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Election présidentielle du 12 décembre prochain Les candidats placent, très haut, la barre des promesses
Publié dans Le Maghreb le 25 - 11 - 2019

Au huitième jour de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 12 décembre prochain, les cinq candidats en lice ne manquent pas d'avancer des promesses pour une Algérie meilleure, démocrate et indépendante. Afin d'annihiler la rupture de confiance avec les citoyens et surtout ceux qui sont contre la tenue de ce scrutin, les candidats à la présidence essayent de gagner le plus grand nombre d'électeurs le 12 décembre prochain, à travers la présentation du meilleur programme électoral et qui soit compatible avec le désir des citoyens…
Pour rappel, le chef de file du mouvement " El Bina ", Abdelkader Bengrina a décidé de marquer le " stop", durant la journée d'hier, et ce, pour poursuivre son parcours au neuvième jour en bonne forme.
Ali Benflis promet de relancer le projet de l'Union du Maghreb Arabe
Dans un meeting populaire tenu, hier matin, dans la wilaya de M'sila, le candidat à la présidence du parti Talaïe El Hourriat, Ali Benflis a indiqué que "la politique étrangère de l'Algérie doit être enracinée dans les valeurs glorieuses de la Guerre de libération et des causes humaines justes, comme elle doit rejeter toute forme de domination et d'ingérence dans les affaires interne du pays ", et de poursuivre dans ce même contexte " la politique étrangère doit être loin d'être personnalisée, comme cela s'est passé chez nous aujourd'hui." " La diplomatie deviendra plus forte, quand un consensus national la soutient ", affirme l'ancien chef du Gouvernement auprès de ses nombreux partisans qui ont assisté à ce rassemblement organisé à la Maison de la culture Guenfoud Hamlaoui à M'sila. Exposant les grandes lignes de la politique étrangère, Ali Benflis signale que " tous les autres pays nous respectent davantage quand ils savent qu'il existe un consensus du peuple algérien sur sa politique étrangère ", a-t-il déclaré. " Il faut qu'il y ait aussi une urgence diplomatique. " Concernant le partenariat entre l'Algérie et l'UE, Benflis dira que " cette relation diplomatique doit être reconsidérée en profondeur, par le biais de jumelages." En sus, l'ex-secrétaire général du parti FLN a promis de relancer le projet de l'Union du Maghreb Arabe, qui prévoit un dialogue direct entre toutes les parties, afin d'examiner les problèmes existants et de trouver des solutions adéquates. En outre, Ali Benflis a affirmé que " s'il arrive au palais d'El Mouradia, le ministre des Affaires étrangères sera tenu pour responsable par le Parlement et devra rendre des comptes." Par ailleurs, ce dernier qui se présente pour la 3e fois à la présidence a également parlé de la création d'un Conseil de sécurité national, composé d'experts dans divers domaines, au sein duquel d'importantes questions de sécurité et de développement seront discutées, ainsi que les relations avec les autres pays seront notamment débattues, estime Ali Benflis.

Abdelmadjid Tebboune insiste sur la récupération de l'argent dilapidé
S'exprimant au forum du quotidien "El Hiwar", le candidat indépendant à la présidence, Abdelmadjid Tebboune a déclaré, hier, que " tout le monde sait le lieu de la thésaurisation de l'argent pillé, vu que ceci n'est pas un secret ", soulignant à cet effet, que " cet argent se trouve dans les pays du paradis fiscal, sous la forme d'investissement au nom des hommes d'affaires, des responsables ainsi que des biens au noms de leurs familles ", précise l'ancien Premier ministre. " Plusieurs hommes d'affaires investissent leur argent en Suède et dans d'autres pays. Nous y trouverons donc l'argent pillé des Algériens dans ces pays ", a-t-il indiqué. Pour ce qui est de la procédure qui permet la réappropriation de l'argent dilapidé, Tebboune a refusé d'évoquer ces méthodes, " Comment puis-je récupérer l'argent ? Je connais toutes les voies légales et juridiques pour le faire ", a-t-il souligné. " L'Algérie a besoin d'un président légitime et d'institutions légitimes, les décisions judiciaires à leur encontre doivent avoir une base légale claire et transparente pour que le pays soit fort, afin de pouvoir récupérer l'argent pillé ", insiste ce candidat. " Si le pays parvient à récupérer 5 milliards de dollars, cela élimine le déficit du fonds de pension y compris le problème des retraités militaires", assure Abdelmadjid Tebboune. Entre autres, commentant sur l'affaire de l'homme d'affaires, et ancien député du RND, Omar Alilat arrêté par les services de sécurité, il y a quelques jours pour des faits de corruption, et surtout sur les accusations qui l'impliquent dans cette affaire, Abdelmadjid Tebboune a fait savoir qu'il regrette que les gens se concentrent sur ce sujet, alors que tous les Algériens attendent des solutions à leur crise. J'ai connu Alilat en tant que député du RND, il y avait un communiqué officiel qui ne mentionne mon nom ni de près ni de loin ", considérant que ce qui s'est passé " est un tourbillon dans une tasse, et cela ne m'affectera pas ", dira l'ancien Premier ministre, et de poursuivre " Alilat fait l'objet d'une enquête qui demeure toujours en cours, et personne n'est au-dessus de la loi. " S'agissant de l'indépendance de la justice, Tebboune explique que " même les pays développés cherchent toujours une indépendance judiciaire ", " aucun pays n'a la justice libre à 100% ", a-t-il déclaré. Mais il a souligné que " le juge a besoin de protection et de ne pas intervenir dans ses décisions. " Il a noté que " la lutte contre la corruption se poursuivra s'il est élu président. " Concernant, la corruption non-apparente, Tebboune a rappelé que lorsqu'il a mis en place un service d'inspection chargé de surveiller les fonds publics en 2017, l'ancien régime l'a démis de ses fonctions de Premier ministre.
Tebboune a promis d'augmenter le pouvoir d'achat du citoyen, soit en révisant les salaires, soit en octroyant une subvention mensuelle pour augmenter sa rémunération. Aussi, dans ce registre social, l'ancien ministre de l'Habitat a promis notamment de protéger la couche fragile de la société. Il a évoqué notamment le dossier de fabrication automobile en Algérie, Tebboune a rappelé qu'" il est le premier à réguler les importations des véhicules en 2017 ", préférant importer des véhicules au lieu de construire des véhicules localement avec des factures gonflées, car le Trésor public a été pillé de cette façon.

