La promotion et l'encouragement de l'investissement dans les différents secteurs productifs de l'économie nationale ne cessent de constituer la préoccupation primordiale du gouvernement en matière de politiques de développement envisagées dans les différents secteurs d'activité. La structure publique la plus en vue et la plus connue comme étant l'interlocuteur direct et privilégié des investisseurs potentiels en Algérie, qu'ils soient nationaux ou étrangers, l'Agence nationale pour le développement de l'investissement (Andi), vient de subir des changements importants, à travers la désignation d'un nouveau directeur général. Le premier remaniement qui vient de s'opérer sur l'Andi est d'ordre organique. En effet, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, a procédé ce week-end à l'installation d'un nouveau directeur général, à titre intérimaire, de ladite agence. Il s'agit de M. Abdelkrim Mansouri, qui vient en remplacement de M. Abdelmadjid Baghdadi. Ce dernier vient de se voir confier, désormais, le poste de responsable du service chargé de l'investissement au niveau du département ministériel en question. Les changements de cette nature, en tout cas, renseignent sur la volonté du gouvernement et de l'ensemble de ses membres d'aller de l'avant en matière d'innovation dans les stratégies de développement et de soutien à l'investissement. C'est, d'ailleurs, ce qu'a fait comprendre le ministre en charge du secteur, à l'occasion de cette nouvelle nomination, en donnant notamment des orientations à la nouvelle direction, et ce, dans le souci, "de faire de l'Andi un instrument efficace à même de faciliter l'acte d'investir dans notre pays, d'être plus réceptive aux préoccupations des promoteurs et porteurs de projets". Au registre des nouvelles recommandations que Abdelhamid Temmar a donné au nouveau bureau dirigeant de l'Andi, il y a entre autres, la nécessité d' "accompagner les porteurs potentiels de projets, notamment dans le cadre de densification du réseau des guichets uniques décentralisés, de collecte et de traitement de l'information, de la mise en place de banques de données relatives aux opportunités d'affaires, d'organisation et de participation aux rencontres et manifestations économiques nationales et internationales en rapport avec la stratégie de promotion de l'investissement déjà définie par les autorités". La politique du gouvernement, à travers la nouvelle orientation qu'elle vient d'emprunter, n'a pas manqué, en tout cas, d'attirer une attention, toute particulière, notamment au sein des milieux d'affaires internationaux qui présentent un "gisement" potentiel d'IDE pour l'économie nationale. C'est ainsi que, les milieux occidentaux, en se penchant sur la nouvelle tournure que vient de prendre le climat d'affaires en Algérie, commencent à prendre acte des "assouplissements qui se concrétisent en matière de facilitation et d'encouragement de l'investissement dans le secteur économique". Dans cette perspective, les promoteurs potentiels d'investissements directs étrangers sont unanimes à nourrir la conviction que, désormais, l'Andi est disposée à "concentrer son attention sur la promotion des investissements ainsi que sur l'information aux investisseurs et la facilitation des procédures de candidature et d'approbation". Il est également attendu de cette agence de travailler en liaison avec les autorités locales et les services des douanes pour, notamment, "contrôler l'application des exonérations douanières et des réductions de taxes à l'importation sur les biens d'équipement et de matériaux".