Selon le ministre saoudien de l'énergie, Khalid al-Falih, la situation politique au Venezuela, l'un des plus grands pays exportateurs de pétrole, ne se reflète pas sur le marché pétrolier qui reste toujours "très stable". Pour le moment, la crise au Venezuela n'affecte pas le marché pétrolier mondial, sans inciter non plus à aucune action supplémentaire, a déclaré le ministre saoudien de l'énergie, Khalid al-Falih, dans un entretien avec Sputnik. "L'impact sur le marché est nul pour l'instant. Le marché du pétrole est très stable. Aucune action n'est nécessaire maintenant", a indiqué à Sputnik Khalid al-Falih. Il a également ajouté qu'il n'avait pas discuté de la situation du Venezuela avec ses collègues de l'OPEP. Selon les estimations de la BP Statistical Review of World Energy, les réserves prouvées de pétrole au Venezuela s'élèvent à 300,9 milliards de barils (17,6% des réserves mondiales). À titre de comparaison, les réserves de l'Arabie saoudite avoisinent les 266,5 milliards de barils.
Le cours du baril grimpe La tentative de coup d'État au Venezuela pourrait avoir des conséquences imprévues pour le marché pétrolier. Une partie de son pétrole pourrait quitter le marché si de nouvelles sanctions US étaient introduites. De l'autre côté, en cas de changement de régime, le Venezuela risquerait d'accroître la production, ce qui entraînerait un excès d'offre. La crise politique au Venezuela a figé le marché pétrolier mondial, écrit le site d'information Gazeta.ru. Les investisseurs et les spéculateurs ont marqué une pause, et la première réaction des cours pétroliers a été assez retenue: les cours ont légèrement fléchi avant de remonter. On ignore comment la situation révolutionnaire au Venezuela, l'un des plus grands pays exportateurs de pétrole, se reflétera sur sa production pétrolière, déclare l'expert du Centre financier international Vladimir Rojankovski. Cependant, dans la soirée du 24 janvier, le baril de Brent a même perdu 1,67% pour descendre à 60,56 dollars. Le lendemain matin, son prix est remonté à 61,67 dollars. Toutefois, ce calme pourrait n'être que temporaire. La production pétrolière au Venezuela est réduite, mais ses réserves sont immenses. Selon les estimations de la BP Statistical Review of World Energy, les réserves prouvées de pétrole au Venezuela s'élèvent à 300,9 milliards de barils (17,6% des réserves mondiales). A titre de comparaison, les réserves de l'Arabie saoudite avoisinent les 266,5 milliards de barils. En 2018, les États-Unis sont restés les plus grands acheteurs de pétrole lourd vénézuélien, dont ils importaient en moyenne plus de 500.000 barils par jour. Reuters avait déjà rapporté que l'administration de Donald Trump comptait décréter des sanctions pétrolières contre le Venezuela dès cette semaine si la situation politique continuait de s'aggraver dans le pays. Selon l'agence, le dirigeant américain étudie même la possibilité de durcir les sanctions allant jusqu'à l'embargo total sur les importations pétrolières de ce pays. Mais pour l'instant, le marché réagit modérément à ces rumeurs. L'éventuel impact négatif de la crise politique intérieure sur la production pétrolière dans le pays est déjà pris en compte dans les cours pétroliers. De plus, en cas de forte diminution de la production au Venezuela, la situation pourrait être stabilisée par l'Opep+ grâce à une augmentation des quotas pour les pays membres de l'accord, ce qui compenserait la baisse des fournitures vénézuéliennes.
"L'Inde reste l'un des plus gros importateurs de pétrole brut du Venezuela" La crise politique au Venezuela, l'un des plus grands pays exportateurs de pétrole, ne se reflète pas sur les échanges entre Caracas et New Delhi. L'Inde reste l'un des plus gros importateurs de pétrole vénézuélien, a déclaré à Sputnik une source au sein du ministère indien des Affaires étrangères. L'Inde reste l'un des plus gros acheteurs du pétrole brut vénézuélien, les importations de matières premières sur fond de crise dans ce pays d'Amérique latine n'ont pas cessé, a déclaré à Sputnik une source informée au sein du ministère indien des Affaires étrangères. "Selon nos données, l'Inde reste l'un des plus gros importateurs de pétrole brut du Venezuela. Les raffineries indiennes achètent quotidiennement plus de 400.000 barils de matières premières. Naturellement, nous suivons de près l'évolution de la situation, mais notre coopération n'a pas cessé", a déclaré le diplomate. Selon lui, le partenariat entre New Delhi et Caracas dans le secteur de l'énergie se développe de manière dynamique: de plus en plus de sociétés indiennes manifestent un intérêt pour l'achat de pétrole brut vénézuélien. "Nous espérons que ces plans se réaliseront lorsque la situation se stabilisera", a ajouté l'interlocuteur de l'agence. Auparavant, le ministre saoudien de l'énergie, Khalid al-Falih, avait déclaré dans une interview accordée à Sputnik, que la situation politique au Venezuela, l'un des plus grands pays exportateurs de pétrole, ne se reflétait pas sur le marché pétrolier qui restait toujours "très stable". Le Trésor américain a annoncé lundi de nouvelles sanctions qui interdisent à la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne PDVSA de faire du commerce avec des entités américaines et gèlent ses avoirs à l'étranger. Ce geste est censé, selon Washington, faire pression sur Nicolas Maduro. Celui-ci a interprété les restrictions américaines comme une tentative de saisir la filiale états-unienne du raffineur. L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain "Président en exercice" du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l'a reconnu comme "Président par intérim". Nicolas Maduro a estimé que les États-Unis avaient essayé d'organiser un coup d'État au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec ce pays le 23 janvier. M. Maduro a qualifié M.Guaido de Président non constitutionnel.