Azzedine Mihoubi: " Il y a un problème de confiance "
Le candidat à l'élection présidentielle du 12 décembre, Azzedine Mihoubi, a choisi la wilaya de Biskra pour animer le huitième jour de sa campagne électorale. L'ancien journaliste de l'ENTV a affirmé qu'" il y a un problème de confiance qu'il faut régler afin de faire sortir l'Algérie de cette crise multidimensionnelle". Le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND) est revenu notamment sur la polémique autour de la position du parlement européen au sujet de la situation en Algérie. Le candidat en course au Palais d'" El Mouradia " a rappelé que " l'Algérie était un pays souverain et indépendant qui a toujours respecté la souveraineté des autres pays et qui veille à ne pas s'ingérer dans les affaires internes des ces pays ". Afin de gagner justement la confiance des citoyens de cette wilaya, Mihoubi a promis d'ouvrir des agences pour commercialiser les dattes algériennes " Deglette Nour " sur tous les continents du monde. " Je travaille pour mettre en place des lois efficaces pour protéger les investisseurs et les producteurs, afin qu'ils soient des propriétaires des terres sur lesquelles ils investissent ", a-t-l souligné. Par ailleurs, Mihoubi a promis d'éliminer la bureaucratie, qui entrave l'économie nationale sur tous les plans, soulignant que " l'Algérie a besoin de solutions constitutionnelles respectant la volonté populaire ", avouant qu'" il y a une partie du peuple qui rejette les élections, mais la majorité sont avec la tenue de cette échéance décisive ", affirme ce candidat.

Abdelaziz Belaïd drague les agriculteurs
Depuis Tiaret où il est en visite, Abdelaziz Belaïd, candidat à la présidentielle, a accusé ce qu'il a qualifié d'" intrus " d'avoir bénéficié de milliards dans le cadre du programme du soutien à l'agriculture. Ces milliards, selon lui, n'ont pas servi à développer l'agriculture en Algérie. Car, a-t-il ajouté, " les véritables agriculteurs continuent de souffrir du manque de moyens. " Résultat, " alors que le pays peut aisément assurer sa sécurité alimentaire et exporter, la facture d'importation du blé, quant à elle, a atteint les trois milliards de dollars. " Dans ce contexte, le président du front " El Moustakbal " prédit un avenir sombre aux Algériens si la situation ne change pas. " Ils seront les esclaves des pays exportateurs des céréales ", a-t-il assuré. Au sujet de la bureaucratie, Belaïd a affirmé que " ce fléau a fermé toutes les portes aux jeunes algériens et les a incités à haïr leur pays ", a-t-il signalé lors d'un rassemblement populaire. " Les jeunes d'aujourd'hui souffrent des pressions et de la terrible bureaucratie qui le poussent à rechercher la migration à tout prix. " En ce qui concerne la situation dans le pays et la division sur la question d'aller aux élections ou non, le toubib a indiqué que " l'Algérie appartient à tous les Algériens, et chacun est libre de son opinion. "


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