Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Noureddine Moussa, a insisté, lundi à Batna, sur l'”impérative amélioration” du cadre urbain des habitations à laquelle l'Etat algérien a consacré d'importantes enveloppes financières. Dans la seule wilaya de Batna, l'enveloppe consacrée par les pouvoirs publics à cette amélioration a atteint 8 milliards DA depuis 2005, dont seulement 20 % ont été consommés. La wilaya de Batna a bénéficié, au titre du programme quinquennal, de 37 000 logements dont 15 600 ruraux. Le ministre a également insisté sur l'importance de la sélection des bureaux d'études qui seront à l'avenir classés en fonction de leurs performances. Le ministre a appelé, par ailleurs, à une optimisation de l'utilisation du foncier disponible et la réalisation de plus de trois logements par palier dans les projets de résidences collectives. En outre, sur le nécessaire lancement des projets d'aménagement urbain en parallèle avec le lancement des projets des constructions résidentielles pour éviter les décalages dans les réceptions, M. Noureddine Moussa a appelé à l'impératif rattrapage des retards accusés dans la réhabilitation et l'achèvement des divers projets avant la fin 2008. Et sur le site du projet de 1000 logements de l'Agence d'amélioration et du développement du logement (AADL), construits à la cité Bouzourane de la ville de Batna, le ministre a exhorté les responsables du projet à éviter la remise des clés aux bénéficiaires avant l'achèvement total des travaux de voirie et réseaux divers et l'exécution des travaux de sécurisation des appartements des logements de rez-de-chaussée. En inspectant le vaste chantier du nouveau pôle urbain qui abritera 8 300 logements et des cités universitaires 4 000 lits, Noureddine Moussa a appelé à l'implantation d'infrastructures publiques dont des banques, des écoles et des unités de soins au milieu des ensembles résidentiels. Il a, en outre, exprimé son insatisfaction à propos du rythme de réalisation des projets affectés à l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) dont le taux d'avancement n'excède pas 2%, alors que celui des promoteurs privés varie entre 30 et 40%. Le ministre a insisté sur l'impératif achèvement des 3000 logements sociaux participatif (LSP) inscrit depuis 2004 et non encore terminés, par l'élaboration d'un programme de rattrapage.