Il y a eu plusieurs grandes manifestations à Hong Kong depuis juin dernier. Et ces manifestations se sont transformées en violences perpétrées par une bande de personnes radicales qui visent à saper Hong Kong. Que s'est-il passé à Hong Kong, Chine? Les manifestations sont dues à la proposition du gouvernement de la Région Administrative Spéciale de Hong Kong d'amender l'Ordonnance sur les criminels fugitifs et le Décret portant l'assistance juridique mutuelle concernant les affaires pénales. Cette proposition avait pour but de permettre de combler les lacunes légales et de lutter ensemble contre la criminalité afin de faire valoir l'Etat de droit et la justice. Cependant, après que des personnes et médias malintentionnés ont semé des propos alarmistes de toutes sortes sans fondement, des Hongkongais ont organisé, depuis juin dernier, des manifestations contre la modification de l'Ordonnance et du Décret. Afin d'écouter davantage la société hongkongaise, le gouvernement local a décidé, le 15 juin, de suspendre l'action liée à la modification et l'action législative en la matière s'est arrêtée totalement. Or, des forces radicales à Hong Kong ont continué à faire des actes radicaux de tous genres sous prétexte de dire non à la modification et le degré des violences n'a cessé de s'élever pour que leurs actes sortent complètement du cadre de la démonstration de force pacifique. Elles ont attaqué le Conseil législatif de Hong Kong et y ont procédé à des vandalismes, ont battu violemment des policiers, ont assiégé des commissariats de police, ont battu comme elles voulaient des journalistes et touristes, ont paralysé l'aéroport de Hong Kong, l'un des aéroports les plus fréquentés au monde, et ont stocké illégalement des matériels extrêmement dangereux pour la sûreté publique et de nombreuses armes offensives. Elles ont même attaqué les représentations du gouvernement central chinois et ont porté publiquement atteinte à la dignité du drapeau et de l'emblème nationaux. Tous ces actes constituent déjà des délits ou crimes. Il est à noter que l'on a déjà senti le terrorisme à Hong Kong. Les actes perpétrés par ces forces ne peuvent être tolérés par aucun Etat où la loi règne. Certains médias occidentaux prennent les violences radicales survenues à Hong Kong comme des manifestations pro-démocratiques. Mais il leur faudrait se rappeler la situation de Hong Kong avant 1997, l'année de sa rétrocession à la Chine. A cette époque-là, tous les gouverneurs étaient désignés par le gouvernement britannique, les Hongkongais ne jouissaient d'aucun droit de vote, Hong Kong n'avait pas de droit judicaire indépendant, le pouvoir du jugement terminal relevant directement de la Commission judiciaire du Conseil Privé du Royaume-Uni. Aujourd'hui, Hong Kong dispose d'une plus grande démocratie et de liberté: elle jouit d'une grande autonomie, des pouvoirs législatif et judiciaire indépendants ainsi que du pouvoir du jugement terminal. Par conséquent, si les médias occidentaux qualifient les manifestations à Hong Kong de pro-démocratiques, on peut tout naturellement déduire qu'ils agissent soit par une négligence intentionnelle, soit avec des motifs inavouables. Certains pays occidentaux sont même intervenus de manière active dans les manifestations à Hong Kong. Ils ne cessent d'encourager les activistes violents, de supporter leurs délits ou crimes et d'agir même en collusion avec les malfaiteurs, tout en leur donnant des conseils. Leur but est de mettre Hong Kong au désordre et d'enrayer le développement de la Chine. Hong Kong appartient à la Chine. Les affaires de Hong Kong sont des affaires intérieures de la Chine, et la Chine ne permet en aucun cas l'ingérence dans ces affaires des forces extérieures, quelles qu'elles soient. Le gouvernement central chinois sauvegarde inébranlablement la souveraineté et la sécurité de l'Etat ainsi que la prospérité et la stabilité de Hong Kong, soutient fermement le gouvernement local de Hong Kong dans son administration selon la loi, soutient fermement la police de Hong Kong dans son accomplissement vigoureux des missions, et soutient fermement les organes judiciaires de Hong Kong dans leur poursuite des malfaiteurs selon la loi. De plus, la population de Hong Kong a organisé, le 17 août, un rassemblement d'ampleur ayant comme thème "Lutter contre la violence et sauver Hong Kong", durant lequel plus de 470.000 Hongkongais ont dit non à la violence et ont exprimé leur souhait fort de rétablir l'ordre de Hong Kong le plus vite possible. Hong Kong appartient à la Chine. Le 1er juillet 1997, Hong Kong est redevenue chinoise. Depuis, la mise en œuvre "d'un pays, deux systèmes" à Hong Kong a été un grand succès mondialement connu. En 2018, le PIB de Hong Kong a atteint 360 milliards de dollars, deux fois plus qu'en 1996. Toujours en 2018, Hong Kong a accueilli plus de 65 millions de visiteurs, 6 fois plus qu'en 1997. Et Hong Kong a accroché le titre de l'économie la plus libre au monde pour la vingtième année consécutive. Nous sommes sûrs que Hong Kong, avec le soutien indéfectible du gouvernement central chinois et sous la conduite du gouvernement local, pourra stopper la violence et rétablir l'ordre le plus vite possible, pour que cette Perle orientale redonne ses rayonnements.