Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Noureddine Moussa, a affirmé samedi à Alger, que l'importante enveloppe financière allouée à son secteur (3.700 milliards DA), dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, doit avoir des "retombées positives" sur l'économie nationale. "L'importante enveloppe financière allouée à l'habitat, qui constitue plus de 21% du budget d'équipement de l'Etat, doit avoir des retombées positives à la fois sur les conditions de vie des citoyens et sur l'économie nationale à travers la création d'emplois et donc de richesses", a indiqué le ministre lors d'une réunion avec les responsables de l'habitat de vingt wilayas du Sud-ouest et de l'extrême Sud du pays. "L'importance qu'accorde l'Etat au secteur de l'habitat rend notre responsabilité encore plus lourde, et exige de nous de fournir davantage d'efforts pour relever le défi de livrer 1,2 million de logements nouveaux au cours des cinq années à venir", a-t-il ajouté lors de cette réunion, quatrième du genre après celles qui avaient successivement regroupées les gestionnaires du secteur des wilayas du Centre, de l'Ouest et de l'Est du pays. Evoquant le fameux slogan qui dit que "quand le bâtiment va tout va", le ministre a estimé qu'une synergie des efforts additionnée aux moyens importants financiers mis en place par l'Etat pour le quinquennat en cours et aux dispositions contenues dans le nouveau code des marchés publics notamment celles en faveur de l'épanouissement des entreprises algériennes, permettront de développer l'outil national de production. Le ministre a, par ailleurs, saisi cette occasion pour exhorter les responsables régionaux du secteur de l'habitat et de l'urbanisme à mettre en place toutes les conditions nécessaires en vue d'assurer un bon démarrage des projets de construction de logement inscrits dans le cadre du quinquennat 2010-2014. Il a réitéré, à cet effet, l'impératif d'une répartition équitable des programmes de construction de logements entre les différentes régions du pays et d'une mise à disposition des assiettes foncières viabilisées à même d'accueillir les projets. Sur le plan technique, M. Moussa a ordonné aux mêmes responsables de respecter rigoureusement les procédures contenues dans la réglementation régissant le processus de construction de logements, et de choisir les bons partenaires, notamment les bureaux d'études, avant de se lancer dans les travaux de réalisation. Il les a également instruit de prendre en considération la typologie de chaque région dans le choix de l'architecture des logements. Insistant sur le respect des délais de réalisation de logements, le ministre a fait savoir que son département ambitionne de faire baisser la moyenne des durées de réalisation de 16 à 20 mois contre 24 à 30 mois actuellement.