Sous le thème de "L'entreprenariat.féminin en Algérie : opportunités, contraintes et perspectives", le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine en collaboration avec la Coopération technique belge (CTB), organise, aujourd'hui, un colloque international. Dans un communiqué transmis, hier, à notre rédaction, ce colloque permettra de traiter d'une manière concrète la question de l'entreprenariat féminin et réfléchir aux perspectives, comme il s'inscrit dans le cadre de l'appui de l'Etat à l'émancipation de la femme dans tous les sphères de la société, notamment dans le domaine de l'investissement et de l'entreprenariat, précise le communiqué. Il permet aussi de faire le point sur la réalité de l'entreprenariat féminin en Algérie et trouver des solutions et actions en faveur d'un impact plus important des mécanismes de création d'emplois et surtout, mettre une stratégie permettant au MDCFCF d'être le catalyseur d'une synergie active entre les différents acteurs. Cette rencontre va, également, permettre, d'une part, de faire le diagnostic, et identifier les véritables inconvénients que rencontre la femme algérienne pour son émergence dans l'entreprenariat féminin, et d'autre part, vérifier et consolider toutes les opportunités et possibilités qui existent et qui pourraient le favoriser et le développer. Cependant, et malgré les efforts consentis par l'Etat à travers les réformes relatives à la mise en œuvre des mécanismes de l'emploi, qui ont ouvert de nouvelles opportunités réelles pour faire participer les femmes au processus de développement, comme prouvent les expériences positives menées par certaines intervenantes qu'elles soient institutionnelles ou associatives, ainsi que des expériences de synergie et de coordination qui ont été menées localement. Néanmoins, des obstacles existent toujours et qui constituent un frein à l'émancipation de la femme dans le monde du travail. Malgré le caractère fondamental égalitaire de ces mécanismes de création d'emplois, l'impact est resté faible puisque le taux de féminisation est déficient. Cette situation mène le ministère à penser sur les raisons de cette faiblesse d'intégration et les actions qui peuvent aider les femmes à bénéficier des opportunités existantes.