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CACHEMIRE : L'Inde renonce à l'aide extérieure dans son conflit avec le Pakistan
Publié dans Le Maghreb le 21 - 03 - 2019

New Delhi ne juge pas nécessaire de faire appel à une tierce partie pour régler le conflit autour du Cachemire, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères de l'Inde. Cette position contraste avec celle du Pakistan, dont le ministre des Affaires étrangères s'était dit prêt à accepter une aide de médiation, notamment de la Russie. La réticence affichée de New Delhi à faire participer un tiers au règlement du conflit n'a pas dissuadé les autres pays d'essayer d'apporter leur aide dans ce dossier sensible, écrit le quotidien Izvestia. Le chef de la diplomatie saoudienne se rendra prochainement en Inde et au Pakistan, et la Chine a également l'intention d'envoyer son représentant spé- cial dans la région.
MERCI À TOUS
La proposition de Sergueï Lavrov d'offrir la plateforme de Moscou pour régler le conflit entre l'Inde et le Pakistan était plutôt hypothétique. "S'ils le souhaitaient, bien sûr", a répondu le ministre à une question à ce sujet. Le porte-parole du Président russe Dmitri Peskov s'est exprimé de la même manière, qui a précisé que "cela [dépendait] avant tout directement des parties directement liées à la situation de conflit". Néanmoins, la déclaration du ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mehmood Qureshi sur sa disposition à accepter l'aide de médiation de la Russie a été perçue par certains comme le fait que Moscou avait déjà commencé à fournir des services de médiation aux parties. "Aucune proposition officielle n'a été faite à ce sujet à l'Inde", a déclaré dimanche le porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères. "Le Président Poutine s'est entretenu par téléphone avec le Premier ministre Modi. Il a exprimé ses condoléances suite à la mort de nos citoyens, mais, selon mes informations, aucune médiation n'a été mentionnée", a déclaré le diplomate. L'Inde est toujours partie du principe que l'implication d'un tiers n'était pas nécessaire pour régler les problèmes du Cachemire, a-t-il souligné. "Notre position est claire: si le Pakistan a besoin d'un dialogue avec nous, ses représentants doivent prendre des mesures réelles pour éradiquer le terrorisme. Sinon, il y a rien à discuter", a déclaré le porte-parole du minist ère indien des Affaires étrangè- res. La réticence affichée de New Delhi à faire participer un tiers au règlement du conflit n'a pas dissuadé les autres pays d'essayer d'apporter leur aide dans ce dossier sensible. Comme l'a annoncé le ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mehmood Qureshi, le chef de la diplomatie saoudienne se rendra prochainement en Inde et au Pakistan. De plus, la Chine a également l'intention d'envoyer son représentant spécial à New Delhi et à Islamabad.
VERS L'APAISEMENT?
Dès à présent, le Pakistan a l'intention de rétablir la communication ferroviaire suspendue avec l'Inde. Il a rouvert hier l'espace aérien au-dessus de la ville de Lahore, frontalière avec l'Inde, qui avait été fermé aux vols commerciaux le 27 février. Plusieurs observateurs y perçoivent un signe que la tension dans les relations entre les deux pays diminue lentement mais sûrement. Cela s'est ressenti vendredi déjà, quand "en signe de bonne volonté" Islamabad a remis à New Delhi le pilote de l'armée de l'air indienne abattu en milieu de semaine dernière au-dessus de son territoire. Le transfert par la frontière a été diffusé en grande pompe en direct à la télévision indienne. Mais cela n'a toutefois pas permis d'éteindre immédiatement le conflit: dans la nuit de vendredi à samedi, les fusillades ont repris avec une nouvelle force dans les régions frontaliè- res. D'après Islamabad, les tirs en provenance de l'Inde ce 2 mars ont fait deux morts parmi les militaires et six parmi les civils dans la partie pakistanaise du Cachemire. D'après les communiqu és de l'Inde, des militaires pakistanais ont tué une habitante de la partie indienne du Cachemire et deux de ses enfants en blessant grièvement leur père. Les fusillades des deux côtés s'accompagnent habituellement d'une bataille médiatique: chaque belligérant a immédiatement déclaré que l'ennemi avait été le premier à ouvrir le feu. Malgré les événements de samedi, une nouvelle aggravation n'est bénéfique pour aucun belligérant, affirme Boris Volkhonski, expert de l'Asie du Sud à l'Institut russe des recherches stratégiques. "Les deux camps ont déjà affiché leur intransigeance, le rôle de la communication a été utilisé au maximum. Mais la poursuite de l'escalade n'est dans l'intérêt ni de l'Inde ni du Pakistan. C'est pourquoi, par un échange d'actions relativement fortes, chaque camp a fait marche-arrière: Islamabad a rendu le pilote, alors que les Indiens ont déclaré que la frappe visait uniquement les terroristes", a déclaré l'expert. Le facteur électoral entre également en jeu: en prévision des législatives de mai, il était important pour le Premier ministre Narendra Modi, dont le gouvernement a commencé depuis un an à perdre de sa popularité, de montrer qu'il était un dirigeant dur défendant les intérêts nationaux. Et Narendra Modi l'a déjà montré, a noté Boris Volkhonski. L'aggravation actuelle des relations entre l'Inde et le Pakistan, qui ont vécu trois guerres depuis l'obtention de leur indépendance du Royaume-Uni en 1947, a commencé le 14 février après une attaque contre un convoi de militaires indiens dans le Jammu-et-Cachemire. L'attaque, qui a causé la mort de 45 militaires, a été revendiquée par les terroristes du groupuscule Jaych Mohammad qui se cache sur le territoire pakistanais, affirme New Delhi. L'Inde a riposté par des frappes chirurgicales contre Balakot sur le territoire pakistanais, où seraient basés des terroristes. New Delhi a annoncé l'élimination d'un grand nombre de combattants, mais sans présenter de preuves. Islamabad, qui a abattu à son tour un MiG-21 indien, a déclaré que les frappes avaient touché un massif forestier désert mais de grande valeur. Le ministre pakistanais en charge du changement climatique a même déclaré que le pays avait l'intention de déposer une plainte à l'Onu contre son voisin pour "terrorisme écologique" et préjudice causé à l'environnement.


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