens qui s'intéresse peu à ces sauts politiques dans le vide, rêve à voir émerger une nouvelle culture politique qui se substituera à celle, partisane qui, à ses yeux, ne sert que ses propres ambitions et de plus, ruine le processus démocratique et nationaliste, après tout, sont inscrits et injectés dans le tissu social et dans les esprits. Deux pôles qui restent fondamentalement hostiles à la notion même du politique religieux. Ils poussent à l'extrême la logique de la primauté de la démocratie républicaine, le développement socio-économique du pays et semblent favorables à une expression politique différée des autres, à un espace politique discipliné et à un débat porteur et pluraliste dans l'intérêt de la Nation, soit à une sorte de code de bonne conduite partisane.